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- Un nouvel ennemi pour Superman : Red Sin
Depuis toujours notre super-héros kryptonien, Kal-El alias Superman, a du faire face à bien des ennemis dans sa mission de protéger la Terre. Nous aurons bien l'occasion d'aborder pour vous tous ces antagonistes (Lex Luthor, Doomsday, etc.). C'est à l'occasion de la sortie des prochains numéros de Superman: Son of Kal-El, que l'auteur Tom Taylor a fait sur son compte Twitter une révélation inattendue : Il est temps de révéler que le retour de Kal-El n'est pas la seule chose importante à venir. #Superman: Son of Kal-El #16-#18 verra aussi la naissance d'un nouveau méchant @DCComics. Un méchant comme jamais Superman n'a eu à affronter auparavant ! Il a partagé la couverture du numéro 18 de Travis Moore, ce qui nous donne un tout premier aperçu, très partiel. On peut y voir une main enflammée tendue vers un Superman inconscient et un Jon Kent ensanglanté, mais déterminé à protéger son père et à en découdre. On peut supposer que l’entrée en jeu de Red Sin aura lieu dès Superman: Son of Kal-El # 16. Cette annonce n'est pas sans susciter notre intérêt. Enquête ! Il ne semble pas y avoir d'annonce à ce jour concernant ses caractéristiques, origines, etc. Les premières pistes sont très fines et ne sont que des hypothèses peu évidentes pour déterminer qui est Red Sin : Comme la sortie de Superman: Son of Kal-El #16-#18 est programmée lors l'événement DC de décembre, certains ont fait un lien avec le teaser pour Batman vs Robin #4 dans lequel on découvre la lave du volcan de l'île Lazarus montrant le symbole classique de Superman. Peut-être, y aurait-il une connexion entre Red Sin et Lazarus ? DC vient de révéler une nouvelle ère éditoriale pour ses comics : Dawn of the DCU, qui est née de l'événement Dark Crisis on Infinite Earths. L'hypothèse serait de se rapprocher de la notion d'aube (Dawn) et de tenter d'associer l'expression red sun (soleil rouge), faiblesse classique de L'homme d'acier, à Red Sin. Comme si notre vilain disposerait de cette force particulière ? Il est difficile de répondre à ces questions aujourd'hui. Des réponses ou indices d'ici le 13 décembre... ? JA
- Superman lives ou le superman abandonné de Nicolas Cage
Le 20 décembre, Paul B. Frieling diffusait un teaser animé avec Nicolas Cage en vedette dans la peau de L'homme d'acier : Superman Lives ! On revient aux sources d'un projet des années 90, à l'époque où la star hollywoodienne, fan de comics, allait concrétiser un rêve sous la direction de Tim Burton, mais abandonné... C'est aussi un souffle (nouveau ?) pour remettre en avant le dernier fils de Krypton alors que la communauté mondiale est orpheline depuis peu d'Henry Cavill. Un magnifique teaser L'animateur Paul B. Frieling, directeur du Lazy Dro1d Studio, a diffusé sur sa chaine YouTube une bande annonce animée de toute beauté. Artiste 3D et spécialiste de l'ensemble des techniques d'animation utilisées pour créer les effets visuels (VFX), designer et modélisateur d'environnements et de personnages, Frieling est un homme expérimenté passé par Blur Studio entre 2009 et 2013 (pour collaborer à The Girl with the Dragon Tatoo, Dead Rising 3, Man of Steel et Batman Arkham Origins), puis chez Industrial Light & Magic (pour Warcraft: The beginning) et Lucasfilm (pour Jurassic World en 2015) avant d'entrer chez Method Studios pour Les Gardiens de la galaxie vol. 2, notamment. L'artiste a un certain savoir-faire et le démontre dans cette vidéo, également accessible directement sur le site du studio. Objectif de ce type de courts-métrages ? Donner l'eau à la bouche des décideurs ! Et c'est tout à fait réussi. À chaque fois, il l'introduit en ces termes : A rebirth for the most outrageously cosmic SUPERMAN story you have ever experienced. Une renaissance pour l'histoire de SUPERMAN la plus outrageusement cosmique que vous ayez jamais connue. La communauté DC est en ébullition et le plan de James Gunn et Peter Safran pour DC Studios est extrêmement attendu. Le duo a écarté Henry Cavill pour un reboot (redémarrage). L'utilisation de la notion de rebirth peut prêter à réflexion et la nuance est subtile. En lisant en détail la description YouTube de la vidéo, l'auteur communique de façon plus approfondie. Il s'adresse aux fans ainsi qu'aux studios DC et à Warner Bros. Discovery en évoquant le projet des années 1990 au sein duquel Nicolas Cage devait incarner Superman sous la direction de Tim Burton. L'animation qu'il a réalisée a pour objectif de remettre en avant le super-héros dans la tourmente ces derniers jours avec la sortie des limbes d'une expérience exceptionnelle qui n'a pu voir le jour, mais qui ambitionnait de permettre la "renaissance" de Kal-El, fils de Jor-El, Superman. Une renaissance pour l'histoire la plus outrageusement cosmique de SUPERMAN que vous n'ayez jamais connue. Une série animée créée, dirigée et animée par Paul B. Frieling. Nicolas Cage dans le rôle de Superman. Chers fans, Ce projet a été créé en solo par le scénariste, réalisateur et animateur Paul B. Frieling. Grâce aux relations de Paul à Hollywood, l'idée est d'utiliser le teaser animé, l'histoire écrite et le buzz des fans comme matériel de présentation à DC/WB pour une série animée basée sur le projet abandonné de la fin des années 90 connu sous le nom de Superman Lives. Si vous êtes enthousiasmé par ce projet, partagez, soutenez et encouragez Paul à réaliser cette glorieuse version de Superman. Si vous n'êtes pas un fan, ce n'est pas grave, personne ne vous oblige à le regarder. J'apprécie votre soutien ! Paul Frieling offre à travers sa vidéo une vision toute singulière avec une proposition artistique pour les studios. Elle introduit Brainiac naviguant dans l'espace et interrompu dans son sommeil par un message provenant de l'espace. Celui-ci a été lancé dans de multiples langues par Lex Luthor qui recherche et implore une aide extérieure contre le Kryptonien présent sur Terre, Superman. Ce dernier au visage de Nicolas Cage se rend au-devant du vaisseau extraterrestre de la créature mi-robotique, mi-arachnide... L'histoire annoncée est tout à fait cosmique en déplaçant sans hésitation l'histoire dans l'espace face à un antagoniste extra-terrestre. Cette bande-annonce est-elle pour le prochain film ? A priori, elle se présente plutôt comme l'introduction d'une série animée. Pourquoi abandonné ? Un documentaire inédit Revenons sur ce What if ou sur ce projet cosmique avorté qu'était Superman Lives. Un documentaire intitulé The Death of Superman Lives: What Happened? a retracé le naufrage cinématographique de ce projet. Il était à l'initiative du producteur et réalisateur Jon Schnepp qui lançait son financement sous la forme d'un projet participatif sur la plateforme Kickstarter le 24 janvier 2013 afin de terminer sa réalisation. Dans sa présentation du projet, Schnepp évoque le contexte, son regard sur le film et ses objectifs. À travers son long métrage documentaire, il aborde Superman Lives comme une tentative "parmi toutes les tentatives de réaliser un film sur Superman entre 1987 et 2006" et serait pour lui "devenu un véritable classique culte". "Voul[ant] connaître tout ce qu{'il peut] sur ce projet, [...] ce documentaire couvrira tout ce qui a été fait pour ce film, depuis les interviews du plus grand nombre de personnes impliquées jusqu'à la recréation de scènes du scénario !". Annoncé à la fin des années 90, le réalisateur indique que "Nicolas Cage a été annoncé comme Superman, Kevin Smith a été annoncé comme scénariste, Tim Burton a été annoncé comme réalisateur, et les fans ont eu des avis très lourds, à la fois positifs et négatifs, sur tout cela". Ce film était un projet atypique sortant des sentiers battus que Jon Schnepp décrit ainsi : Au fur et à mesure que les informations sortaient, on parlait de tenues de robots arc-en-ciel, de vaisseaux-crânes de Brainiac, de Superman qui ne "vole" pas, de lutte contre une araignée géante, d'ours polaires gardant la Forteresse de la Solitude. Tout cela semblait si fou, si bizarre, si différent, que j'espérais sincèrement qu'ils le feraient, juste pour que nous ayons quelque chose de différent de ce qui avait été fait auparavant. Ça n'est jamais arrivé. Quinze ans plus tard [donc en 2013], j'aimerais vraiment pouvoir insérer le disque de "Superman Lives" dans mon lecteur et regarder cette nouvelle version de la mythologie du personnage de Superman, qui est à la fois bizarre, étrange et originale. À cette époque, qu'il soit un succès ou un échec au box-office, il serait devenu un classique culte, principalement en raison de son casting inspiré et de sa grande bravoure dans sa tentative de fusionner les ventes de jouets avec l'étrangeté. En 2013, alors que Burton expliquait la douleur qu'avait représenté l'abandon du projet au Huffington Post quelques mois auparavant, le documentaire fait un point sur un projet d'envergure en donnant la parole aux principaux intéressés : Tim Burton (réalisateur), Jon Peters (producteur) ; Kevin Smith, Wesley Strick et Dan Gilroy (scénaristes), Lorenzo Di Bonaventura (exécutif de Warner Bros.), Colleen Atwood et Jose Fernandez (Costume designers), Rick Heinrichs (Production Designer), Steve Johnson et Bill Bryan (Effets spéciaux), Derek Frey (assistant réalisateur), Tim Burgard et Michael Anthony Jackson, Pete von Sholly, Sylvain Despretz, Jack Johnson, Jim Carson, Jacques Rey, Harald Belkers, Liam Sharp, Derek Thompson, Brom (Concept artists), Bills Boes (Directeur artistique), Kerry Gammill (DC Comics artiste), etc. L'ensemble des interviews recensés dans ce documentaire très riche permet de synthétiser l'ambition, la grandeur et l'amertume lorsque le projet a été abandonné. Orientation initiale et lancement du projet avec Tim Burton Casting, choix artistiques et des effets spéciaux Dissension ou divergence d'approche du scénario etc. Avec 140 millions de dollars de budget envisagés (les sommes varient), Superman Lives a du être annulé trois semaines avant le passage en pré-production, notamment du fait des échecs commerciaux de la Warner parmi un grand nombre de films sortis à l'époque (Sphere, The Postman, etc.), du fait que Warner n'aimait pas le scénario ou encore du fait que ce film jugé "dangereux" faisait peur avec Nicolas Cage en Superman et Tim Burton à la barre. L'animation montre quelques-uns des choix audacieux qui ont font de ce film avorté une "légende". Le projet Superman Lives On se retrouve projeté dans une période "complexe" pour la saga Superman après l'illustre Christopher Reeve, dont la dernière sortie encapée datait de 1987 avec Superman IV : le face-à-face (Superman IV: The Quest of Peace). L'échec retentissant au box-office pour les producteurs Ilya et Alexandre Salkind, ayant transmis la licence à la Cannon, laissait sur le carreau l'acteur et les scripts écrits pour un éventuel Superman V ou Superman Reborn (sous la plume de Cary Bates, Mark Jones et Ilya Salkind, en 1992) ou encore Superman V: Reborn ont été rejetés par Warner. À la fin des années 1990, on note un néant artistique pour le plus prestigieux des super-héros et il semble par ailleurs impossible de revenir à la magie de 1978. Pressentant une opportunité, le producteur à succès Jon Peters (Le Loup-garou de Londres, Flashdance, La couleur pourpre, Les Sorcières d'Eastwick, L'aventure intérieure, Gorille dans la brume, Rain Man, Batman puis Batman : Le défi ) rachetait les droits de la franchise et signait un accord avec Warner Bros. pour l'adapter sur grand écran. Tim Burton aux manettes À l'origine, Peters proposait la réalisation à Robert Rodriguez qui décline car déjà engagé dans The Faculty (1998). Le scénario est initialement celui de Kevin Smith (seulement âgé de 26-27 ans et connu alors pour Clerks) qui propose un script en 1996. C'est entre les mains de Tim Burton que le projet est finalement lancé, sur la suggestion de Smith, avec l'idée d'une sortie en 1998 pour le soixantième anniversaire du personnage paru dans Action Comics. Après avoir réalisé ses deux films Batman (Batman en 1989 et Batman : Le défi en 1992), Burton travaille donc sur une nouvelle adaptation des aventures du dernier fils de Krypton, sous le titre Superman Lives. Il s'agirait de couvrir la mort, puis la résurrection de Superman. Le film se fonde en effet sur les comics légendaires qui ont tant marqué les esprits en 1992 et 1993 : The Death of Superman (cf. notre article pour le 30e anniversaire de l’œuvre). Un scénario délicat La structure du scénario est en phase avec le cycle The Death of Superman de Dan Jurgens et consorts sur bien des aspects. On y trouve Brainiac, Lex Luthor et Doomsday. Cependant l'écriture du scénario est extrêmement complexe. Entre les tentatives de Superman V: Reborn et les trois voies du scénario de Superman Lives, on observera des approches extrêmement différentes. Et si l'on ajoute que Peters avait trois exigences ou visions atypiques, on comprend aisément que la difficulté à monter un scénario clair constitue une des raisons majeures de l'échec du projet. Le script initial ? Le script initial de Gregory Poirier pour Superman Reborn (1995) envisageait la mort de Superman comme la ligne directrice de son histoire. Brainiac est le vilain principal et, responsable de la destruction de Krypton, il est en route vers la Terre pour détruire le dernier Kryptonien une fois pour toutes. Clark Kent est en crise psychique avec ses deux identités à gérer, consulte un psy et ne sait comment gérer ses sentiments pour Lois Lane. Brainiac se rend à Metropolis et libère sur le public sa création génétique, Doomsday, dont le sang est chargé de kryptonite. La situation dramatique attire Superman et les deux êtres s'affrontent jusqu'à la mort. Le dernier Kryptonien vaincu, Brainiac tente de voler son corps après les funérailles, car il y voit un précieux matériel génétique. Cependant, son plan est contrecarré par le Projet Cadmus qui prend le corps en premier dans l'espoir de le faire revivre ou de le cloner. Pendant ce temps, l'esprit de Superman effectue un voyage spirituel dans l'au-delà jusqu'à ce qu'il conclut que son travail sur Terre n'est pas encore terminé. L'esprit retourne alors dans son corps. Ressuscité, mais impuissant, L'homme d'acier se rend à Metropolis pour combattre Brainiac avec l'aide de Cadmus. Par la seule force de sa propre volonté, Superman retrouve ses pouvoirs et vainc Brainiac, ce qui lui donne un sentiment de proximité et de sécurité dans le monde. Trois voix différentes L'approche de Kevin Smith est la première approche de Superman Lives et le scénariste pense son scénario meilleur que le script initial pour Superman Reborn. On retrouve Brainiac, Doomsday mais il y adjoint Lex Luthor et introduit l'Eradicator. Brainiac envoie Doomsday sur Metropolis pour tuer Superman et bloque le soleil pour rendre ce dernier impuissant. Brainiac fait équipe avec Lex Luthor, mais Superman est ressuscité par "l'Eradicator", un robot kryptonien. Brainiac souhaite le posséder ainsi que sa technologie. Impuissant, le Superman ressuscité est gainé d'une armure formée à partir de l'Eradicator lui-même jusqu'à ce que ses pouvoirs reviennent, grâce aux rayons du soleil, et qu'il vainque Brainiac. Le scénariste lui-même indiquera dans le documentaire de Jon Schnepp qu'il s'agissait d'une fan fiction et qu'au fur et à mesure de la lecture Peters voulait des modifications. Surtout Peters rapportera que Smith n'était pas un écrivain accompli, car il n'était pas structuré. L'entrée de Tim Burton dans le projet amène un changement dans l'écriture. Le réalisateur écarte le script de Smith a priori validé par Peters avec lequel il a eu des difficultés relationnelles lors de leur expérience commune sur Batman. Il travaille donc avec Wesley Strick, un de ses collaborateurs qui, après lecture du script, décide de réécrire l'histoire. Il n'a pas de connaissance du comics The Death and Return of Superman, mais ni présupposé non plus donc... OUT le disque pour bloquer le soleil, OUT l'Eradicator. Il envisage le duo Brainiac/Luthor, mais une fois sur Terre, les deux fusionneraient en une seule entité nommée "Lexiac" (on trouve parfois l'appellation Luthiac). Avec Burton, l'approche est aussi de développer fortement l'aspect "alien" de Superman par le fait que Kal-El est littéralement un extraterrestre. Les deux hommes abordent Superman comme s'interrogeant sur son existence, ses capacités, etc. Dans un troisième temps, le réalisation ajoute pour l’écriture le scénariste Dan Gilroy afin d'aller plus profondément dans les personnages : Superman/Clark Kent est un alien et personne ne peut imaginer sa double identité ; LexCorp est impliqué contre Superman et une love story est à enrichir (Lex convoite Lois, Clark est extrêmement vulnérable, etc.). L'histoire évolue donc encore pour démarrer sur Krypton agonisante, du fait de Brainiac. Le bébé Kal-El est envoyé dans l'espace par son père Jor-El avant la fin tandis que sa mère Lara Lor-Van est assassinée par le cyborg. Quelques années plus tard, on voit Superman adulte à Metropolis arrêtant un braquage de banque et le soir-même Clark Kent doit rencontrer Lois Lane au Daily Planet pour lui révéler son identité avant que Lex Luthor ne la révèle au monde. Brainiac arrive sur Terre et s'associe à Luthor pour détruire L'homme d'acier. Ils décident de fusionner en l'entité cyborg "Lexiac" qui crée Doomsday pour attaquer Superman. Superman et Doomsday se battent jusqu'à la mort. Après des funérailles publiques, le corps de L'homme d'acier est transporté à la Forteresse de la Solitude, puis ranimé sans pouvoir par une mystérieuse force kryptonienne connue sous le nom de "K". Superman et "K" quittent la forteresse et retournent à Metropolis. Pendant ce temps, Lexiac projette de détruire la Terre comme il l'a fait pour Krypton. Il commence à assembler un arsenal d'ogives nucléaires à faire exploser sur toutes les grandes villes du monde. Il passe également beaucoup de temps à essayer (sans succès) de courtiser une Lois Lane en deuil. Superman retourne à Metropolis et voit ses pouvoirs restaurés par "K", qui s'avère être l'essence vitale restante de ses parents biologiques décédés. Superman, avec l'aide de Lois, vainc Lexiac (en détruisant l'élément "Brainiac") à temps. L'histoire se termine avec Lois, dans les bras de Superman, qui lui révèle qu'elle est enceinte de lui. Au final, l'antagoniste principal serait Brainiac, un super-ordinateur extraterrestre, qui cherche à tuer Superman en bloquant le soleil et/ou en libérant Doomsday sur Metropolis. Le complot fonctionne et Superman est tué. Plus tard dans le film, il serait ressuscité par K, qui lui sert de costume temporaire et produirait artificiellement tous ses pouvoirs. Les Jon Peters' rules Lorsque Kevin Smith propose son scénario et le lui lit en août 1996, Peters lui présente trois conditions originales qui vont complexifier l'écriture : Superman devait porter un costume entièrement noir, car il estimait que le costume rouge, bleu et jaune plus traditionnel n'était pas assez "viril" (il était trop faggy dans le texte). On ne devait pas voir Superman voler, sous prétexte que Superman aurait "l'air d'un boy-scout envahi". Pour remédier à cela, Smith écrit que Superman vole comme "un flou rouge et bleu en vol, créant un boom sonique à chaque fois qu'il vole". Il fallait que Superman combatte contre une araignée géante dans le troisième acte. Smith accepte les conditions, réalisant qu'il est engagé pour exécuter une idée préétablie et que Peters a des visions de merchandising, etc. qui dépassent la qualité artistique pure et simple. Par la suite, Peters et Warner Bros. obligeront Smith à écrire une scène où Brainiac combat des ours polaires à la Forteresse de la Solitude. Le producteur voudra également que Brainiac offre un chien de l'espace à Lex Luthor tel un Chewbacca déclinable en jouet, en phase avec la récente réédition de la trilogie originale de Star Wars, ou encore un assistant robot pour Brainiac, L-Ron. Kevin Smith créera une araignée gigantesque appelée la "Thanagarian Snare Beast" dans son scénario et, si cette lubie de l'araignée géante restera ici une "anecdote", Peters a pu la recycler sous forme mécanique dans sa production Wild Wild West (1999) ; avant d'être reprise dans l'animé Superman: Doomsday en 2007 sous la forme d'une référence limpide faite par Smith alors en caméo dans un scène opposant L'homme d'acier à Toyman ; ou encore dans l'épisode Supergirl Lives de la série Supergirl en 2017 (épisode 9 de la saison 2), etc. Les concepts arts ambitieux du projet Des concepts arts de l'époque de la pré-production et du tournage initié par Tim Burton montrent tout l'univers et les choix artistiques et scénaristiques. Que cela soit pour le costume de Superman, les personnages ou entités (Brainiac, K, Doomsday, etc.) et leur "univers" ou essence, rien n'a été laissé au hasard. Les idées étaient foisonnantes et ambitieuses pour transformer l'idée du scénario en un visuel concret et fort. Les esquisses de Tim Burton Le réalisateur de Batman a un univers bien à lui. C'est une marque, une signature qui le distingue. Les dessins qu'il effectuent en pré-production illustrent donc sa patte et son regard particulier : Sur Superman dans le style d'un Edward aux mains d'argent, tout comme selon le concept qui sera dessiné par les spécialistes des effets spéciaux et des costumes : darkness et lumière. Sur Brainiac avec la tête dans un globe contenant une mixture étrange, les yeux ronds et le personnage connecté. On retrouve aussi la tendance arachnide de Peters. Sur Doomsday vue comme la bête énigmatique, non cérébrale, la "Hurricane Beast". Elle est représentée comme un corps informe aux mille visages illustrant mille morts et souffrances. Brainiac et son univers Un énorme travail des designers visuels Derek Thompson, Michael Anthony Jackson, Rolf Mohr, Tim Burgard, Sylvain Despretz, Jim Carson, Jack Johnson, Pete von Sholly, Jacques Rey, Harald Belker, Brom etc. a été effectué pour le projet Superman Lives. Les artistes ont représenté le vilain Brainiac sous différentes formes à l'image des comics : un cerveau, pur symbole d'une intelligence supérieure, glaciale et diabolique tel un vampire, une créature, un démon voire la mort. Ils le présentent tronqué en core, humanoïde ou arachnide, crane décharné (skull) ou encore monstrueux, dans le sens des sketchs de Burton. Un tout petit échantillon de ce que vous trouverez sur la toile. La faucheuse Parmi les éléments, on notera la thématique de l'araignée telle que le producteur Jon Peters l'envisageait. Son approche était marquée par le gigantisme et à côté de cela, chez Burton, la créature est plus filiforme et comparée à la Faucheuse (l'araignée et... la mort). L'acteur Christopher Walken envisagé pour le rôle était modélisé ainsi : L'approche Peters : le gigantisme Les artistes ont apporté dans leurs réalisations la vision d'une araignée gigantesque face à Superman comme l'imaginait le producteur ou encore d'une armée d'araignées minuscules. Dans le design de Tim Burgard, Superman faisait exploser une araignée extraterrestre avec sa vision thermique. L'approche arachnide est également bien visible dans l'animé de Frieling au-délà du clin d'oeil au "captureur de mondes" : The Skullship Le mode de transport spacial de Brainiac est illustré par un design singulier, un crâne (skull avec l'ambiguité de la scholarship : une école, une diaspora qui voyage, certains parlent aussi d'une ménagerie de créatures, illustrées par de nombreux designs disponibles en ligne). Les designs de l'artiste Sylvain Despretz (disciple de Moebius) sont devenus célèbres pour Superman Lives, en particulier ses différentes versions du vaisseau de Brainiac sur le thème du crâne. Bien qu'une autre version ait été choisie, celle-ci est à la fois obsédante et intrigante. Il mélange la biologie naturelle et la mécanique avec des influences de H.R. Giger. Jacques Rey comme Harald Belker proposent aussi des designs intéressants. L'animé de Frieling montre cette spécificité lors de la rencontre de Superman Cage avec le vaisseau crâne de Brainiac. L'influence est extrêmement évidente : Doomsday et autres personnages Outre Brainiac et Superman, les concepts arts sont multiples également pour les autres personnages du film. Doomsday Évidemment, on commence par Doomsday. La créature de l'abomination, du jugement dernier (doomsday) est un personnage important de l'histoire du comics de 1992-1993. Il se devait donc d'être traité en particulier. Doomsday va être envisagé comme un kaiju : non pas un géant (kaijū eiga), mais plutôt comme une créature ou monstre représentant la force brute devant laquelle l'homme est impuissant plutôt qu'une force du mal ou un cerveau malin. À l'occasion, des roughs montrent un traitement également robotique. K et l'Eradicator Une des originalités de l'histoire de Superman Lives réside dans la présence de l'entité kryptonienne nommée l'Eradicator pour Smith puis K pour Strick et Gilroy. Entité robotique ou technologique d'un côté, force ou essence vitale de ses parents kryptoniens de l'autre, l'Eradicator est dans les comics un ancien dispositif extraterrestre chargé de protéger la culture kryptonienne. En tant qu'alien, quand Kal-El meurt, elle le berce et va le ramener à la vie. C'est une sorte d'organisme vivant, un sorte d'assistance robotique accessoirement. Elle va former une combinaison de régénération kryptonienne quand Supes perd ses pouvoirs. Elle peut être capable de métamorphose autant qu'elle permet de régénérer les pouvoirs grâce aux rayons du soleil. Le souhait reste tout de même de ne pas être un autre costume de Superman, mais plutôt une protection répliquant ses pouvoirs avec des éléments de soins ; une armure tout autant qu'une protection vivante, avant de combattre Brainiac/Lexiac. On trouvera des symboles égyptiens, des glyphes pour donner un aspect éternel, séculaire, ancien et alien aussi. Les concept arts sont très intéressants : On voyage entre robot métamorphe et armure. Les idées sont très variées. Lieux de l'univers et moments-clés de l'histoire On retrouve les différents lieux et moments importants de l'histoire : Sa planète natale Krypton avec une idée organique, technique et biomécanique. Le Daily Planet La Forteresse de solitude La mort de Superman Le choix du Superman Cage Le choix pour L'homme d'acier dans cette animation est loin d'être anodin, vous l'aurez compris. Le casting ? Nicolas Cage en Superman Nicolas Cage a eu sa chance Pour endosser le costume, le choix s'est porté sur Nicolas Cage, alors en pleine gloire après son oscar pour Leaving Las Vegas en 1995. Il enchainait alors une série de rôles à succès comme dans The Rock (1996), Volte/Face ou Les ailes de l'enfer (1997), la Cité des anges et Snake Eyes (1998). Pour Burton, Cage a "un don extraordinaire en tant qu'acteur. Il peut être éloquent et a une présence très puissante". Ce "fan de bandes dessinées est aussi un fan de la psychologie et des fondements de tout cela". Il voit dans l'acteur une capacité à jouer le fait de "se sentir comme un alien sur une planète et être différent, de devoir se cacher d'une certaine manière et supprimer certains côtés de soi". Le plus intéressant pour Burton sont les "racines" de la "nature interne et secrète de ce genre de personnage". Il explique que Cage "peut transmettre le doute et le tourment ; il peut transmettre la joie, le bonheur et l'humour ; il a la capacité de jouer de façon si vulnérable". La palette de jeu de Nicolas Cage peut alors servir l'incarnation du Clark Kent qu'il a en tête en proposant une version sombre comme lumineuse d'un alien. Il est assez drôle de noter que Kevin Smith avait une idée de casting assez inattendue quand on le regarde avec notre approche d'aujourd'hui : Ben Affleck (et oui !!) en tant que Clark Kent/Superman, Linda Fiorentino en Lois Lane, Jack Nicholson en Lex Luthor, Famke Janssen en Mercy, John Mahoney en Perry White, David Hyde Pierce en tant que The Eradicator, Jason Lee en tant que Brainiac et Jason Mewes en Jimmy Olsen. Smith écrira d'ailleurs Dogma qu'il réalisera en 1999 avec Ben Affleck, Matt Damon et Linda Fiorentino... Les autres rôles Pour incarner la journaliste Lois Lane, certaines rumeurs évoquaient Sandra Bullock. Jon Peters confirmera d'ailleurs cela dans le documentaire de Schnepp : elle était son premier choix à l'époque, mais aurait décliné ! Parmi les actrices également envisagées par Peters, on notera Courteney Cox, Julianne Moore, mais aussi Mira Sorvino, Julia Roberts, Elisabeth Shue, Jennifer Aniston, Bridget Fonda, Gwyneth Paltrow ou encore Cameron Diaz. Le rôle de Brainiac a été associé à Jim Carrey, Gary Oldman, Tim Allen à un moment donné avant de se tourner plutôt vers Christopher Walken (Annie Hall, Voyage au bout de l'enfer, La Porte du paradis, Dead Zone, The King of New York, Batman : Le défi, etc.), dont la partition soit menaçante soit drôle était très intéressante. Par ailleurs, le personnage de Brainiac induit d'être très froid et très intellectuel. Le jeu de Walken pouvait donc tout à fait convenir. Peters voyait son Lex Luthor en Kevin Spacey (Swimming with sharks, Usual Suspects, Seven, LA Confidential et plus tard en 1999 American Beauty) . L'acteur est jugé très bon candidat, car il était capable de rejeter cet alien, comme il pouvait également lui tenir tête ou le surpasser. Comme par hasard, me direz-vous, on retrouvera l'acteur dans ce même rôle pour Superman Returns. Pour le rôle de Jimmy Olsen, on louvoyait notamment entre Tom Everett Scott, Lukas Haas, Loren Dean, Paul Rudd, Matthew Perry (de Friends ;) ) ou encore Robert Sean Leonard... en cas d'acteur blanc, sinon vers Chris Rock, Savion Glover ou Marlon Wayans si on envisageait un acteur noir. Cage et le costume de Supes Ces dernières semaines, comme à l'occasion des sorties de Man of Steel en 2013 ou bien de discussions sur l'avenir du personnage, on a vu ressurgir les photos et images de l'acteur américain en tenue de Superman : C'est le résultat d'un travail de design avancé. Les concept arts pour Superman Le costume évolue vers une couleur plus foncée pour régler la demande de Jon Peters, mais aussi de façon pratique pour la régénération solaire. La ceinture et le slip disparaissent. Pour ce dernier point, il est jugé inutile. Recherche et développement Le documentaire met en évidence l'ensemble du travail considérable sur le costume. Les designers et créatifs du film jugeaient qu'une évolution devait être faite pour le personnage principal et cela devait se voir aussi dans la costume. Colleen Atwood et Jose Fernandez ont œuvré sur celui-ci. Il ne s'agissait pas de simplement disposer d'un justaucorps, mais de chercher une définition du muscle ce qui était bien différent de la version originale de Superman (plus proche des gens qui ne faisaient pas d'exercice). L'approche est biomécanique pour un costume pratique : un exosquelette. En 2020, le spécialiste des effets spéciaux Steve Johnson publiait sur Facebook quelques photos d'essais de costumes du Superman Cage abandonné par Tim Burton illustrant l'énorme travail de R&D engagé : c'était un costume lumineux multicouches, composé d'une sculpture transparente de la musculature proche d'une couche de plexi par-dessus avec des gravures qui laissait passer la lumière (des lasers) au-travers. Paul B. Frieling respecte l'esprit du design avec le S revisité et l'allure de Cage, sans la ceinture et le slip, ce que l'on retrouvera ensuite avec le costume de Superman Cavill. Le souhait de Peters d'un Superman ne volant pas semble apparaitre dans le court-métrage et avec des sauts gigantesques avant de finalement s'envoler dans l'espace. Une vision singulière de Superman Tout n'indique pas forcément que Nicolas Cage était le choix ultime. Dans une interview accordée à Rolling Stones en avril 2022, l'acteur indiquait que si Burton ne l'avait pas casté, lui avait au contraire casté le réalisateur au détriment de Renny Harlin (Die Hard 2 en 1990, Cliffhanger en 1993, L'île aux Pirates en 1995, Au revoir à jamais en 1996) qui était également sur la liste des prétendants à la réalisation du film. Fan de Mars Attacks, il trouvait que le style de Burton répondait bien plus à sa vision de Kal-El. Par ailleurs, Burton avait fait de Batman un tel succès que Warner Bros. n'a pas eu besoin d'être convaincu de lui accorder la réalisation d'un blockbuster qui pouvait combiner les visions créatives de Kevin Smith et Tim Burton. Aligné avec le réalisateur de Batman, l'acteur revenait avec Entertainment Weekly en septembre 2017 sur la perte d'un Superman qui aurait été "dans [notre] imagination, [...] plus puissant que tous les films de Superman". I would offer that the movie that Tim and I would have made, in your imagination, is more powerful than any of the Superman movies. I didn’t even have to make the movie and we all know what that movie would have been in your imagination. That is the Superman. That is the movie. Even though you never saw it — it is the Superman Je dirais que le film que Tim et moi aurions fait, dans votre imagination, est plus puissant que tous les films de Superman. Je n'ai même pas eu à faire le film et nous savons tous ce que ce film aurait été dans votre imagination. C'est LE Superman. C'est LE film. Même si vous ne l'avez jamais vu, c'est LE Superman. Ils pensaient tout deux offrir LE Superman ultime. Les photos de Nicolas Cage ci-dessus montrent donc quelques essais de costumes à différents moments du projet entre 1996 et 1998. Et le moins qu'on puisse dire est que Cage était investi et qu'il avait une certaine allure : un costume plus moulant et mettant en avant la musculature, la cape rouge, la ceinture jaune qui disparait au fur et à mesure, un S revisité et... les cheveux longs. Pour les cheveux longs, sujet de farce et de sarcasme, il faut savoir que dans les comics des 90s Superman pouvait tout à fait avoir les cheveux longs. En commençant par le Règne des Supermen (Superman #82, 1993). Ce n'est donc une pas exception ! Une proposition de scénario pour le futur ? Une fois l'abandon acté de Superman Lives, la frénésie Superman et la volonté de Jon Peters et Lorenzo di Bonaventura restaient vives, car en 2002 c'est au tour du Superman: Flyby de J.J. Abrams de tenter sans succès de proposer un film sous la direction de Brett Ratner puis Joseph McGinty Nichol (McG). Il faudra finalement attendre 2006 et le choix de Brandon Routh pour Superman Returns pour revoir le dernier Fils de Krypton sur grand écran. Le ton et l'ambition seront alors bien différents. La proposition se rapprochera davantage du Superman de 1978 de Richard Donner et l'ensemble des concepts (designs et idées) n'aura pas la même efferverscence. Superman Lives remis sous les feux des projecteurs dans cet animé était un projet particulier et très riche. La rééalisation de Frieling nous ramène à l'époque d'une essai qui est pour beaucoup légendaire. Enfin, c'est en juillet 2013 que Zack Snyder relancera la franchise avec Henry Cavill dans Man of Steel, ouvrant l'ère du Snyderverse.
- DC Comics : Daddy's back ! (Superman est de retour, vraiment...)
La convention de New York (NYCC) qui a lieu en ce moment-même est résolument placée sous le signe des grands retours. Celui des foules pour célébrer la culture comics, tenues à l'écart en raison du COVID ces dernières années et celui de Superman dans son comics. Le Dernier Fils de Krypton revient aux manettes après avoir été effacé de son propre titre au nom d'un wokisme soi-disant progressiste. Il était temps : le 1er des super-héros va fêter ses 85 printemps en 2023 ! Supes allait être sacrifié... ? Souvenez-vous. En août 2021, Superman #32 marquait la fin de la présence de Kal-El dans son comics-titre. L'arc "The Man Who Fell" semblait initier les adieux de Kal-El à son fils et à la Terre, effaçant Superman de la ligne éditoriale de son propre titre. Il était remplacé par son fils Jonathan dans le titre Superman: Son of Kal-El aux accents wokistes assumés. DC Comics souhaitait alors mettre en place la "5G", enfin la 5e génération de super-héros pas le très haut-débit ! Un effacement pur et simple de l'ancienne génération de héros, jugés dépassés, pour les remplacer par des héros censés parler aux jeunes générations et aux minorités invisibles. Un désaveu pour les anciens fans qui avait une fois de plus divisé les amateurs du comics... Il avait alors fallu se tourner vers Action Comics pour continuer à suivre les aventures de Superman exilé sur un monde de guerres et de massacres... Mais c’était sans compter la fusion Warner Bros. Discovery qui allait impacter toute la production DC à travers chaque média : Superman allait revenir en force et ce pour ses 85 ans ! Fini le pseudo Superman woke ! Encore une sortie de Tonton Zaslav ? ... mais on aura une nouvelle série Superman en 2023 Ce grand retour était sur toutes les lèvres mais il aura fallu attendre le New York Comic Con de ce week-end pour en avoir la confirmation. Bye Bye la série gadget Son of Kal-El qui prendra fin avec son numéro 18 ; c'est en février 2023 que Superman aura droit à un retour mérité dans sa propre série mensuelle. Un conseil si vous n'avez pas lu Dark Crisis on Infinite Earths, le méga-événement secouant actuellement la ligne comics de DC, profitez de ce début d'année pour vous mettre à jour (NDLR : les premiers numéros sortiront chez Urban Comics en janvier 2023), puisque c'est l'auteur-même de cette saga, Joshua Williamson, qui écrira la nouvelle série Superman. Les crayons de Jamal Campbell "Far Sector" lui donneront vie. Williamson se dit honoré d'écrire la série phare de Superman qui devrait ramener un peu de lumière dans l'univers comics après les sombres événements survenus dans Dark Crisis. L'auteur promet une série pulp et pleine d'énergie dans des pages explosives opposant Kal-El à ses plus grands ennemis de Metropolis. Tout un programme, révélé durant le panel comics de la NYCC, avec 2023 en point d'horizon. De retour d'exil sur Warworld, Kal-El est désormais pret à renouer avec la Terre et sa famille pour reprendre sa vie de Superman tel qu'on le connaissait... Et le fait que Luthor soit en prison n'empêchera pas L'homme d'acier de croiser de nouveaux ennemis et de relever de nouveaux défis. D'autres mini-événements accompagneront le retour de Kal-El, comme la back-up story Lois and Clark 2 Doom Rising, chapeautée par Dan Jurgens lui-même et Lee Weeks aux dessins. Kal-El sera même doublement exposé puisqu’il continuera d'apparaitre dans la série Action comics qui aura droit à un nouveau format, mais sans changer de numérotation avec le numéro 1051 en janvier prochain. Power-Girl sera elle aussi réintroduite dans une back-up story en trois parties. Jonathan ne prendra donc plus la place de son père et sera relégué en 3e division. L'équipe créative de Superman: Son of Kal-El pourra boucler son histoire dans une série limitée Adventures of Superman: Jon Kent. Une voie de garage, malgré les propos enthousiastes du créateur Tom Taylor, tant les personnages retenus pour cette mini-série sont loin d'être les plus iconiques.... Un juste retour des choses ? Un reboot chez DC Comics ? Une remise à l'heure des pendules sans équivoque ? Tout ça à la fois, dirait-on, car 2023 marquera définitivement le retour du Héros de Krypton. Une actualité bouillonnante à suivre sur Planetsuperman.fr dans tous les formats rendant hommage au plus grand des super-héros. Ce n'est que le début on vous dit ! FBoivin
- Superman et Lois - Saison 3 : premiers épisodes et news !
La série Superman et Lois a été officiellement renouvelée pour une saison 3 le 14 décembre 2022 dernier. Dans les jours suivants, on attendait la révélation des premiers épisodes pour rendre l'annonce concrète alors que le tournage continue. Ensuite, pour la nouvelle année, les acteurs présenteront lors de la cérémonie des Critics choices Awards. Les premiers épisodes L'annonce a paru sur le compte Twitter d'Elizabeth Tulloch, actrice de Lois, en même temps que les premiers clichés officiels de la saison. SpoilerTV.com évoquait 15 épisodes pour la saison 3 (comme pour la saison 2), mais dans l'immédiat la chaine The CW n'a annoncé que les titres des 4 premiers épisodes. Le premier épisode de la saison 3 est intitulé Closer (Plus proche). Les trois prochains épisodes sont : S03E02 - Uncontrollable Forces (Forces incontrôlables) S03E03 - In Cold Blood (De sang-froid) S03E04 - Too Close To Home (Trop près de la maison) La saison 3 de Superman & Lois s'ouvrira quelques semaines après la défaite cuisante de Superman contre Ally Allston et en présentant le couple Clark et Lois travaillant ensemble au Smallville Gazette. Parmi les fils rouges du synopsis, la romance, la famille et l'amitié sont des axes importants de l'intrigue, tout comme l'évolution des garçons Kent s'interrogeant sur leur identité et leur but en ce monde. Les fans attendront avec impatience la nouvelle saison avec également la présence des vilains Bruno Mannheim et Lex Luthor. Bonne année ! Pour fêter la nouvelle année, la Critics Choice Association (CCA) a annoncé le 6 janvier dernier que Superman/Tyler Hoechlin et Lois Lane/Elisabeth Tulloch feraient partie des présentateurs de sa 28e cérémonie annuelle sur la chaine The CW. La CCA est la plus grande organisation de critiques aux États-Unis et au Canada dans le domaine du cinéma, de la télévision et du contenu en continu. Les deux acteurs parmi d'autres vedettes remettront les Critics Choice Awards au Fairmont Century Plaza de Los Angeles le dimanche 15 janvier 2023. Le dernier fils de Krypton sera donc sur son 31 en attendant que nous puissions le voir le 14 mars pour le premier épisode !
- Superman et Lois - Saison 3 : première !
Nous avons évoqué à plusieurs reprises sur Planet Superman la série Superman et Lois renouvelée pour une saison 3. Et le moins que l'on puisse dire est que nous étions dans l'expectative car, le 29 novembre, The CW n'avait pas officialisé la date de la première de la saison 3, pourtant en cours de tournage. C'est finalement chose faite le 14 décembre dernier ! The CW annonce les dates de diffusion... La chaine américaine annonçait le 29 novembre dernier les dates de diffusion des séries à la midseason (en mi-saison, généralement sportive). Redémarreront à partir de janvier 2023 : Walker (12 janvier), All American (28 janvier), The Winchesters (24 janvier), Kung fu (9 février), etc. Mais alors que le tournage est lancé depuis des mois avec un nouveau vilain Bruno Mannheim, chef de l'Intergang et un nouveau Jon Kent, que Tyler Hoechlin assurait la promotion lors du New York Comic Con et que la série est récompensée aux Saturn Awards, nous n'avons pas de date de première pour Superman et Lois chez The CW ! ... mais Superman and Lois reste alors un mystère Un flou règne depuis des mois. Les rumeurs d'annulation circulent en coulisses avant un accent particulier depuis la prise de contrôle par David Zaslav et Warner Bros. Discovery. En effet, le CEO souhaite rationaliser le fonctionnement de la multinationale. La chaine The CW est donc passée entre les mains de Nexstar Media Group à 75% le 15 août dernier, Warner Bros. Discovery et Paramount Global passant de 50% à 12,5 % chacun. Les changements de direction ont eu pour effet "immédiat" de clore l'Arrowverse. La stratégie de Nexstar est de toucher un large public d'adultes de 18 à 49 ans. Par conséquent, il était logique pour Perry Sook, CEO de Nexstar, de se concentrer sur les programmes porteurs comme Walker, Superman et Lois et Kung fu. On comprend alors l'annonce du renouvellement de ces séries pour une saison supplémentaire et la fin de séries comme The Flash (la 9e et dernière saison de la série centrale du Arrowverse), Stargirl, Riverdale ou encore Nancy Drew. Le flou est aussi à comprendre du fait que sa stratégie est différente de celle de The CW dont l'audience médiane est autour de 58 ans. Elle doit solder les engagements actuels 2022-2023 de la chaine acquise avant de mettre en place sa propre stratégie. L'affaire se complique avec l'arrivée du duo James Gunn/Peter Safran, patrons du DC Studio et en charge de la structuration du plan de 10 ans de DC : comment alors structurer l'apparition des figures de la Trinité ? Comment donner un nouvel élan à DC ? etc. jusqu'à l'annonce du reboot DC ces derniers jours. On risquait d'avoir encore du mouvement après le 29 novembre, car seule restait l'annonce non officielle relayée par SpoilerTV.com : 15 épisodes pour la saison 3 qui démarrerait le 18 janvier. Enfin, c'est officiel ! Mais voilà, la date de sortie annoncée officielle est tombée le 14 décembre 2022, date de la mort de Superman Cavill. Le même jour, Elizabeth Tulloch actrice de Lois a posté sur Twitter l'annonce de la saison 3. Initialement envisagée en janvier comme la saison, la série sera diffusée à partir du mardi 14 mars 2023. En effet, la chaine souhaite conserver le créneau horaire habituel du mardi 20h pour la diffusion. Occupé actuellement par The Winchesters, il était impossible pour Superman et Lois de trouver sa place. Seule solution : la terminer et diffuser ensuite Superman et Lois dans sa case préférentielle. On peut aussi se demander si le flou autour du plan de DC Studios et la place d'Henry Cavill ne pourraient pas expliquer aussi le silence de communication entre le 29 novembre et le 14 décembre. Mais ce n'est qu'une hypothèse... Synopsis de la saison à venir L'actrice a également publié les premières photos officielles en lien avec le synopsis. D'après The CW, la saison 3 de Superman & Lois s'ouvre quelques semaines après la défaite cuisante de Superman contre Ally Allston. Clark (Hoechlin) et Lois (Tulloch) travaillent maintenant ensemble au Smallville Gazette et profitent de la vie de la petite ville. Mais le bonheur romantique des Kent ne fait que mettre en lumière à quel point "le secret" peut être isolant, alors que Chrissy (Sofia Hasmik) lutte pour trouver un équilibre entre un nouvel intérêt amoureux et son amitié avec Lois. Cependant, l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée de Lois est mis à l'épreuve lorsqu'une mission d'infiltration révèle un ennemi mortel qui promet de changer la famille Kent à jamais. Superman remuerait ciel et terre pour sa famille, mais avec un méchant aussi impitoyable, même cela pourrait ne pas être suffisant. Pendant ce temps, les garçons Kent sont tirés dans des directions opposées, Jordan (Alex Garfin) découvrant ce que signifie vraiment une identité de super-héros et Jonathan (Michael Bishop) cherchant un but au-delà du terrain de football. Au milieu de tous ces bouleversements, John Henry (Wolé Parks) est hanté par le passé de son doppelgänger, ce qui entraîne des conséquences dangereuses pour lui et Natalie (Tayler Buck). Lana Lang (Emmanuelle Chriqui) et Kyle (Erik Valdez) redéfinissent leur famille après la séparation, tandis que Sarah (Inde Navarrette) explore ce que l'avenir lui réserve, à elle et à Jordan, maintenant qu'elle connaît la vérité sur ses pouvoirs. Ayant appris à ses dépens que personne d'autre ne peut travailler avec Superman, le général Samuel Lane (Dylan Walsh) reprend son poste au ministère de la Défense, mais doit faire face à son propre conflit en travaillant avec son petit-fils, Jordan. Le vilain est en principe Bruno Mannheim et certaines rumeurs évoquent également la présence de Lex Luthor. L'acteur incarnant le vilain dans la série Supergirl, Jon Cryer, confirmait dans un échange sur Twitter qu'il avait été informé de la recherche et du casting d'un autre acteur pour jouer ce rôle. Pour info, les gens de DC ont été très sympas et m'ont prévenu que la série allait prendre une autre direction pour le personnage avant de commencer à chercher. La plupart du temps, les acteurs apprennent ce genre de choses quand elles sortent dans les revues spécialisées. Je suis reconnaissant qu'ils aient eu la classe de le faire. Affaire à suivre... Et rendez-vous en mars pour le premier épisode !
- George Reeves, bon anniversaire!
Le 5 janvier 2023, c'était l'anniversaire de George Reeves. Nous honorons sa mémoire en vous présentant l'homme derrière la cape, dont la mort reste à ce jour encore un mystère ! George Reeves a incarné Superman sur grand écran dans le film de 1951 Superman and the Mole Men, puis sur le petit écran de 1952 à 1958 dans la série TV Adventures of Superman. La connexion avec ses fans était si puissante qu'il se sentait pris au piège, étouffé par le rôle et perdu dans le sens où sa carrière était terminée, tout en ignorant l'impact qu'il avait et continuerait d'avoir pour les années à venir. Dans une interview de 1956 avec l'Akron Beacon Journal, George a révélé : "Le seul hic en jouant Superman, c'est que j'ai du mal à trouver d'autres rôles. La plupart des producteurs de films pensent que je suis trop étroitement identifié à Superman, alors ils ne m'utiliseront pas". Héros de guerre avant d'être un super héros à l'écran ! En 1943, il décide de la mettre entre parenthèses sa carrière d'acteur en s'enrôlant dans l'armée américaine. Il s'est enrôlé sous son propre nom et n'a pas évoqué le fait qu'il était acteur. "Vous savez ce que les gens pensent des acteurs. Je n'ai pas demandé de service spécial alors j'ai suivi les autres. C'était bien pendant un moment. Puis un des hommes m'a vu sur une photo et tout le monde m'a demandé pourquoi je ne leur avais pas dit que j'étais acteur. C'était bien aussi, sauf qu'ils ont commencé à me donner un travail spécial en tant qu'acteur. Je faisais mon travail habituel le jour et je donnais souvent un spectacle le soir. Cela aurait pu être bien, sauf que je ne pouvais pas bien faire les deux emplois, alors j'ai demandé qu'on m'affecte à l'un ou à l'autre, là où je me situe le mieux." Cependant, lorsqu'il est revenu trois ans plus tard, l'industrie du cinéma avait changé. Après la guerre et au fil des années, il semblait que les rôles offerts à George devenaient moins nombreux. Superman en fin de carrière Lorsque la décision a été prise de produire la série Adventures of Superman, George a auditionné et a été choisi pour le rôle de Superman, l'idée étant qu'il apparaîtrait dans le film de 1951 Superman and the Mole Men, qui deviendrait un épisode en deux parties de la série. "When he took on the role of Superman" et à quelques exceptions près, sa carrière cinématographique pris fin à ce moment-là. "Bienvenue au fond du tonneau !" Cette phrase ci-dessus prononcée à l'actrice Phyllis Coates, qui jouait la journaliste Lois Lane, était la première réponse de George à l'acceptation du rôle de Superman. Au départ, c'était à contrecœur que Reeves jouait le rôle de Superman, déclarant au St. Louis Post-Dispatch : J'ai dit : 'Superman, qu'est-ce que c'est ?' J'avais entendu parler de la bande dessinée, mais c'est tout ce que je savais. Alors j'ai dit : 'Pourquoi pas ? Nous avons fait un lot de 25 photos et c'est devenu amusant. Maintenant, c'est toute une carrière'. Il ajoutait au Washington Free Press : Il faut s'habituer à se moquer de soi et rire un peu de soi. Au début, je n'étais pas trop sûr [de faire la série], mais tout acteur aime sa propre série, même si cela signifie s'identifier à un personnage. J'ai donc accepté le poste et la série a grandi comme Topsy. "C'est une sorte de conte de fées", a déclaré George à propos de Superman au Press-Telegram Long Beach. Pour les enfants Lors du tournage de Superman and the Mole Men en 1951, George déclarait à l'Independent Long Beach : Notre idée est de donner aux enfants un bon divertissement sans tous les tripes, le sang et le sang. Nous pensons que la série devrait aussi leur apprendre quelque chose. C'est pourquoi j'ai décidé de faire ça. À TV Radio Life, il ajoutait : Dans Superman, nous sommes tous soucieux de donner aux enfants le bon type de spectacle. Nous ne faisons pas trop de violence. Une fois, pour une grande scène de combat, plusieurs des meilleurs lutteurs de la ville ont réalisé une grande bagarre. Elle a été jugée trop brutale par les sponsors et les producteurs, elle a donc été atténuée. Nos scénaristes et les sponsors ont des enfants et ils font tous très attention à faire des choses dans la série qui n'auront aucun effet négatif sur le jeune public. Nous essayons même, dans nos scénarios, de transmettre des messages doux de tolérance et de souligner que la couleur, la race et les croyances religieuses d'un homme doivent être respectées. L'un des grands intérêts de George à l'époque de la série était de travailler pour les enfants défavorisés, avec ses amis Henrietta et Natividad Vacio, du Mambo Club. "Il y a environ deux ans", a-t-il raconté à TV Radio Life dans une interview en 1954, "lorsque j'étais au cinéma, Natividad, qui est une amie proche, me parlait des jeunes de l'école. Elle a mentionné que personne n'était jamais venu les voir alors elle m'a demandé si je voulais venir leur parler. J'ai dit que j'en serais ravi. Je parlais la langue espagnole, ce qui est probablement unique pour un Irlandais comme moi. Quoi qu'il en soit, j'ai apporté ma guitare et Natty et moi avons non seulement parlé aux garçons et aux filles, mais nous avons également organisé un spectacle pour eux". Dans cette même interview, George racontait que les questions les plus fréquentes des enfants concernaient ses séquences de vol. Aux enfants plus âgés, il expliquait que les séquences de vol étaient réalisées grâce à une "plate-forme élaborée" plutôt qu'à des câbles. "Nous avons jeté les fils quand je suis tombé une fois de 30 pieds", a déclaré George. "Quant à mes sauts, que je fais toujours, j'ai expliqué qu'ils se faisaient à l'aide d'un tremplin d'où je faisais mes plongeons. Je n'ai pas dit que j'atterris habituellement dans un filet. Parfois, je rate le filet, mais il y a toujours deux ou trois Supermen qui s'échauffent au cas où je ne sortirais pas trop bien d'un plongeon. Je fais toutes mes cascades moi-même, qui consistent à passer à travers les fenêtres et les murs et, bien sûr, à sauter. Le plus haut saut que j'ai jamais fait était de 20 pieds. Pour garder la forme physique, je fais du tumbling (gym acrobatique) et de la gymnastique suédoise, principalement pour apprendre à tomber sans me faire mal". Savoir garder l'image de Superman en dehors de l'écran George Reeves était également préoccupé par l'image de Superman, comme il le déclarait au St. Louis Post Dispatch : "Le fardeau n'est pas léger. En fait, c'est une responsabilité effrayante. Je ne peux jamais aller dans un bar ou fumer une cigarette, car Superman ne fait pas ces choses là. Et je ne peux pas me disputer en public. Et comme les champions de boxe, je suis toujours assailli par un personnage qui veut se vanter d'avoir poussé Superman". Son contrat avec Superman prend fin En décembre 1957, la nouvelle parvint aux médias et au public que le contrat de George Reeves pour Adventures of Superman avait pris fin et que la série elle-même touchait à sa fin. À l'époque, il déclare au Los Angeles Times qu'il espérait passer à la réalisation et, lorsqu'on lui a demandé s'il s'était ou non "vendu" en assumant le rôle de L'homme d'acier, il répondait : «Comment un acteur affamé peut-il se vendre? Je ne faisais rien quand cette chance s'est présentée. De mon point de vue, un acteur qui travaille est un bon acteur, peu importe ce qu'il fait. » Hollywoodland Adventures of Superman a pris fin en 1958 (le tournage ayant pris fin l'année précédente), et la vie professionnelle de George fonctionnait plus ou moins sur place. Il ne se passait pas grand-chose. Les projets qu'il espérait développer ont échoué et sa vie personnelle a été remplie d'agitation. Sa biographie décrit la situation ainsi : En plus de ses problèmes professionnels, Reeves était accablé par sa relation avec son amante de longue date Toni Mannix, l'épouse d'Eddie Mannix, vice-président de Metro-Goldwyn-Mayer. En 1958, Reeves a commencé une relation avec une jeune mondaine de New York, Léonore Lemmon. Quand il a rompu sa romance avec Mannix, elle était furieuse et a commencé à harceler le nouveau couple, obligeant Reeves à demander une ordonnance restrictive contre son ancienne amante. Le 16 juin 1959, Reeves a été retrouvé mort dans sa chambre d'une blessure par balle à la tête. Il avait 45 ans. La police a jugé sa mort comme un suicide, mais des rumeurs ont rapidement fait surface selon lesquelles Reeves avait été assassiné. Bien que Lemmon et Mannix aient tous deux été soupçonnés d'avoir tué Reeves, aucune arrestation ni condamnation n'a été prononcée. Sa mort reste entourée de mystère. Et le débat à ce sujet n'a cessé depuis... Pour plus de détails sur la vie de George Reeves, nous vous invitons à voir le film Hollywoodland réalisé par Allen Coulter et sortie en 2006 : Synopsis : 16 juin 1959. L'acteur George Reeves (Ben Affleck), l'héroïque homme d'acier du feuilleton télévisé Les Aventures de Superman, est abattu d'une balle dans sa maison des collines de Hollywood. Il laisse derrière lui sa fiancée, la jeune starlette Leonore Lemmon (Robin Tunney), et des millions de fans sous le choc. Malgré les circonstances étranges de sa mort, la police clôt aussitôt l'affaire, mais la mère de George, Helen Bessolo (Lois Smith), n'est pas décidée à s'en tenir là. Elle engage un détective privé, Louis Simo (Adrien Brody). Celui-ci découvre que Reeves entretenait une liaison avec Toni (Diane Lane), l'épouse d'Eddie Mannix (Bob Hoskins), un cadre haut placé chez MGM, et que cela pourrait bien être la clé du meurtre... L'enquête de Simo va le conduire dans l'envers du décor de Hollywood et il va se rendre compte que la justice y règne plus sur les écrans que dans la vie. L'affaire implique beaucoup de monde et il n'en sortira pas indemne. George Reeves avait des secrets… Derrière l'icône, se cachait un homme complexe qui a donné sa vie à Hollywood de plus d'une manière. Le film narre deux histoires en parallèle : la vie de George Reeves, à travers des flashbacks uniquement, et l'enquête menée par Simo.
- Review Superman/Batman Tome 2
Et c'est en ce mercredi que nous terminons notre review du run Superman/Batman de Jeph Loeb avec les numéros #14 à 26 ! Dans une réalité alternative, Superman n'a pas été recueilli par les Kent et le meurtrier des parents de Bruce Wayne est assassiné. Cela implique que les deux héros ont été élevés par trois personnes : Lord Éclair, Cosmic King et Saturn Queen. Ces derniers ont fait de nos deux héros de véritable tyrans ! Dans cette réalité, la Ligue des Justiciers n'existe pas, mais Green Arrow ou encore Wonder Woman tente de se dresser contre "les jumeaux Hitler". Wonder Woman va tenter de se dresser contre Superman et Batman en demandant de l'aide à l'Oncle Sam, véritable symbole de courage. Le récit se poursuit avec de nombreux voyagent dans le temps afin de rétablir l'ordre des choses. Ainsi le lecteur va croiser Jonah Hex, Kamandi ou encore la Légion des Super-héros ! Les situations vont alors s'enchainer et s’accélérer pour arriver à la conclusion. On enchaine avec "La fille d'Acier" ou l'ont suit Kara qui tente de se débrouiller toute seule en tant que Supergirl. Bien sûr, Superman veille au grain et Batman la surveille de loin, mais les deux acolytes ne sont pas les seuls à surveiller Kara... Enfin le chapitre "Vengeance" nous invitent, une fois de plus, à visiter des réalités alternatives pour partir à la rencontre des Maximums, Bizzaro ou encore Batzarro... Conclusion : C'est toujours un plaisir de suivre les aventures de ce tandem de choc, même si parfois certains éléments sont assez répétitif et manque de clarté. Néanmoins, la suite des aventures de Kara apporte un peu de souffle, même si là aussi, on reste un peu sur notre faim. Les dessins sont toujours agréable et fluide d'une façon générale. Superman/Batman Tome 2 Éditeur : Urban Comics Auteur : Jeph LOEB Dessinateurs : Michael TURNER / Ed. McGUINESS / Carlos PACHECO / Ian CHURCHILL... 336 pages Sortie le 04 mars 2016 ISBN : 9782365778329 Contient : Superman/Batman #14-26. Prix : 30€ Résumé : Un beau jour, le monde se réveille sous le joug de ses plus grands héros : Superman et Batman ! L'humanité n'a plus qu'un choix : obéir ou périr… Comment en est-on arrivé là ? Et reste-t-il un seul adversaire capable de s'opposer à ce dangereux tandem ? Quand le plus fabuleux des duos devient les pires tyrans imaginables, le seul espoir se trouve désormais entre les mains de la princesse amazone, Wonder Woman ! On se quitte avec la traditionnelle galerie photos (cliquez pour visualiser chacune d'elles) !
- Les ennemis de Superman : Imperiex
La rédaction de Planet Superman a ouvert la boite de Pandore en lançant une série d'articles sur les "vilains", les "méchants", les ennemis de Superman. Ce que vous avez toujours voulu savoir ou en tout cas quelques informations choisies sur les personnages antagonistes de Kal-El ? La liste des vilains s'allonge ce lundi après Metallo, Parasite, Brainiac, Manchester Black, Livewire, Intergang, Riot, Lobo, Bizarro, Mongul et Doomsday. Ce lundi, nous abordons Imperiex ! Au centre (c) Garcia Lopez et Breet Breeding IMPERIEX Nom : Imperiex, Lord Imperiex Type : Alien , entité cosmique Pouvoirs : - Vol, super force, rapidité et endurance, - Pouvoirs extra sensoriels, - Invulnérabilité, longévité et immortalité. Créateurs : Jeph LOEB et Ian CHURCHILL Première apparition : Superman #153 (2000) Les origines de l'antagoniste Imperiex est à l'origine un ennemi de Mongul, qui pour faire face à la menace Imperiex est obligé de faire appel à Superman. En effet, le vilain souhaite détruire l'univers entièrement afin d'en rebâtir un nouveau. Suite à un combat où la force brute et frontale sont inefficaces, Superman est contraint de détruire la machine d'Imperiex. Cela lui permet de le stopper pour l'instant, car s'il a remporté cette bataille, l'épilogue de l'épisode démontre que la guerre face à cet ennemi est loin d'être terminée. Annotations Kandoriennes Vilain avec les mêmes motivations que la plupart des ennemis intergalactiques Intérêt résidant dans le fait que Superman faut équipe avec Mongul L'idée de scénario de NCK : Imperiex constituerait une menace extraterrestre liée à Mongul, mais dans un film complet, ce serait compliqué. Cela correspondrait éventuellement à une sous-intrigue. Joseph Ali
- Peut-on continuer l'univers DC au cinéma sans le Superman d'Henry Cavill ?
Le 15 décembre 2022 est le jour où les fans du Superman d'Henry Cavill ont vu leur espoir de son retour au cinéma exploser telle la planète Krypton ! Quand la nouvelle tombe Sur son compte Instagram, Henry Cavill nous informe : Finalement, je ne reviendrai pas dans le rôle de Superman. Cette décision n'est pas la plus facile à vivre, mais c'est la vie, Revêtir la cape est pour moi terminé, mais ce que Superman représente ne le sera jamais. Ça a été un voyage amusant avec vous tous. Les studios m'avaient dit d'annoncer mon retour en octobre, avant qu'ils ne m'embauchent. Indique-t-il dans son communiqué, qui prouve qu'il s'agit d'une décision soudaine suite à la construction du plan de 10 ans de films DC que nous préparent James Gunn et Peter Safran depuis leur arrivée à la tête de la branche DC films de Warner Bros. Discovery au mois d'octobre 2022 également. A ce propos, James Gunn communique aussitôt sur Twitter pour clarifier ses intentions et informe : Peter et moi avons une ardoise DC prête à l'emploi, dont nous ne pourrions pas être plus ravis ; nous pourrons partager des informations passionnantes sur nos premiers projets au début de la nouvelle année. Gunn indique ensuite : Parmi ceux sur l'ardoise se trouve Superman. Dans les premières étapes, notre histoire se concentrera sur une partie antérieure de la vie de Superman, donc le personnage ne sera pas joué par Henry Cavill. Il est clair à présent que lorsqu'il nous a informé préparer un plan de 10 ans de films DC, raconter une nouvelle histoire avec un nouveau Superman autre qu'Henry Cavill derrière la cape rouge était une possibilité à ne pas prendre à la légère. Depuis que David Zaslav est arrivé en tant que Président de Warner Bros. Discovery au mois de mai 2022, en voyant les chiffres des box offices, il a tout de suite voulu réintégrer les personnages du Snyderverse. Le film de Black Adam, The Flash ainsi que les suites de Aquaman et Shazam! sont aussitôt partis en reshoot pour intégrer le Superman d'Henry Cavill, le Batman de Ben Affleck et la Wonder Woman de Gal Gadot. Nous avions déjà pu apprendre au mois d'octobre le retour d'Henry Cavill en Superman via son communiqué privatisé sur son compte Instagram et vu son caméo en scène post-générique dans le film de Black Adam au mois de novembre, qui nous annonçaient bien que le Superman d'Henry Cavill était bien de retour pour la suite. Soudain, en ce mois de décembre, James Gunn annule tout ce qui était en train de se préparer et pour son futur plan de 10 ans de films DC, nous nous retrouvons donc sans le Superman d'Henry Cavill et certainement plus les reshoots réalisés dans les prochains films avec les autres personnages de la Trinité. Pourquoi dans cette nouvelle histoire, le Superman d'Henry Cavill ne peut-il pas avoir aussi sa place ? Cavill et la trilogie Snyder dans le DCEU En 2013, le DCEU commence avec le film Man of Steel nous présentant la naissance de Kal-El, la destruction de Krypton, son arrivée sur Terre, sa vie aux côtés de ses parents adoptifs Jonathan et Martha Kent, la découverte de ses super pouvoirs, sa rencontre avec Lois Lane, son combat contre Zod envahissant la Terre et faisant de lui Superman pour se terminer avec son intégration au Daily Planet. Le Superman interprété par Henry Cavill est né avec ce film. Ensuite en 2016, l'histoire du Superman d'Henry Cavill se poursuit avec le film Batman v Superman: Dawn of Justice (BvS, en Ultimate Edition), qui va traiter des répercutions d'un dieu parmi les hommes face à Lex Luthor et Batman. On assiste dès le début à la mort du célèbre photographe Jimmy Olsen, au développement de la relation amoureuse entre Lois et Clark pour finir par la naissance de la Trinité et aussitôt la mort de Superman face à Doomsday. Pour finir, après le film Suicide Squad et le film de Wonder Woman, nous arrivons à un dernier film centré sur le Superman d'Henry Cavill, le plus grand et plus long film de super héros jamais réalisé, Zack Snyder's Justice League (ZSJL). Durant quatre merveilleuses heures, nous assistons à la création de la Justice League par Batman jusqu'à la résurrection de Superman ! Résumer ces trois films aussi brutalement permet de montrer le cœur de chacun d'eux qui est donc Superman. Nous avons donc eu implicitement une trilogie Superman avec un premier film montrant sa naissance, un second nous montrant sa mort et un dernier film nous montrant sa résurrection. Le Superman d'Henry Cavill par Zack Snyder était très christique, montré les bras en croix pendant sa vie, sa mort et sa résurrection, il est le reflet de Jésus Christ. L'histoire du Christ est construite de la même manière avec aussi sa naissance, sa mort et sa résurrection. Nous pouvons donc constater que le Superman d'Henry Cavill a un début et une fin clairement définie dans une trilogie cinématographique au sein du DCEU. Compliqué dans le nouvel univers du DCU Les caméos ? Concernant ses caméos dans les films Shazam! et Black Adam, nous pouvons les voir clairement comme un hommage ou pour marquer tout simplement sa présence dans l'univers étendu et montrer que son histoire continue au-delà de celle qui nous a été contée, comme lorsqu'on apprend dans le film The Suicide Squad (Suicide Squad 2) qu'il a failli mourir une fois de plus par une balle de kryptonite tirée par Bloodsport. Pas de trilogie, mais un Flashpoint Bien sûr, rien ne pouvait empêcher après tout ça de relancer une nouvelle trilogie avec le Superman d'Henry Cavill, néanmoins il ne faut pas oublier certains détails scénaristiques vus dans les précédents films qui peuvent créer des difficultés pour commencer une nouvelle histoire comme le fait que, malgré la résurrection de Superman dans ZSJL, nous avons toujours un Clark Kent connu comme décédé depuis les évènements de BvS qui nécessiterait une pirouette scénaristique pouvant perdre le grand public et n'étant pas la meilleure formule pour démarrer une nouvelle histoire sur 10 ans. Il faut des bases saines pour commencer à raconter une histoire et le fait que finalement James Gunn préfère profiter du Flashpoint du film The Flash pour rebooter le personnage de Superman peut se comprendre dans ce sens. Maintenant, il faut juste espérer que le film The Flash clôture bien l'ère du DCEU et puisse ouvrir ce nouveau plan que James Gunn nomme à présent le DCU. Les autres films ? Concernant les autres films entre deux que sont Aquaman 2, Shazam 2 et Blue Beetle, ils permettront d'arriver en douceur vers ce nouveau plan, étant donné que le reboot ne concerne que le personnage de Superman - je l'espère -, et qu'un des avantages des films du DCEU après ZSJL est que même s'ils font partie d'un univers partagé, ils ont été construits pour se suffire à eux même. Le choix du reboot James Gunn a précisé que son reboot de Superman nous le montrerait dans ses années antérieures à celles vues avec le Superman d'Henry Cavill. Il s'agira d'un jeune Clark Kent, journaliste au Daily Planet, à Metropolis, sans revoir son origin story. Il veut donc créer quelque chose de neuf, alors mettons de côté notre déception et attendons de voir avant de juger. De plus, il ne faut pas oublier qu'à travers ce DCU, James Gunn a précisé que tous les films et séries TV depuis Batman 1966 sont liés dans un Multivers commun, comme on a déjà pu le voir dans le Arrowverse et le crossover Crisis on Infinite Earths, voire un Omnivers puisqu'il a rajouté qu'il y aurait en plus des séries animés, des jeux videos et des comics dans ce même univers. Donc nous pouvons toujours espérer avoir la suite du Snyderverse en série animée et même pourquoi pas dans 20 ans, le retour d'Henry Cavill avec ses cheveux grisonnant naturellement sur les côtés, pour nous offrir l'adaptation tant rêvée du fantastique graphic novel, Kingdom Come de Mark Waid et Alex Ross. Le plan de 10 ans de films DC de James Gunn et Peter Safran devrait être présenté au public courant janvier 2023. Jonathan Cutayar
- Interview exclusive : To be black suit or not to be ?
La sortie de Black Adam approchant, beaucoup de leaks (fuites) ont lieu actuellement...Ceci Les clans se reforment autour de questions existentielles : Quelles sont les versions canoniques qui seront utilisées pour le plan de 10 ans du DCEU ? Cavill sera-t-il de retour ? Zack Snyder est-il d’ores et déjà de retour de façon officieuse (Contrat Netflix) ? Ou au contraire est-il mis à l’écart le temps que l'univers DC retrouve de sa superbe ? Le dernier TV Trailer utilisant Steppenwolf de la version « theatrical » de Justice League, ensuite corrigé (voir notre article)… ou encore une photo mystérieuse d’Henry Cavill en Superman relance le débat ! Planet Superman a donc contacté ses correspondants Outre-Atlantique pour démêler le vrai du faux. Nous appellerons donc notre interlocuteur(-trice) R.S. (non pas comme pour Restore the Snyderverse calme-toi !). Planet Superman : Bonjour R.S., comme tu as pu le constater les débats sont relancés sur la toile et la fandom est plus que jamais divisée ! R.S. : Oui et je t’avoue que c’est extrêmement compliqué à gérer en interne. Les fans vont devoir faire des concessions s'ils veulent voir leur univers perdurer, on les écoute à un certain niveau (Steppenwolf). Personne ne sera laissé sur le carreau, mais globalement il y a des décisions sur lesquelles ils n’auront aucune influence... Qu’ils se mettent bien ça en tête. Planet Superman : Comme la couleur du costume de Superman ? Beaucoup de fans de Snyder estiment que, si le costume que Cavill porte n’est pas NOIR, alors il ne sera pas raccord avec la ZSJL (Zack Snyder Justice League). R.S. : Entre autres oui. Il est important qu’ils comprennent que, si Superman revient pour le grand public, on devra respecter ses codes d’origines. Quand les gens pensent Superman ils pensent BLEU ROUGE ET OR. C’est important pour ce qu’ils veulent réaliser en haut lieu ! NDLR: Elle n'a pas démenti Cavill ;) (oué, je sais je suis bon ! ) . Planet Superman : Mais cela ne voudra pas dire que le ZSJL n’est pas canon, n’est-ce pas ? R.S. : Exact, il faut que ce soit clair. La version 2017 est ressentie par les exécutifs comme une catastrophe industrielle. Il n’y a aucun doute que ce que Zack Snyder a mis en place est la version la plus aboutie, détaillée et cohérente pour mettre en place une continuité logique ! C’était ça ou le reboot total ! Planet Superman : Donc un reboot a été envisagé ? R.S. : Pas vraiment. Faut comprendre comment fonctionne l’industrie. Quand Discovery fusionne, ils récupèrent et rachètent tous les actifs de Warner Bros. et DC. Même si certains produits étaient en fin d’exploitation, ils représentaient de gros investissements et surtout une belle manne artistique ! Faire un reboot de ces œuvres revenaient à jeter tous ces millions de dollars à la poubelle sans aucune garantie de succès pour la nouvelle version… De plus, des films intégrants des aspects de ces actifs étaient en cours de production. Ils ont été éradiqués ou lourdement modifiés pour coller au plus près du plan décidé en haut lieu bien avant la fusion. Planet Superman : Donc, l’œuvre de Snyder est la base du nouveau Plan ? R.S. : Ceux qui refusent cette idée ne comprennent pas ce qui est en train de se passer… Planet Superman : Quid des visions de Nightmare qui semblent être le point de divergence au sein du public ? R.S. : Comme tu viens de le dire, il s’agit de visions non pas d’extraits d’un futur film… Et c’est là que réside la marge de manœuvre que nous avons dans l’écriture et les choix que nous faisons. Ce qu’il nous a été raporté, c’est que les scènes épilogues sont issues du cauchemar de Bruce, mais aussi des visions de Cyborg. Il s’agit donc d’une vision hypothétique du futur, pas des scènes de Justice League 1 et Justice League 2. Une partie des visions viennent des fluctuations temporelles (donc modifiables) créées par Flash et dont Bruce est victime. Ceci vous le comprendrez dans le film Flash à venir. Et d’autres viennent de boites-mères à qui on ne peut pas faire totalement confiance, car elles ne sont là que pour créer le chaos et les ténèbres… Elles (les visions) sont plus des probabilités informatiques décodées par Cyborg qui rappelez-vous au moment de ressusciter Superman tente d’arrêter le processus… Donc, nous allons nous engouffrer dans ces théories, mais aussi profiter du caractère hypothétique pour essayer d’altérer positivement ces visions de cauchemar. Il faut savoir qu’au moins une fois par semaine on nous demande de réécrire des scènes et cela donne à chaque fois droit à des reshoots. Seulement 20% d’entre eux ont fuité dans la presse… Planet Superman : Donc, du coup, les scènes en costume noir deviennent hypothétiques et non pas canoniques ? R.S. : Exact. Elles sont un marqueur dans le temps, mais un temps qui est fragilisé par les événements du film Flash... Comme je t’ai déjà dit la dernière fois toutes les versions coexistent et personne ne sera lésé. Mais si les fans commencent à chipoter pour une couleur de costume d’un futur hypothétique, on ne s’en sortira plus ! Planet Superman : Donc, un retour du costume en couleur ne décanonise pas le Snyderverse mais ne canonise pas pour autant la version de 2017 ? R.S. : La correction faite ces derniers jour sur le spot TV démontre ce que le nouveau régime pense de la version de 2017. Donc, oui tu as raison, ça ne décanonise pas la version de Snyder, mais ça ne canonise certainement pas la version de 2017 non plus ! Propos recueillis et traduits par Cyril Morpheus .
- Review Superman/Batman : Le trésor
Poursuivons notre review sur le tandem Superman/Batman avec les numéros #7-13 toujours scénarisés par Jeph Loeb. La suite des aventures du tandem commence quand Batman fouille les débris d'une météorite kryptonienne dans l’océan quand il découvre un étrange vaisseau. La personne qui se tenait à bord de ce vaisseau n'est autre que Kara Zor-El, la cousine de Superman ! Si Batman reste sceptique face aux dires de cette jeune fille et de son histoire bien trop parfaite, Superman ne se considère plus comme orphelin et décide de prendre sa cousine sous son aile. Mais voilà que Wonder Woman décide d'emmener Kara sur Themyscira afin de lui offrir un entrainement avec Artémis, l'une des plus féroces guerrières amazones. C'est alors que surgit Doomsday via un Tunnel-Boom ! C'est sur l'île du Paradis que nos héros vont devoir combattre l'abomination qui a vu son A.D.N modifié par un savant de Darkseid, ce qui fait que ce dernier n'est en réalité qu'un Animat et qu'il n'est pas réellement vivant. Mais pourquoi Darkseid a t-il envoyé ce clone sur Themyscira ? Pour faire diversion tout simplement ! Car tandis que Wonder Woman, Superman et Batman combattaient les Animats, un autre Tunnel-Boom fut ouvert pour capturer Kara ! En comprenant cela, Superman décide de partir sur Apokolips afin de sauver sa cousine des griffes du terrible Darkseid ! Mais avant de franchir les portes de l'enfer, la Trinité va demander de l'aide à Big Barda qui tente aujourd’hui de vivre une vie normale sur Terre. Sans attendre, Big Barda accepte de les aider et c'est ainsi que grâce à sa boite-mère, les quatre coéquipiers débarquent sur Apokolips via un Tunnel-Boom ! Big Barda et Wonder Woman vont devoir lutter contre les Folles Furieuses de Mamie-Bonheur, tandis que Batman va devoir échapper aux Molosses. De son coté, Superman va directement se rendre auprès de Darkseid qui tient entre ses griffes Kara. Ce dernier laisse le choix à Kara de partir, mais son esprit est corrompue et elle refuse de suivre L'homme d'acier. Un combat éclate alors entre les deux. Grace à un stratagème conçu par Batman, Darkseid se voit contraint de libérer Kara de son emprise et c'est ainsi qu'ils repartent tous sur terre et plus précisement sur Themyscira ou Kara sera soigné par la technologie de la boite-mère, mais aussi par le savoir des Amazones. Une fois sur pied, Superman prend Kara sous son aile et décide de lui donner son costume de Supergirl. Conclusion : La suite du tandem s’avère excellente. La nouvelle introduction de Kara Zor-El est efficace et la trame narrative est globalement assez intéressante. Les passages sur Themyscira ou encore sur Apokolips sont riches en actions et s’avèrent très prenants. Les dessins de Michael Turner sont modernes et très fluides, notamment dans les scènes de combats. Une lecture que Planet Superman vous recommande donc vivement ! Retrouvez les numéros #7-13 dans le titre Superman/Batman Tome 1 chez l'éditeur Urban Comics Auteur : Jeph LOEB Dessinateur : Michael TURNER 336 pages Sortie le 09 janvier 2016 ISBN : 9782365778220 Contient : Superman/Batman #1-13 Prix : 30€ Résumé : Superman et Batman sont depuis leurs débuts les plus grands protecteurs que l'humanité ait connus, mais lorsque Lex Luthor, l'ennemi juré de L'homme d'acier, devient président des États-Unis, ils sont déclarés, sur son ordre, « ennemis publics n°1 » et doivent échapper à leurs anciens alliés de la Ligue de Justice ! Et quand la cousine de Superman atterrit sur Terre, les forces de Darkseid convoitent de près cette nouvelle « arme vivante » kryptonienne ! On se quitte avec la traditionnelle galerie photos (cliquez pour visualiser chacune d'elles) !
- James Gunn et Peter Safran : le plan se dévoile...
Puisqu'on vous dit que le Snyderverse n'est jamais parti... Une première présentation en public Les médias américains du net n'ont pas tardé à se faire l'écho des déclarations des deux nouveaux big boss de DC Studios. Le site The Hollywood Reporter (THR) nous relate que les deux hommes ont fait une visio-conférence jeudi avec David Zaslav, CEO de Warner Bros. Discovery. Ce dernier en a profité pour introniser officiellement ses deux poulains en des termes élogieux. Mais il a aussi toujours annoncé qu'il souhaitait voir un univers unique et interconnecté décliné sur tous les supports visuels, une recette de Marvel qui a fait ses preuves. Et Peter Safran de renchérir : Nous avons saisi l'opportunité unique de raconter une seule grande histoire interconnectée. Une grande et belle histoire déclinée au travers des films, de la télévision, des jeux et de l'animation. Deux voix pour un même discours Son binôme James Gunn complète la déclaration : La raison pour laquelle je fais ce nouveau job ? Parce que je suis persuadé que Peter et moi, nous pouvons faire de l'univers DC une oeuvre immense et glorieuse qu'il mérite et aurait du être. On vient de passer les deux dernières semaines avec les meilleurs conteurs d'histoires que vous pourriez réunir dans l'industrie, les meilleurs auteurs pour commencer à mettre en forme un plan de 8-10 ans sur ce que vous allez voir au cinéma, à la télévision et dans l'animation concernant tous ces personnages incroyables. Il a plus tard réaffirmé son goût pour les personnages obscurs et méconnus tels que Metal Man ou Bat-Mite, mais il n'en oublie pas pour autant les héros emblématiques de la marque : J'adore Superman et Batman. J'adore leur interaction et la façon qu'ils ont d'être à la fois très similaires et à l'opposé l'un de l'autre. Gunn termine sa visio en s'adressant à l'homme à qui il devra rendre des comptes, David Zaslav : Je sais que tu fais tout ça par amour des personnages et de toutes les possibilités qu'ils offrent et de l'espoir qu'ils portent. Tu nous l'as très bien fait comprendre dès le départ et c'est ce qui nous a décidé, nous a motivé. Alors du fond du cœur, merci. Du déjà vu ? Reprendre la recette de Marvel, ce n'est pas ce que l'ancien régime voulait déjà faire en adoptant le ton humoristique de la crèmerie d'en face ? Avec le succès que l'on connait ? James Gunn, 56 ans, transfuge de Marvel, tient à rassurer les fans. Le site britannique Daily Mail rapporte que le trublion à l'origine des Gardiens de la Galaxie et du plus récent, mais non moins clivant Peacemaker, annonce une approche se démarquant de Marvel Studios et de son univers cinématographique étendu. Alors que les intrigues des personnages Marvel sont tissées dans divers fils narratifs, apparaissant et disparaissant au gré des nombreuses histoires des films et séries, Gunn et Safran vont se concentrer sur une seule et même histoire déclinée sur tous les supports. Cette nuance semble souligner l'ambition des deux hommes, tout en appuyant une touche spécifique pour se démarquer de la concurrence. Un travail gigantesque de réflexion et de rédaction est nécessaire pour accoucher d'une bible régissant le (re)nouveau (du) DC Universe (DCU). Un cahier des charges pesant pour les réalisateurs des projets à venir ? Et quid de la liberté créative laissée à ces mêmes réalisateurs ? Il est trop tôt pour le dire. Et nous jugerons sur place. Mais les deux hommes n'ont pas le droit à l'erreur. Ils ont tout deux signé un contrat de quatre ans et devront convaincre très vite, car Zaslav ne tolérera aucun échec. Demandez à Batgirl... Un menu à 8-10 plats, mais lesquels ? Cette visio pleine de bons sentiments et de déclarations enflammées est aussi envisagée comme un outil de communication. Après avoir rassuré les investisseurs lors du Q3, David Zaslav s'adresse à son public et tente d'apaiser les craintes de ceux connaissant surtout James Gunn pour ses pitreries visuelles au goût douteux. Zaslav a publiquement renouvelé sa confiance en ces deux hommes en les introduisant lors de la conférence... et en nous appelant à en faire de même. Il a toujours dit "Regardez ce que l'on fait" : un Black Adam recolorisé pour coller à l'esthétique de Zack Snyder et au ton humoristique revu à la baisse ; Cavill et Affleck de retour pour plusieurs films et apparitions ; Snyder en point de mire et impatient de retrouver en plateau avec Henry Cavill, son Superman de toujours ; un Jason Momoa extatique à la perspective de revoir le Maestro (voir l'article de Cine Comics France sur notre site)... Aucun projet n'a été officiellement annoncé pour 2024 (la suite de The Joker ne faisant pas partie de l'univers partagé DCU). Même si Henry Cavill nous a mis en appétit avec le retour de son Superman plein d'espoir et de joie de vivre et que les rumeurs du web nous annoncent un Deathstroke opposé à Batman dans son film-titre, rien de concret n'est venu étayer les déclarations du trio de décideurs chez Warner. Pas de réalisateur annoncé et encore moins de date réservée pour la sortie des projets à venir. Il est encore trop tôt. Laissons les travailler. Il nous reste à théoriser et espérer, à l'instar du site ScreenRant qui extrapole sur la signification du retour de Cavill pour un éventuel Justice League 2 (JL2). Nicolas Aya, auteur de l'article, est confiant en la capacité de DC Studios de raconter des histoires individuelles propres aux héros emblématiques de l'univers étendu. Il salue le retour de l'acteur décisif pour l'avenir de la franchise et appelle de ses vœux un JL2 réunissant le cast déjà introduit par Snyder pour un film nerveux qui n'aura plus besoin de se perdre en présentations. Plus de temps d'écran pour l"action, mais aussi pour l'interaction de Superman avec les autres membres de la Ligue. Un projet, toujours selon l'auteur, plus que jamais envisageable avec la récente nomination de James Gunn. Time will tell, mais le grand plan annoncé par David Zaslav semble lancé sur des rails pour une traversée de l’univers DC sur plusieurs années. Embarquement immédiat, le chef de gare a sifflé ! FBoivin
Nuage des concepts les plus évoqués