top of page

Résultats de recherche

462 résultats trouvés avec une recherche vide

  • Le Superman du Snyderverse dans Black Adam

    Une apparition en guise de déclaration (ou l'inverse...) Le film Black Adam sorti en France, mercredi dernier, matérialise le retour du Superman d'Henry Cavill au sein de l'univers des films DC. Un caméo plus que symbolique qui officialise la présence de l'acteur et de son personnage dans le grand plan de dix ans voulu par les nouveaux exécutifs en place. Décryptage d'une apparition riche en intentions et considérations critiques sur le nouveau film de Dwayne Johnson. ATTENTION contenu hautement spoilerisant ! Une scène peu désirée Dwayne Johnson l'a assez claironné : ce film est un rêve de gosse devenu réalité. Et quand il se prenait à rêver d'incarner l’anti-héros de Kahndaq, c'était pour affronter L'homme d'acier dans un combat titanesque. Encore fallait-il ramener l'acteur Henry Cavill, tenant du rôle au sein de l'écurie DC ? Quand il soumet l'idée, épaulé par Jim Lee, Johnson se heurte au refus poli de Walter Hamada, producteur à l'époque. L'ancien catcheur contourne l'obstacle et monte plus haut pour obtenir gain de cause. Après des mois de rumeurs et de pourparlers, l'affaire semble conclue dans le plus grand secret. Aucune annonce officielle ne marque dans le marbre le retour de Cavill pour de multiples films et il aura fallu attendre la scène post-crédit pour avoir la confirmation visuelle de la chose : Superman est bel et bien de retour sur les grands écrans après 5 ans d'absence. On peut remercier la pugnacité de Johnson qui a insisté pour croiser le Kryptonien (les deux acteurs partagent le même agent artistique), mais aussi la récente fusion de Warner Bros et Discovery qui a initié le remplacement des producteurs allergiques à Zack Snyder et le retour à une ligne éditoriale beaucoup plus cohérente. Une apparition en guise de declaration Personnellement, j'aurais préféré voir Kal-el apparaitre en lévitation dans un ciel inondé de soleil orangé... Un plan snydérien sur fond musical de Hans Zimmer. Mais le retour du héros sera visuellement bien différent de ce que j'avais en tête. Et à y regarder de plus près, il fait sens par tout le symbolisme qu'il véhicule. Après un bref échange hologrammique où Amanda Waller met en garde Black Adam sur la conduite à tenir, ce dernier la met crânement au défi de l'arrêter avant de pulvériser son image d'un éclair de la main. On distingue ensuite une silhouette atterrissant sur un fond brumeux et sombre. Le public comprend dans l'instant qu'il s'agit de Superman avant de le voir surgir de cet écran opaque dans un costume lumineux sur fond du célèbre thème de John Williams revisité. Une habile mise en abîme pour le personnage resté dans l'ombre depuis longtemps suite à la dérive éditoriale du studio. Superman nous revient dans un costume de lumière et nous apparaît les pieds bien ancrés dans notre monde : son retour physiquement imposant est porté par le charisme de l'acteur britannique qui n'a rien perdu en puissance évocatrice. Le choix du thème du premier film de Richard Donner est aussi une façon astucieuse de rassembler tous les fans de Superman et une formidable note d'intention : le Superman que nous verrons dans le futur sera celui de toutes les générations et rassemblera tous les publics derrière lui, ceux de Donner et de Snyder, les anciens comme les plus jeunes (environ 40% de quadra-quinquas composait le public américain devant le film vendredi dernier). Et ce sera surtout celui que l'on aime et veut voir sur grand écran, l'acteur arborant sa célèbre mèche qui lui faisait défaut dans la version de Snyder. En deux phrases prononcées, Superman désamorce ensuite la dangereuse puissance démontrée au cours du film par Black Adam et se pose en garde-fou ultime en concluant par un prometteur 'Il faut qu'on parle" annonciateur d'une confrontation à venir. Une apparition pensée donc comme une déclaration et pas seulement un clin d’œil aux spectateurs avides de fan-service. Nous avons bel et bien eu en 30 secondes la confirmation que le personnage va être restauré dans toute sa dimension épique, mais surtout dans son acceptation communément admise. Si Black Adam nous est dépeint comme l'être le plus puissant sur Terre, Kal-El est bien l'être le plus puissant de l'univers du DCU. Une évidence toujours bonne à rappeler après ces années d'errance scénaristique. Il était nécessaire de le faire, mais le long-métrage de Jaume Collet-Serra a aussi une autre utilité dans la suite à donner à l'univers cinéma des héros DC... Un film censé monter au front ? Difficile pour Black Adam d'ouvrir les hostilités en tant que premier film de la nouvelle ère du DCU, la pâte de Toby Emmerich et Walter Hamada, producteurs exécutifs mentionnés au générique et désavoués depuis, est toujours visible même si les récents reshoots se seront efforcés de l'atténuer. Un film hybride et remanié, un variant du projet initial ayant pour lourde tache d'annoncer la nouvelle direction artistique de l'univers cinématographique. Une mission d'autant plus délicate après les échecs du Suicide Squad de James Gunn et autres Birds of Prey, sans parler des annulations multiples qui auront fait coulé beaucoup d'encre. Un film qui a vu ses intentions profondément recadrées au vu des nouvelles ambitions du patron de Warner Bros. Discovery (WBD), et qui se pose comme le héraut d'une nouvelle ère à venir. La charge est énorme mais il fallait bien un film pour s'en charger, pour clarifier la situation et dissiper la confusion persistante depuis toutes ces années. Renouer avec la vision initiée par Zack Snyder, mais sans lui aux manettes, revenir aux fondamentaux après avoir clairement voulu s'en affranchir, tout en proposant une histoire propre, tel semble être le pourquoi de ce projet tel qu'il nous a été présenté. Et malgré des défauts évidents, cette incursion de Black Adam sur nos grands écrans est une heureuse surprise réussie. Un film généreux et respectueux "Vide" "inutile" "qui ne raconte rien" "plat" les avis critiques sur la toile, youtubeurs français en tête, n'ont pas été tendres avec le film. Le site Rotten Tomatoes, appliquant des lois mathématiques pour le moins discutables, l'a crucifié malgré un bon accueil du public. Je me suis méfié de ces avis et, au sortir de la salle, je peux dire que si le film ne rivalise pas avec les meilleures productions du DCU, sa générosité m'a fait passer un bon moment. Un sympathique blockbuster à la réalisation propre même si pas révolutionnaire, au rythme soutenu et au rendu soigné. Oui j'ai aimé Black Adam dans ses débordements comme dans ses scories et à mon sens son contrat est rempli avec une certaine efficacité dont le cinéma a bien besoin en ce moment. Ramener le public dans les salles après les occurrences décevantes de l'écurie Marvel (Thor 4 aura été le premier film Marvel que je ne serai pas allé voir depuis 15 ans, sans parler de la série She-Hulk que je finirai uniquement pour le caméo de Daredevil), Black Adam a tous les arguments pour y parvenir. Un premier rôle au public conquis Dwayne Johnson semble avoir rameuté son public dans les salles ; le film a déjà engrangé 26 millions de dollars vendredi 21 pour son premier soir d'exploitation aux USA. C'est le meilleur démarrage pour l'acteur, et le deuxième pour un film DC. Reste à voir si le week-end approchera les 60 millions visés par le studio. La prestation de The Rock est digne de... The Rock. L'acteur personnifie la puissance de son personnage et sa morale implacable à la manière d'un Schwarzie dans Terminator 2. Froid et déterminé, ses combats deux heures durant alternent avec des scènes ionisant le pouvoir insondable de l'anti-héros. Traverser un mur sans sciller à la manière du Juggernaut des X-men, se débarrasser de ses assaillants sans aucune hésitation, Black Adam ne fait pas dans la dentelle et affiche une rage destructrice bienvenue dans un paysage ciné wokisé. Sa musculature imposante, la mise en scène respectant son statut d’être surpuissant (coucou Thor !) et à l'opposé d'un humour rédhibitoire offre à Dwayne Johnson tous les plans requis pour exposer sa puissance. On se croirait dans un comics ! Le rythme effréné et les gros plans répétés iconisent toute la puissance du personnage. Voila un matériau respecté, il était temps ! Un arc narratif maladroit L'introduction de la Justice Society of America (JSA) dans le film en aura dérouté plus d'un. Mal amenée, surgie de nulle part, elle divise déjà les avis publiés. Idem pour l'Intergang... Ca sort d'où tout ça ? C'était où avant ? La performance de Pierce Brosnan donne à son Doctor Fate une prestance sobre et contrastée, sa frêle silhouette et son visage marqué par les ans contrastant avec l'étendue de ses pouvoirs. C'est à mon sens le personnage du quatuor le mieux écrit, comme la scène touchante où il expose son sacrifice à son leader interdit... Quant à Aldis Hodge, il apoorte un certain charisme cinégénique à son Hawkman chef de file du groupe, même si sa diction inégale casse quelque peu sa prestation à plusieurs reprises. Mais le réalisateur lui rend justice par la puissance de ses scènes d'action, à l'image de la confrontation avec Black Adam dans l'appartement de Sarah où ralentis et exiguïté de la pièce amplifient l'intensité des coups portés et magnifient le charisme des deux combattants. Cyclone et Atom Smasher, personnages de 3e catégorie, sont peu développés et ne savent guère ce qu'ils font ici, à l'image de ces scènes où ils attendent les ordres avant de s'engager dans la bataille. Leur traitement, comme la caution comique du personnage d'Atom, qui en fait un géant maladroit et débilisé (il fuit la bataille persuadé d'y arriver et jubile après un coup porté à Hawkman) sont hélas des restes incompressibles de l'ère Hamada. Peu d'explications données sur le passé de ce groupe. Mais après tout ce n'est pas leur film. Une mise en scène sans ambition ? L'autre force du film est dans son montage rythmé et pulsé. De l'action non stop qui s'enchaine, mais demeure toujours lisible à l'écran. Des cases de comics au découpage fluide. Quelques idées de mise en scène pimentent le spectacle, à l'image de ce combat qui se reflète dans les multiples casques de Doctor Fate ou les nombreux clins d’œil à la réalisation snyderienne, comme les premières victimes de Black Adam dont la mise en image rappelle la prestation de Feora dans Man of Steel. Peu original certes et déjà vu mille fois, mais toujours efficaces pour souligner la puissance du héros. Et que dire de ce démon déchiré en deux dans la confrontation finale. On entend déjà les cris d'horreur du Wokistan... Sabbac est plutôt réussi dans la mise en image, servi par des effets propres tout comme la rutilance du costume de Docteur Fate (on gardera en mémoire l’occurrence smallvilienne du personnage qui lorgnait vers le cosplay mal fagoté). Du rythme, une colorimétrie saturée et quelques plans iconiques auront suffi à emballer le spectacle pour moi. La ville de Kahndaq est assez crédible dans sa mise en scène. On croit vraiment arpenter les rues d'un pays arabe. Seule la caractérisation humaine pèche par un défaut d'épaisseur et un manque d'interactions avec les héros humains du film. A l'image du couple Amon-Sarah de loin le moins convaincant. Le personnage d'Amon limite agaçant aurait été un contrepoids intéressant à celui de Billy Watson dans le film Shazam!, mais son écriture improbable et hyperactive m'aura sorti du film à plusieurs reprises. Sa mère n'est pas plus convaincante dans un rôle et une prestation interchangeables, l'actrice se débrouillant comme elle peut avec un matériau de base mal finalisé. Une autre scorie du film, tout comme les méchants d'Intergang unidimensionnels et complétement OSEF.... Pour conclure.... Black Adam est un divertissement inégal et agréable qui devrait attirer les foules en salle. Mais c'est surtout un film utile qui expose la nouvelle charte éditoriale du studio Warner Bros. Discovery. Porté par une réalisation soignée et un profond respect du matériau comics, entravé par une écriture vite expédiée et une caractérisation inégale, il se consomme comme un fast-food avant la promesse d'un futur repas gastronomique. Plus convaincant que les dernières marvelleries, paradoxalement un peu moins formaté de par son statut hybride qui a les défauts de ses qualités et inversement, Black Adam signe un retour honnête et somme toute ambitieux au vu de son contexte de production. Un film loin de mériter les tomates vertes de la toile. Reste à voir s'il résistera aux semaines à venir et à un second visionnage. Alors oui, allez voir Black Adam pour le caméo du Kryptonien, et repartez avec une note d'intention franche et enthousiasmée. Ça vous changera du twerk d'une Fiona alcoolisée. Shazam ! F. Boivin

  • Review Legacy Show - Épisode 9 : le costume de Superman ?

    Depuis notre émission spéciale Anniversaire du 29 février 2024, présentant la validation du S et notamment un "faux" costume pour David Corenswet/Superman, Captain Morpheus, rédacteur en chef de Planet Superman, était en live le 10 mars 2024 sur sa chaine YouTube Geekology Comics ainsi que sur Beyond Geekology pour une nouvelle émission Legacy Show. En complément de quelques discussions sur Superman, de réponses à vos questions et d'informations sur les Chroniques de Kaandör, Captain Morpheus vous proposait une émission orientée pédagogie, un retour sur les bancs de l'école de Krypton pour aborder le costume de Superman à travers les âges ! Quelle pourrait être l'inspiration de James Gunn pour le prochain film ? Si vous n'aviez pas vu cette émission et même si vous souhaitez la revoir, cet article est fait pour vous. C'est parti ! Le costume de Superman : hommage à Akira Toriyama Dans le cadre de cette émission, le Captain ouvrait son propos sur le costume de Superman en rendant hommage à l'illustre mangaka décédé le 1er mars 2024, Akira Toriyama (1955-2024). Ce grand fan de Superman est entré dans la pop culture et l'essence de Superman avait énormément influencé l'artiste et bien d'autres. On retrouvait l'inspiration Superman de façon directe chez Toriyama dès 1979 avec la création de son personnage Suppaman (ou Sourman), un super-héros de la planète Okakaume-boshi, venu sur Terre pour servir de protecteur. Pour devenir Suppaman, il entre dans une cabine téléphonique et en mange des prunes. Ce héros ridicule est une parodie de Superman. Il apparaissait pour la première fois dans le one-shot Tomato, Girl Detective (1979) du mangaka, On le voyait non déguisé, dans la peau de sa double-dentité, le reporter du Penguin News Networks, Kenta Kuraaku. Tout cela rappelait évidemment Clark Kent et L'homme d'acier ! Souhaité par son créateur comme le personnage principal avant de créer Dr. Slump (1980-1984), il avait été à l'époque rejeté par l'éditeur pas vraiment convaincu. Le personnage de Sourman fera quelques caméos dans les œuvres suivantes de l'univers de Dragon Ball. Son San Goku, ce bébé arrivé sur la planète dans une capsule et qui sauvera la Terre tout au long de ses aventures, est encore une fois une référence directe au lore de Superman. Un personnage du tournoi de Dragon Ball avait également cette ressemblance avec Sourman/Suppaman. © Salva Makoto Le costume de Superman à travers les âges Captain Morpheus vous présentait une courte présentation des différents costumes de Superman à travers les âges. Jusqu'alors James Gunn a fait un quasi sans-faute en termes de communication et de mise en avant des attributs et du lore de Superman, il reste le costume à découvrir. Un peu d'inquiétude peut nous traverser l'esprit parce que la seule chose que le réalisateur n'a pas mis en avant jusqu'à présent était le Superman du New 52, un Superman dont le costume est avec un col et qui représente surtout une baisse supplémentaire des pouvoirs de Superman dans la mesure où maintenant Superman aurait besoin d'une armure pour être à l'épreuve des balles (bulletproof). Or ce n'est pas possible ! Si l'on se concentre sur le costume, il est traditionnellement rouge et bleu, avec un peu de jaune, et se compose d'un costume moulant et d'une cape. Dans la plupart des cas, le costume de Superman comporte les éléments suivants : un col ouvert, pas de gants, le torse et les jambes bleus, une cape attachée au bord de la partie supérieure du costume, le logo de la lettre S incrusté dans un bouclier en forme de diamant sur fond jaune sur la poitrine. On a des sous-vêtements rouges (ou une pièce en forme de short dans la partie inférieure du tronc, soit le fameux débat des "trunks"), généralement attachés à une ceinture jaune à boucle ronde et de longues bottes rouges avec un bord supérieur en forme de V ( ou de M, selon le pont de vue), dont la tige est généralement plus haute que la partie inférieure du mollet à l'avant, mais plus basse ou couvrant un peu le bord du mollet à l'arrière. Une bande jaune peut parfois faire le rappel de la couleur de la ceinture sur le bord supérieur des bottes. Parfois, le matériau de chaque élément passe d'une couleur unie à un aspect plus métallique, satiné ou velouté. Les éléments du dessin sont parfois tridimensionnels (3D), parfois simplement peints sur une base moulante. ici, il s'agit d'observer directement les différences et Captain Morpheus s'est aidé d'un visuel réalisé par Alexandre Séquard. Pour rappel, cette revue des différents costumes est à mettre en parallèle avec l'évolution du logo de Superman abordé durant l'émission 8 du Legacy Show. Début du Golden Age (1938) En 1938 et avec l'Action Comics #1, la version initiale du costume de Superman montre un personnage qui avait des bottes qui ressemblaient un peu à des bottes de spartiates, avec des espèces d'ouverture sur les côtés. Ce n'était pas vraiment beau. On a le costume avec le logo héraldique. Il n'y a pas de serif. On a un S de base. Entre 1938 et 1940, voire jusqu'en 1941, il y a beaucoup de versions : le costume évolue très vite, avec des petites modifications qui apparaissent, qui s'en vont, qui reviennent. Durant cette période, le S évolue énormément au sein d'un triangle ou d'un diamant différent, les couleurs changent (celle du fond, du S lui-même, comme du contour), les bottes évoluent avec des lacets ou non et avec des hauteurs différentes, le costume comprend également des culottes plus prononcées. L'artiste met notamment en évidence le Superman de 1940 doté du S sur fond noir qu'on va retrouver en haut à gauche des Action Comics et représentait Superman, mais aussi sur la couverture du Superman #4 de 1940 selon les éditions. Ensuite, Captain Morpheus s'interrogeait sur une version du costume 1940, vue selon lui au théâtre. Après recherche, on retrouve ce costume pour une première apparition en chair et en os du héros, costumée, à New York pour la promotion menée par le publicitaire Allen "Duke" Ducovny des ventes des Comics de DC, une édition spéciale de 100 pages vendue exclusivement lors de l'exposition universelle (World's Fair) de New York entre le 30 avril 1939 et le 27 octobre 1940. L'homme en costume serait Ray Middleton durant un Superman Day généralement daté en 1939 selon le journaliste Allan Asherman, mais qui s'avérait être le 3 juillet 1940. Middleton était alors inconnu et on l'a retrouvé plus tard. Quoiqu'il en soit, on retrouve pour ce costume le S emblématique sur fond noir, surplombé de la mention Superman, avec des bottes à lacets ainsi que la cape attachée au bord du cou. Si ces bottes sont très "drôles", James Gunn ne s'inspirera sans doute pas de cela. Le numéro 7 de Superman (octobre 1940) montre un Superman avec un bouclier non pas triangulaire mais davantage en diamant, forme qui sera la référence à partir de 1941. On aura selon les numéros un contour rouge ou jaune. Les bottes ne sont plus à lacets. On notera plutôt des bottines, montant au niveau des mollets comme pour le Superman de Tyler Hoechlin dont les bottes sont beaucoup plus basses. Les bottes de Superman sont généralement hautes et s'arrêtent en bas du genou. Enfin, les textures peuvent laisser penser à du pyjama, ce qui n'était pas terrible. En basculant progressivement du Golden Age vers le Silver Age, on va retrouver un S Shield différent quand le multivers va commencer. Il y aura alors le Superman de Terre 1 et le Superman de Terre 2. Pour les distinguer, on a un diamant sans la pointe du bas et le S de Cavill à l'intérieur. Une peinture réalisée par H. J. Ward, un célèbre illustrateur de pulps qui avait réalisé plusieurs couvertures pour des magazines, va être tout à fait intéressante dans l'histoire supermanesque. Lorsque l'artiste fut engagé pour peindre le personnage vedette d'Harry Donenfeld, il a disposé d'une grande marge de manœuvre vis-à-vis des dessins de Joe Shuster. Il réalise une peinture massive (60 x 45 pouces soit 1.5 m x 1.14 m) livrée à Donenfeld en juin 1940 et accrochée derrière son bureau. Comme le rapporte ScreenRant en janvier 2022, la peinture fut à l'époque photographiée et présentait un Superman assez costaud, cape semi-courte, ceinture, et avec le S dans un triangle tel le logo de fin 1939, avec l'empattement ayant migré dans le coin supérieur droit et l'inférieur placé en bas de bouclier. Cette photographie a plus ou moins disparu... Le tableau devait être utilisé pour promouvoir l'émission de radio des aventures de Superman, cependant la donne changea avec la volonté de DC de poursuivre les concurrents tentés de copier le super-héros (comme le procès Captain Marvel et Fawcet Publications). Afin d'éviter tout souci en termes de droits d'auteur, Joe Szokoli fut engagé pour réaliser des modifications qui seront les références à ce jour. Pour mieux asseoir leur position dans les costumes qu'ils lançaient, il fallait uniformiser l'apparence de Superman, éliminer toute "preuve contradictoire" et réviser tout détail de conception qui pouvait être utilisé lors de ces procès. Par conséquent, on trouve un logo modifié et le visage du héros largement remanié : Un S plus large sur la poitrine dans un bouclier à six côtés, les pointes étant comme "brisées". Le S comporte un grand empattement supérieur et le serif est penché et stylisé. Il servira de référence au symbole de 2013 et le S de L'homme d'acier Henry Cavill. Le bouclier est avec un fond jaune et un contour rouge. Le visage de Superman est modifié : nez altéré, yeux et sourcils plus fins, pommettes ajustées, les lèvres et le sourire sont différents tout comme le menton plus carré à la Superman. Enfin, on y trouve la fameuse boucle de cheveux du bon côté. etc. Le costume au cinéma des années 40 à 60 En 1941, à l'occasion des débuts de Superman sur le grand écran avec les studios Fleischer (1941), le héros a un costume sur lequel on voit une forme de S singulière, avec le bouclier assez large, semblable à l'emblème de 1940, mais en reprenant les couleurs de l'insigne noir de 1939. On retrouvera ce costume dans la série Superman et Lois comme un flashback. En 1944, on commence à entrer petit à petit dans le Silver Age avec un S à l'empattement droit, en haut, et celui du bas qui se cherche entre arrondi et droit (cf. Superman #26 de février 1944). En 1948, on a le costume de Kirk Alyn qui est la première personne à avoir représenté Superman dans une série au cinéma et qui est passé à la télévision par la suite, mais avant il fallait le voir au cinéma. Son costume en textile de l'époque par la Western Costume à Hollywood était souple et peu serré. Il était composé d'un body en laine grise avec le S, d'un short en laine marron moulant, d'une courte cape en feutre marron clair, et de bottes en cuir (qui avaient des lacets, contrairement aux bandes dessinées). Le costume d'Alyn n'était donc pas en rouge bleu et jaune afin de mieux le distinguer sur le fond de décor sur la pellicule noir et blanc. Cette palette de couleurs s'est répétée quelques années plus tard, lorsque George Reeves a incarné le personnage dans la série télévisée très populaire. Les manches d'Alyn étaient également côtelées aux poignets, ce qui donnait à son costume un air "douillet". A noter que le personnage de la planche de Séquard est en gris, parce que le film des Aventures de Superman de 1948 avec Kirk Alyn était en noir et blanc, avant une colorisation ultérieure. D'ailleurs, vous pouvez trouver une vidéo de Superman Homepage sur ce costume ! On arrive à 1950 avec le Superman dessiné par Wayne Boring (Action Comics #151, décembre 1950) qui précède la période de Curt Swan et d'Otto Binder. On peut alors être interpellé par différentes caractéristiques : on voit apparaître le S en jaune sur la cape, mais aussi une autre particularité typique du Superman du Silver Age à savoir que la cape est beaucoup plus courte. On constate aussi que le trunk a vraiment "baissé". On a en 1950 un "brief" (un slip) et pas les "trunks" (moitié caleçon) assez développés du Superman de George Reeves en 1952, en règle générale connu, comme déjà celui d'Alyn en 1948. Le costume de Reeves était également de laine et de couleurs sourdes pour le tournage en noir et blanc, mais avec quelques améliorations : un matériau de laine plus serré ; une tunique haute taille, un body en deux pièces avec un "trunks" rouge, la ceinture jaune et la cape ; des bottes rouges qui se ferment sur l'arrière dont une impression plus super-héroïque et moins lutteur. Le S est était composé de motifs séparés placés les uns sur les autres et cousus ensemble. Une couche interieure formée d'un t-shirt avec des éléments en caoutchouc donnait une apparence plus musclée. Le costume évoluera en 1954 en bleu, rouge et jaune avec le passage à la couleur. D'ailleurs, vous pouvez trouver une autre vidéo de Superman Homepage sur ce costume ! Vers la référence du costume En 1962, on est sur le Superman du comics selon Curt Swan qui a pris la main avec Otto Binder. Le costume associé est le costume qui va suivre Superman quasiment jusqu'à aujourd'hui avec la touche finale : le Superman de 1962 est une évolution du Superman de 1950 et amène la concrétisation en 1966 du Superman de la série animée The New Adventures Of Superman (1966 à 1970), le Superman de Neal Adams (Action Comics #356 et suivants, à partir de 1967), le Superman des studios Hanna Barbera (SuperFriends, 1973), avant celui de 1978 au cinéma avec Christopher Reeve. En 1966, se tenait aussi une comédie musicale à Broadway intitulée It's a Bird...It's a Plane...It's Superman avec dans le rôle du Dernier Fils de Krypton l'acteur Bob Holiday (cf. la vidéo de Superman Homepage sur ce costume), avant que cette comédie ne soit reprise dans une série en 1975 avec David Wilson et dans un retour du spectacle en 2010 à Dallas avec Matt Cavenaugh. Le costume du Superman/Reeve au cinéma devait relever le défi de rendre séduisant et crédible un costume banal et répondant aux règles strictes du comics. La costumière Yvonne Blake a conçu un costume en tissu allemand souple et absorbant la sueur, fabriqué à Londres par Bermans & Nathans. Il était composé d'un haut avec le S cousant les pièces rouges et jaunes ensemble directement, d'un bas, d'un caleçon/short (trunks), de la ceinture, de bottes rouges et de la cape longue avec le symbole.. Celle-ci était attachée par un double système à l'arrière et sous les aisselles pour ne pas tomber tout en donnant l'illusion d'être juste rentrée en haut sous le body. Le pantalon et le short ne devaient pas donner l'allure d'une "danseuse du ventre" (disait Blake en 2013). Les bosses étaient évitées grâce au port d'un plastron en plastique de boxeur. La costumière a essayé de faire en sorte que le costume paraisse "le plus homogène possible", en cachant fermetures et coutures. Les bottes étaient fermées à l'arrière avec du velcro. Ce costume va ensuite entériner la version du costume qui aujourd'hui est toujours la même. Le point de distinction pour reconnaître le Superman à partir de ce moment-là, c'est la taille du S et le serif du S. On a les bottes plus hautes. On a la cape plus longue pour répondre à l'apparition de Shazam qui avait une cape courte. D'ailleurs, pour ceux qui ne le savaient pas, Elvis Presley faisait ses costumes en s'inspirant de Shazam (Captain Marvel à son époque) qui avait des capes courtes. Après 1978, et surtout quand on commence à entrer dans l'âge de bronze à partir de 1981-1982-1983, on a sensiblement le même costume. Pour le Superman de John Byrne en 1986, on voit la taille du S, avec le serif en V qui part bien en diagonal. En 1988, c'est encore un dessin animé Superman (le Ruby Spears Superman Cartoon, 1988) qui, sous la direction de Marv Wolfman et les crayons de Gil Kane, se place dans la continuité forte de John Byrne et des films Superman avec Reeve. Idem pour la série Superboy (The Adventures of Superboy) des producteurs Salkind de 1988 à 1992 avec John Haymes Newton puis Gerard Christopher. Les années 1990 et 2000 1993 marque l'entrée dans l'événement de l'équipe de Dan Jurgens, "La mort de Superman" et la partie du Reign of Supermen. Cependant, cette année est en réalité complexe avec trois costumes illustrant un grand écart : de l'alternative ou du classicisme ? Le "black costume" avec le grand S énorme métallique sur la poitrine de Superman. Nous sommes dans la continuité de l'événement La mort de Superman au moment de sa résurrection. Ensuite, on trouve le costume tout en élasthanne (lycra) du Superman de Dean Cain dans la série Lois et Clark : les nouvelles aventures de Superman. Enfin, on trouve le retour du costume d'un Superman avec... le mulet, dans Adventures of Superman #505 (octobre 1993, avec Tom Grummett au crayon). Si on s'arrête quelques instants sur le costume de Dean Cain, on retrouve les éléments-clés et les couleurs classiques avec des changements. Le matériau permettait de dépasser les costumes précédents faits en laine ou les justaucorps pour disposer d'un costume sans plis ni tâches de sueur. Il nécessitait par conséquent un acteur en pleine forme et l'ancien footballeur américain était l'homme de la situation. De plus, cela présentait des nuances de bleu et de rouge très vives plus conformes à l'objectif de présenter une version de Superman plus romantique. La cape était très longue et lourde. Les bottes ont un V en pointe au lieu du V inversé précédent. Enfin, la coupe de cheveux au gel des années 90 a mis de côté la célèbre boucle supermanesque... Par ces quelques changements, le classique a été aménagé une fois encore. On va naviguer durant les années suivantes sur cette interrogation. En 1996, le costume de Superman dans la série de Bruce Timm, Superman: The Animated Series, marque le retour de la cape semi-courte. La version de 1997 de Dan Jurgens propose une alternative avec le Superman bleu électrique (Superman #123), avant que l'on ne reparte dès l'année suivante sur un costume de Superman plus classique, avec des versions différentes entre celle de Stuart Immonen et Anthony Williams (Action Comics #745, 1998) et celle de Superman: Paix sur Terre d'Alex Ross (1998) avant la version bodybuildée d'Ed McGuinness (Superman #154, 2000). On notera, entre 1996 et 1998, le costume inédit de Nicolas Cage dans le cadre du projet abandonné Superman Lives de Tim Burton. Le costume comme ceux des années 1990 batmanesques façon latex évolue d'un justaucorps à la recherche d'une définition du muscle jusqu'à la biomécanique. Véritable exosquelette, le costume reprend les couleurs bleu, rouge et jaune tout en envisageant d'aller vers une couleur plus foncée pour la régénération solaire. La ceinture et le slip inutile devait même disparaitre. Au fil des propositions, on a différentes photographies dont celle ci-dessous : Ensuite, le Superman de 2001 montre un costume similaire, mais avec le logo sur fond noir (The Adventures of Superman #596, et un Homme d'acier dans la douleur) avant le costume du Superman de la Ligue des Justiciers (dessin animé). Les versions comics Birthright (2003) et du Lex Luthor (2005) proposent un costume avec logo large, cape longue et brief. En 2006, le Superman All-Star de Frank Quitely a un costume qui peut faire un peu pyjama, cependant le S reste globalement le même au fil du temps. La tentative de costume revue pour le film de 2006, Superman Returns de Bryan Singer, qui peut faire un peu "tenue de plongée" avec un logo plus petit sur le torse, présent sur la ceinture également, avec l'idée de donner davantage de texture pour qu'il attire davantage l'attention, un brief plus serré est assez vite écarté alors que celui du Superboy de la Légion des Super-Héros vraiment pas mal reprend des proportions plus habituelles. L'approche autour du costume de Superman Returns était évoquée par la costumière Louise Mingenbach. Il était nécessaire pour cette suite directe de Superman II de rester fidèle au costume classique tout en modernisant L'homme d'acier qui entrait dans l'ère de l'après-11 Septembre (2001). Elle disait ainsi à CBS en 2006 qu'il était fait d'un mélange d'élasthanne (le Milliskin) pour être "high-tech et ultra-mince", tels les collants transparents et sans couture. Sur la poitrine, l'emblème n'était pas cousue, mais était une pièce indépendance moulée en caoutchouc uréthane flexible qui s'adaptait aux pectoraux de Brandon Routh. Le costume comprenait également un S sur les semelles et les talons des bottes rouges, ainsi qu'un S sur la ceinture jaune. La cape fabriquée en France était en laine moulue avec une base en latex pour éviter plis et coutures. Elle est plus proche du cou qu'habituellement. Les années suivantes, que cela soit Andy Kubert (Action Comics #844, 2006), Gary Frank (Action Comics #858, 2007) ou les animés, le costume de Superman est classique en entérinant la version de 1962 vers le costume tel qu'on le connaît aujourd'hui. New 52 et Rebirth jusqu'à ce jour En 2011, dans la revisite de l'univers DC du New 52, le costume est une quasi armure avec un col et un un "brief" de la même couleur bleu que les jambes. La ceinture passe en rouge. Pendant ce temps-là, la série Smallville arrivait à son terme avec un Clark/Kal-El qui n'a jamais vraiment pu faire plaisir au fan avec un costume et un vol supermanesque. On le verra la chemise ouverte avec le S de Superman Returns après un blouson de cuir rouge ou un trench-coat/le t-shirt noir arborant l'effigie de la Maison des El, une approche qu'on trouvera de façon récurrente pour certaines incarnations de Superboy par la suite. Depuis 1962, le costume de Superman ne changeait que par son logo principalement et des dimensions variables du brief/trunks ou de la cape. Si l'on met à part les alternatives de Jurgens, les couleurs restaient canoniques. Avec le New 52, on a une première "entorse" au code couleur traditionnelle en plus du col. Elle est confirmée dans les comics Rebirth pour lesquels les personnages principaux comme Superman sont retravaillés notamment par Patrick Gleason en 2016. En effet, pour L'homme d'acier, on trouve des propositions où le slip et les bottes étaient bleues, de la même couleur que le costume avec une bordure rouge en haut des bottes. Le tout est très stylé, mais hors convention. Les numéros du DC Rebirth replaceront les bottes rouges, le cou sera comme traditionnellement dégagé, la ceinture rouge avec une partie jaune (sous forme d'un S ou non) et enfin la cape plutôt longue. Lors du 80e anniversaire de L'Homme d'acier et pour le numéro 1000 d'Action comics, on voit un retour aux éléments classiques : Le Man of Steel de Cavill La génération du Superman d'Henry Cavill a pu voir le travail extraordinaire de détails sur le costume de L'homme d'acier : le design, les détails, les matériaux et les couleurs (rouge et bleu parallèlement au costume noir de régénération) ont changé pour donner une autre dimension dès le film Man of Steel (2013). Réalisé par le costumier australien Michael Wilkinson, juste oscarisé pour son travail pour American Hustle, le costume d'Henry Cavill est une combinaison kryptonienne tissée avec de multiples couches (des mailles fines, une cotte de mailles et de la mousse de latex). Le pantalon rouge a été abandonné au profit d'une toile complexe qui s'étend autour des côtes, faisant de la tenue de Superman d'Henry Cavill l'un des costumes les plus complexes à ce jour. Cela formait ainsi "une sous-couche de détails sculptés montée sur un body", avec une finition métallique pour donner l'illusion d'un "homme d'acier", d'une armure étrangère avec une texture particulière, une texture de cotte de maille. Cela permettait ainsi de répondre à la vision de Snyder comprenant un motif médiéval. Les dessins de glyphes ajoutés avaient l'objectif d'apparaitre pour tous Kryptoniens comme des armoiries familiales. La ceinture est fondue avec le reste du costume. Le S est retravaillé avec un serif non droit, mais penché. Il est fondé sur le S de 1941 dans un bouclier assez large pour occuper la poitrine. Les couleurs plus sombres du costume ont été choisies pour ancrer Superman dans une réalité contemporaine suscitant le questionnement au sein du public : "Que se passerait-il si on découvrait un extraterrestre parmi nous ?". Superman dans l'Arrowverse Les crossovers des séries de The CW appartenant à l'Arrowverse ont permis de mettre en avant plusieurs versions de Superman depuis 2016. Entre Supergirl (2016), Elseworlds (2018), Crisis on Infinite Earths (2019) et Superman et Lois, le costume de Superman a poursuivi son parcours, avec même un épisode rétrospectif avec le costume des studios Fleischer. Brandon Routh endossait un costume revisité mythique, celui de Kingdom Come, pour le Superman de la Terre-96 alors que Tyler Hoechlin était celui de la Terre-38. Le costume est superbe pour un Routh en belle forme. Elaboré par Iron Head Studios, société derrière les costumes de Batman V Superman, Spiderman, Avengers, etc., le costume est dans un tissu texturé bleu quasi royal galbant, avec le S Shield rouge et noir à la Kingdom Come sur la poitrine. Les couleurs sont assez sombres. On a un short/caleçon (trunks) rouge avec une ceinture noire à boucle dorée. Le jaune est remplacé par le noir. Enfin, les bottes sont rouges avec le V classique et la cape est longue. Pour ce qui concerne le Superman d'Hoechlin, on est sur des choix inédits entre 2016 et 2018 : Un costume principal conserve les couleurs traditionnelles rouge et bleu vibrants ainsi qu'une diamant avec un S rouge sur fond jaune, mais on sort du canon pour le reste. Au lancement de son personnage, on sort de la tradition pour épouser la ligne de Man of Steel, du New 52 et de Rebirth avec l'absence de "brief/trunks" rouge au profit d'un bas bleu associée à une ceinture rouge et aux bottes rouges plutôt volumineuses de type spatiale. La cape est fixée à l'aide de deux attaches d'épaule vers le haut du diamant. Deux fermoirs métalliques attachés à des lanières de cuir maintiennent et fixent la cape de Superman, un modèle qui diffère de l'encolure (neckline) traditionnelle de la cape, une encolure qui est très probablement la plus basse de sa conception. Elle sera modifiée dès la saison 1 de Superman et Lois pour une cape attachée au cou sans attaches. Très longue, elle semble être faite de cuir souple et non de tissu. Un costume noir alternatif au costume ci-dessus pour Elsewords, avec des reflets blancs, mais aussi quelques particularités : le col haut qui fait penser au New 52, ainsi que les bottes noires plus fines. Un costume rétrospectif pour évoquer le studio Fleischer a été réalisé avec le rouge et bleu ciel d'origine ainsi que l'emblème du S rouge sur fond noir, entouré de jaune. Le cape d'une longueur moins importante est en tissu et attachée de façon classique à l'encolure. Chaque saison de la série Superman et Lois a vu une mise à jour du costume nécessaire pour donner une plus grande élégance et puissance au personnage. En effet, il a fait l'objet de critiques de son apparence et du muscle pad (rembourrage musculaire) ajouté de façon grossière. Quels designs possibles avec James Gunn ? Comme l'indique Captain Morpheus, "on parle chiffon", donc regardons différents designs et tentons d'imaginer vers quoi pourrait aller James Gunn pour le Superman à venir ? Superman & The Authority Ce concept design de Mikel Janin fondé sur Superman & The Authority est extrêmement intéressant. Il y a des designs qui sont beaux avec le S de Kingdom Come, mais à imaginer avec le S en rouge et jaune de James Gunn et avec la ceinture jaune. Est-ce que cela passe ou non ? Certains sont en noir et blanc avec une cape blanche, magnifique pour un costume alternatif. D'autres sont avec les couleurs rouge et bleu. Il faut se projeter en remplaçant le noir par le jaune supermanesque. Le S prend bien l'ensemble de la poitrine. Certains sont avec un slip ou non. Dans le cas d'une absence, la ceinture est modifiée pour une couleur blanche ou rouge. L'artiste conserve toute de même les bottes rouges. Le costume plus respectueux des conventions serait le 3e élément en partant de la gauche. Concepts de costumes - 2 L'autre série de concept arts et, notamment le visuel d'Ezseek (numéro 1), propose des designs où le S se rapproche un peu du design qui a été choisi pour le réalisateur. On a un liseré jaune autour du S, mais on a aussi un liseré rouge et un bleu. D'ailleurs, on a l'impression que le nouveau logo est vraiment inséré dans le nouveau costume de cette manière. Il est vraiment bulk sur le devant. Sur ces propositions, le slip n'est pas visible et à la question "slip ou non ?", on peut répondre que s'il est bien fait, il ne dérange absolument pas. Le numéro 2 au centre faut plus alien avec quasiment pas de ceinture et juste la boucle et des stries rouges sur les hanches. Enfin le numéro trois, montrant un concept avec un Christopher Reeve, est très joli, mais serait un costume alternatif avec le col. Le travail est intéressant avec une ceinture fine et la boucle jaunes, un tracé jaune aussi au niveau des genoux et différents tracés rouges sur les bras en et le hauts du corps. On serait sur les codes couleurs utilisés différemment comme du rouge sur les épaules. Concept chevalier Voici une série de designs intéressants avec le nouveau logo associés à une cape chancrée et un slip type New 52. Cela fait très chevalier, surtout si on part du principe que dans Man of Steel le costume, comme celui d'Henry Cavill, était quasiment une côte de maille sous une armure. La cape fait très New 52 avec dans le dos le S en mode incrusté. Captain Morpheus aime bien la neckline originale, mais pas en définitif. Concept chevalier Voici une série de designs intéressants avec le nouveau logo associés à une cape chancrée et un slip type New 52. À gauche, on retrouve le concept design du costume de Superman réalisé par Keith Christensen (Man of Steel, Watchmen, Sukerpunch, Avengers, Logan, Black Panther, etc.) pour la série Supergirl en 2016. Il a été utilisé pour le costume de Tyler Hoechlin. Le costume est très joli, mais la ceinture est un peu étrange. Le design est beau sur le concept, mais quand on voit ce que cela donne en réel (voir ci-dessus), c'est moins joli. Si Captain Morpheus aime l'insertion de la cape à l'intérieur, mais les attaches (buckles) sur l'arrière sont moins belles. Le visuel droite est un design pas très défini, néanmoins on peut très facilement se projeter avec le S de Gunn. Cette version irait très bien, sans slip et avec une belle ceinture stylée avec sa dorure pour séparer le haut du bas. Captain Morpheus a l'impression que James Gunn pourrait partir sur une telle base. Cela peut être une proposition sérieuse. Concept chevalier Voici une série de designs intéressants proposés par Jobhutz avec un Superman Corenswet et le nouveau logo de james Gunn. Jobhutz, sur Internet, a fait un super boulot pour proposer quatre concepts différents. Le concept 1 avec le slip bien dessiné, une ceinture nickel, etc. Tout est intéressant et équilibré. Concept 2, avec le caleçon (trunks) très marqué et une ceinture jaune classique. Troisième proposition proche du cas 1, mais avec le col haut du New 52. La version 4 est pas mal aussi : sans slip avec une ceinture rouge qui casse bien le haut et le bas. Nous serions plus sur les modèles 1 ou 4 à première vue. L'une des particularités de Superman si l'on regarde bien tous les costumes depuis le départ et qui arrive très rapidement, c'est la neckline. C'est ce qui faisait que lorsqu'on était petit, on mettait une serviette dans le t-shirt pour ressembler au super-héros. La neckline (ou encolure en français) est la partie du corps qui s'étend entre la tête et les épaules ou le poitrail et par extension la partie du vêtement qui s'étend du cou aux épaules et qui peut aller jusqu'à la poitrine. Cette partie peut être plus ou moins échancrée pour permettre des rendus différents. Dans le cas du costume de Superman, elle a toujours été importante. Même si elle n'est pas large, elle existe. L'un des problèmes du costume de Superman dans Superman Returns est le col rond avec la cape sur les côtés. On n'a pas le droit. La neckline est quelque chose d'hyper important dans le costume de Superman et le col qui remonte haut n'est donc pas vraiment acceptable. Concernant ce que l'on a vu de la matière du S, on a l'impression que le S devant (S Shield) pourrait vraiment être proéminent. Il va même sortir du costume un petit peu. L'instagram de l'artiste montre les textures qui seraient un peu un downgrade par rapport au dernier costume du Superman Cavill. Les propositions de Jobhutz montrent une cape très longue. Elle devra être plus courte que cela. Enfin, on en revient au débat éternel du "trunk ou pas trunk", soit la différence entre "briefs" et "trunks". On a dans la proposition 2 les "trunks", soit une espèce de caleçon un peu haut, tel qu'on l'avait dans les années 1940, moins aujourd'hui. Alors que les propositions 1 et 3 montrent les "briefs", une espèce de slip un peu plus fin. Rappelons que tous les héros des années 80 avaient un slip (Musclor, etc.) et si vous vous souvenez des jouets des personnages, le slip était de rigueur pour faciliter le design propre au niveau des articulations et des adducteurs. Le pronostic de Captain Morpheus concernant le slip : Je ne vois pas James Gunn se priver de la blague potache... pas forcément via un héros sérieux, mais il va bien avoir un héros [secondaire] qui va se moquer du slip de Superman. Je ne vois pas James Gunn ne pas utiliser ça. S'il n'utilise pas cela, cela voudra dire qu'il est vraiment parti dans un truc où il respecte tu vois et donc ça sera tout à son honneur. Comme il peut aussi mettre le slip et ne pas s'en moquer. Donc pronostic ? Une boucherie !! [...] Guy Gardner a tout à fait le profil pour s'en moquer. [...] le retour du slip rouge fera parler hein voilà." Voilà pour ce tour d'horizon des costumes ! Captain Morpheus terminait l'émission avec quelques S alternatifs de Superman. Le replay Le tout en vidéo ci-dessous : Pour développer la couverture du film Superman et couvrir le monde de L'homme d'acier, nous recrutons au sein de Planet Superman. Alors si cela vous intéresse, contactez-nous !! Merci à celles et ceux qui nous ont suivi en direct, ainsi qu'aux personnes qui regarderont cette émission en replay ! Et n'oubliez pas L'homme d'acier, l'espoir, Superman... ! JA

  • Review Legacy - Épisode 8 : Represent the S !

    Depuis notre dernière émission du 4 février 2024, les informations tombent avant le tournage du film Superman: Legacy. Les fans passent par tous les états entre controverses, fuites et révélations. Les acteurs sont en représentation pour diverses cérémonies et en même temps les saisons et échéances approchent. Captain Morpheus, rédacteur en chef de Planet Superman, était donc en live le 25 février 2024 sur sa chaine YouTube Geekology Comics ainsi que sur Beyond Geekology pour une nouvelle émission Legacy avec les membres de la rédaction. Ils font le point sur les actualités du film Superman: Legacy de ces derniers jours : Comment le tournage se prépare-t-il ? Les petites déclarations et indiscrétions ? La controverse et la piste scénaristique ? Nous avons fait un focus Represent the S sur la question immédiate du moment : le S de Superman aurait-il été dévoilé ? Si vous n'aviez pas vu cette émission et même si vous souhaitez la revoir, cet article est fait pour vous. C'est parti ! Legacy Show #8 : les news Ce dimanche 25 février 2024, Captain Morpheus était de retour sur YouTube en compagnie de JuneAnga pour parler de toutes ces informations. Voici les principaux points. Merced et Fillion en introduction Après David Corenswet/Superman, Edi Gathegi/Mister Terrific et María Gabriela De Faría/Angela Spica. à la salle, c'est au tour d'Isabela Merced de nous montrer son implication, notamment physique, dans son rôle d'Hawkgirl ! Comme évoqué dans notre article sur Planet Superman, on a pu voir les photos et visuels que Merced a diffusés sur son compte Instagram. L'actrice était également active pour la première mondiale du film Madame Web dont elle est à l'affiche. Sur le tapis rouge, Isabela Merced a abordé son audition et son rapport à James Gunn. À la suite de ces révélations, Nathan Fillion a laissé entendre en marge du panel d’hiver du Television Critics Association qu'une réunion allait être organisée pour les acteurs de la "team A" : une "séance de lecture" avec James Gunn. Dans tous les cas, le casting est fortement impliqué et prend sa sélection au sérieux. Ceci est donc plutôt bon signe. La controverse Bassem Youssef James Gunn a désamorcé la controverse autour de Bassem Youssef en lien avec le conflit au Moyen-Orient. Si l'on met de côté le positionnement politique personnel de l'acteur, nous retenons que la piste scénaristique initiale menait au Moyen-Orient. Ce qui était rumeur avait donc bien "corps". À ce jour, cette orientation serait abandonnée. Réunion de famille à Atlanta La réunion de famille se prépare ! La "réunion de famille" entre James Gunn et les acteurs a eu lieu le 21/02/2024 dans une sorte de crossover Peacemaker-Superman: Legacy. En effet, le réalisateur James Gunn a communiqué sur « les Superman sets » en diffusant sur Threads la photographie le présentant en compagnie de Freddie Stroma (Adrian Chase/Vigilante) et de Jennifer Holland (Emilie Harcourt), acteurs de Peacermaker. Cette dernière avait même pu être imaginée comme Supergirl selon différentes rumeurs. Présentation de Freddie Stroma & @jenniferlholland autour des décors de Superman. Non, ils ne sont pas dans le film. SupermanXPeacemaker Précision en guise de dédicace à tous les suiveurs avec son sens de l'humour de trublion : « Non, ils ne sont pas dans le film ! ». L'homme joue avec les réseaux comme de coutume pour communiquer sur son activité. En arrière-plan, on notera derrière Gunn la présence de Nathan Fillion et d’autres acteurs. La présentation de ces acteurs donne différentes indications. On écarte le reset complet de l'univers DC pour une sorte de canonisation tacite de l'environnement que le réalisateur a déjà construit avec Suicide Squad et Peacemaker. La réunion de famille a lieu ! La réunion de travail a ensuite eu lieu et à l'occasion cela a communiqué sur l'événement parfois avec humour. Jason Ralph, avez-vous quelque chose à nous dire ? Nous ne le dirons pas à rachelbrosnahan ! Je vous le promets ! Merci à @dcu_updates pour avoir trouvé ce joyau ! Le S de Superman Enfin, Isabela Merced a lâché une indiscrétion en photographiant sa plaquette de présentation utilisée lors de la réunion. On y trouve son nom, rôle (Hawkgirl) ainsi qu'un S supermanesque. Le S de Superman selon Gunn serait-il dévoilé ? Proche du S de Kingdom Come d'Alex Ross, cela pose la question de l'approche adoptée par James Gunn ? Partirait-il sur Superman and The Authority ou bien est-ce une fausse piste ? Ce choix, s'il s'avère, est-il pertinent historiquement et symboliquement ? Pour clarifier ce point, Captain Morpheus nous livre, plus loin dans cet article, une présentation de l'historique du symbole de Superman ainsi qu'un explicatif du choix ou non de celui de Kingdom Come. La famille se révèle À l'issue de la réunion, on a retrouvé James Gunn et le casting A en photographie sur les réseaux Threads ainsi que sur les Instagram des différents acteurs et actrices de l'équipe. On y voit de haut en bas et de gauche à droite : David Corenswet (Clark Kent/Superman), Nicholas Hoult (Lex Luthor), Peter Safran, Skyler Gisondo (Jimmy Olsen), Anthony Carrigan (Metamorpho), Sara Sampaio (Eve Teschmacher), Edi Gathegi (Mr. Terrific), Terence Rosemore (Otis), María Gabriela De Faría (Angela Spica l'ingénieur), Nathan Fillion (Guy Gardner), James Gunn, Isabela Merced (Hawkgirl) et Rachel Brosnahan (Lois Lane). En même temps, alors que l'on voit que les acteurs sont au travail dans une très bonne ambiance, on note l'apparition d'un nouvel acteur, Terence Rosemore qui jouera le rôle d'Otis, l'homme de main de Lex Luthor dans les films Superman de Christopher Reeve. Il est un collaborateur régulier de James Gunn depuis Brightburn jusqu’à jouer l’extraterrestre Xlomo Smeth dans les Gardiens de la Galaxie Vol. 3. Ce même Luthor prend sa forme habituelle avec un Nicholas Hoult chauve. Le tournage : quand ? Où ? David Zaslav très optimiste a évoqué lors de sa présentation financière Q4 que le tournage débuterait la semaine suivante, les scripts ayant été écrits pour Superman (comme pour Supergirl) et les castings étant en cours. Pour terminer les news, on a pu apprendre que le tournage pourrait avoir lieu à Cleveland, ville de Jerry Siegel et Joe Shuster, ainsi qu'à Cincinnati dont on connait l'Union Terminal qui a servi d'inspiration pour le Hall of Justice, le siège de la Justice League. Represent the S : historique et symbologie du S de Superman Le James Gunn ferait-il fait un choix judicieux pour le S de Superman s'il partait sur celui de Kingdom Come ? Est-ce possible aussi vis-à-vis d'Alex Ross ? Le S au Golden Age Le tout premier S date de 1938 est une espèce de bouclier héraldique ressemblant à une plaque de police. C'est un S rouge sur un bouclier. Il est apparu une fois sur la couverture d'Action Comics #1 En 1938, le S rouge est placé dans un triangle jaune, lui-même placé dans un triangle rouge. Il apparait pour la première fois dans l'Action Comics #1, sans jamais faire la couverture, mais a été présent à l'intérieur du comics pendant plusieurs années. Il a souvent été coloré entièrement en jaune, probablement parce que les coloristes voulaient gagner du temps. En 1939, le S rouge est placé de nouveau dans une forme de bouclier jaune, également bordé de jaune. Le S a évolué vers ce que l'on appelle un "S Serif", c'est-à-dire avec des empattements, des pointes ou pieds sur les extrémités de la lettre S. À cette époque, Superman reçoit sa propre série éponyme avec Superman #1. Les histoires de Superman ont donc avancé et le S change beaucoup durant cette période. En 1939 (également), on trouve le S rouge sur fond noir, une couleur qui correspond à un choix des coloristes de l'époque. Il est placé en coin en haut des comics, tel le "stamp" ou tampon de la marque de Superman jusqu'en 1946. Il est proche de celui qui apparait par la suite dans les dessins animés au cinéma des Studios Fleischer, quitte à l'appeler à tort comme le S de ces studios. À la fin de l'année 1939, l'empattement supérieur a migré vers le coin supérieur droit, tandis que l'empattement inférieur a été placé au bas de bouclier. En 1940, le S comme a prendre une forme de bouclier plus large, en forme de bol. C'est aussi la première fois que le bouclier devient à cinq côtés, bien que certains le dessinent encore à trois côtés. Il apparaît sur la couverture d'Action Comics #26 au tournant de la décennie. Ce S ressemble davantage à ce qui se fait aujourd'hui. En 1941, l'évolution rapide se poursuit avec un S dont la forme préfigure le futur "diamant". Distingué par son grand empattement supérieur, le bouclier introduit sur la couverture de Superman #9 représentait un moyen terme entre les deux emblèmes précédents. En outre, ce S du Golden Age servira de modèle à celui de Zack Snyder en 2013. La bordure extérieure était parfois colorée en rouge, mais les coloristes n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur un schéma de couleurs uniforme et alternaient fréquemment entre le rouge et le jaune. Lorsqu'en 1941, Superman fait ses débuts sur le grand écran dans la série de courts-métrages d'animation des studios Fleischer, on trouve une forme de S singulière. Le bouclier est plus large, semblable à l'emblème de 1940, mais en reprenant les couleurs de l'insigne noir de 1939. Le S du Superman du Silver Age On bascule progressivement dans la période du Golden Age vers le Silver Age. En 1944, le S est celui d'Otto Binder et de Curt Swan. La palette de couleurs est finalisée avec un nouveau bouclier qui apparaît sur la couverture d'Action Comics #66, mais pendant les premières années, les artistes ne parviennent pas à se mettre d'accord sur la question de savoir si l'empattement du bas doit être arrondi ou droit. Le S de 1944 est composé d'un serif droit en haut et d'une boule en bas. Il sera valable jusqu'en 1986 pour le Superman de Terre 1. Lorsqu'on va créer en août 1969 la Terre 2 (dans Justice League of America #73), on va utiliser le S de 1941 pour distinguer et reconnaitre le Superman de cette terre, qui a vécu dans les années 40. C'est celui de la Justice Society et représentant le Golden Age. Ce S est avec un serif en haut penché et un serif en bas en pointe (dans Crisis on Infinite Earths d'ailleurs le bas sera plutôt carré). Ce même S sera la base de celui d'Henry Cavill. En 1948, le S est utilisé dans les feuilletons Superman comme bouclier avec ses 5 bords. C'est un "simple" S pour Superman, d'abord porté par Kirk Alyn, puis par George Reeves. Les feuilletons deviennent ensuite une série télévisée intitulée Adventures of Superman (Aventures de Superman). Le film Superman de 1978 et John Byrne Vers le canon supermanesque La rupture suivante est en 1986 avec le S du reboot comics Man of Steel de John Byrne, mais en réalité il se fonde sur le S de Richard Donner et son film Superman avec Christopher Reeve en 1978. Il devient canon dans l'univers de Superman et la trademark (marque déposée) pour DC. On passe en haut d'un Serif droit à un Serif diagonal ou en forme de V. Le bas est moins longiligne et a plus la forme d'une boule. Dans les deux cas, on s'approche de la forme globale "en diamant". L'emblème est dessinée de façon plus grande et plus droite. Le S porté par Christopher Reeve dans les films de Superman avait l'air "négligé" pour un costume hollywoodien, peut-être pour suggérer qu'il avait été cousu à la main par l'un des personnages du film. Il "ressort" un peu moins graphiquement que celui de Man of Steel #1. En 1993, après l'événement de la mort et le retour de Superman de Dan Jurgens (1992-1993), l'emblème évolue très peu. Il a retrouvé un empattement supérieur vertical, mais avec un bord gauche en diagonale. Dans la même veine, on aura le bouclier peu vu de Dean Cain dans la série Lois et Clark : Les nouvelles aventures de Superman. Celui-ci est extrêmement proche de celui de 1986 avec son Serif haut en diagonal (V), mais plus "bubble", plus arrondi. On les notera ici pour l'histoire, mais la référence reste 1978/1986. Le sens évolue aussi Avec la sortie du film Superman de Donner, le S devient davantage qu'un "simple" S pour "Superman". On passe avec Marlon Brando/Jor-El à l'association du S comme le symbole de la maison des El, dans une idée d'héritage familial héraldique tout en limitant la vanité que l'on pouvait y attacher. Dans le Man of Steel de Byrne, on procède à un rétropédalage pour transformer le S en symbole amérindien d'une couverture amérindienne magique qui guérit les gens. Jonathan Kent va l'utiliser pour aider Clark à fabriquer son costume qui aura été fabriqué par Ma Kent. 1978 : symbole de la maison des El. 1986 : symbole d'une culture amérindienne. En symbologie, les deux serpents visibles dans le caducée d'Hermès illustrant la pharmacie, représentent la guérison et comment sauver des vies. C'est pour cela qu'en hébreu la lettre Lamed ou Lamedh (𐤋 ou ל, prononcé /l/ soit "lamed") ressemble à un S. Or, la lettre S, en hébreu Shin ou šin (ש), se prononce "chine". Donc quand on a les deux, on a "lamed-shin" pour la médecine. Par conséquent, la symbologie du S change en fonction des auteurs, de la période et du courant, et le positionnement peut changer. Est-ce un glyphe ? Dans l'alphabet kryptonien, selon le directeur artistique Georg Brewer, le S est présenté ainsi sans être un glyphe : Ensuite, la création de glyphes pour le Man of Steel de Zack Snyder est extrêmement complexe sans pour autant qu'on le parle. C'est en 2004 sous l'influence de Mark Waid que le S prendra la signification de l'espoir tout en redonnant une symbolique kryptonienne au blason de la main des El. Le S du Kingdom Come d'Alex Ross L'indiscrétion d'Isabela Merced montre un S supermanesque inspiré du Superman de 1996 d'Alex Ross, Kingdom Come. Si certains ont pu se réjouir de cette idée pour des raison esthétiques, le choix du S de Kingdom Come est lourd de sens et ne serait pas sans difficultés. Quelle est l'histoire ? Quelle est la symbolique au niveau de la couleur comme de la forme ? L'œuvre de Ross ? Kingdom Come est l'histoire dans le futur d'un Superman vieillissant, d'un superman qui s'est retiré de l'humanité parce que ses méthodes n'étaient plus acceptées par l'opinion publique et par la nouvelle génération de super-héros. Ceci ressemble fortement à la trame connu du script de James Gunn. Dans un premier temps, le réalisateur a pu se fonder sur l'idée que le titre était l'un des plus demandés par la communauté DC. Les fans demandaient énormément une adaptation de cette oeuvre. Son script serait-il donc une adaptation ? Cela peut être une erreur, car l'épisode Kingdom Come arrive à une période précise de la carrière de Superman. Mais il pourrait mélanger ce qui s'est passé avec Manchester Black, The Authority et The Elite. On va peut-être avoir un roman moderne à la The Elite/Manchester Back/The Authority et compagnie tout en utilisant les codes, dont le S fait partie, de Kingdom Come. L'idée n'est pas forcément mauvaise, mais il faut oublier les codes de Kingdom Come en l'état, car on ne peut PAS "ne pas respecter" la symbologie comme l'histoire derrière ce S. En effet, le peintre Alex Ross a créé un nouvel emblème futuriste basé sur la palette de couleurs rouge et noire utilisée en 1939 et dans la série animée de 1941. Le noir du S correspond au deuil de Lois Lane morte à ce moment-là, ainsi que celui de tous les héros et gens morts au combat avec la montée de la violence. Quand on regarde le S, ce n'est pas véritablement un S, mais plutôt un "panneau d'interdiction". Il veut dire : STOP aux morts, STOP au deuil. C'est un panneau Stop, stylisé, ressemblant presque à la lettre Z, pour montrer que c'est lié à Superman ("Zuperman"), mais il a une signification extrêmement lourde. Superman fait un mémorial pour tous les morts à la fin du comics. Donc cela représente un Superman qui a perdu Lois et désabusé. Difficile de lancer un univers sur cette base. Quand on le regarde, il ressemble plus à un Superman de Terre 2, qui vieillit, qui s'est plus rapproché de Diana Prince/Wonder Woman après la mort de Lois. Donc en regardant les détails c'est un Superman de Terre 2, même s'il est en fait le Superman de Terre 1. La représentation de Superman ressemble plus à celle de Terre 2. Utiliser ce symbole revient à utiliser le symbole STOP ou INTERDIT. Donc ce serait une erreur. Toutefois, on peut penser qu'il va apporter un changement pour ne pas se retrouver avec ce sens si lourd. On aurait a priori non pas du noir, mais du jaune en fond à la place. Le choix esthétique serait extrêmement improbable en rouge et noir, car symboliquement ce serait une erreur. Par contre en rouge et jaune, ce serait esthétiquement bien plus moderne. Le conflit entre Alex Ross, DC Comics et Warner Un article sur Alex Ross s'exprimant dans le podcast Word Ballon en novembre 2020 présente la situation particulière entre DC et l'artiste. Le torchon brûle au point qu'il disait : "J'ai été baisé" au sujet de DC Comics et de Kingdom Come. Il fait part de son mécontentement de ne plus être payé pour les dessins et les concepts de personnages que lui et Mark Waid ont créés pour Kingdom Come et pour d'autres idées qu'ils ont utilisées dans les séries télévisées de la CW basées sur les titres de DC Comics. Rien n'a été payé pour l'utilisation de son personnage sous les traits de Brandon Routh avec son logo, idem pour l'utilisation de l'armure de Themiscyra pour Wonder Woman 1984, de l'exosquelette de Batman dans le Arrowverse, du personnage créé de la fille de Black Lightning... En somme, le terrain est miné. James Gunn ne pourra utiliser le logo de Kingdom Come à son aise sans négociation poussée. Les autres versions du S En 1997, Dan Jurgens propose dans Superman Vol.2 #123, une nouvelle version de l'homme d'acier qui se voit doté de nouveaux pouvoirs et d'un nouveau look avec l'emblème du S électrique réimaginé. L'approche est plutôt esthétique. Ensuite, en 2001, dans le Superman #118, le S est inspiré par le dessin d'Alex Ross dans Kingdom Come de 1996. On mélange le S de 1993 (avec le serif vertical), mais en adoptant le même schéma de couleurs. Deux ans plus tard, il reviendra au rouge et au jaune du fait des plaintes des lecteurs. En 2006, le bouclier porté par Brandon Routh dans Superman Returns a été le premier bouclier à être fabriqué dans un matériau autre que le tissu. Le S serif droit de 1993 y est plus petit et en 3D. Tom Welling a porté le même emblème dans le dernier épisode de Smallville. En 2011, lorsque l'univers DC a été rebaptisé The New 52, le S a perdu son emblème inférieur (bien que certains artistes aient continué à le dessiner). Le S a un design plus moderne. Enfin, en 2013, le S de L'homme d'acier porté par Henry Cavill comporte un grand empattement supérieur qui rappelle l'emblème de 1941. Le serif est penché et stylisé. Il existe également une variante rouge et noire. Voilà pour ce récapitulatif de l'info autour de Superman et autour de ce S partiellement dévoilé ! Le replay Le tout en vidéo ci-dessous : Interrogation surprise !! Et oui, le Captain Morpheus est un phénomène, donc il a organisé un petit jeu en ligne dans la foulée du live. Il y a une erreur dans les symboles ! [...] Alors quel est le symbole erroné ? (Indice) il y a une inversion de date ! Merci à Noé pour la bonne réponse et merci à tous nos participants ! Pour développer la couverture du film, nous recrutons au sein de Planet Superman. Alors si cela vous intéresse, contactez-nous !! Merci à celles et ceux qui nous ont suivi en direct, ainsi qu'aux personnes qui regarderont cette émission en replay ! Et n'oubliez pas L'homme d'acier, l'espoir, Superman... ! JA Source : Halloweencostumes.com

  • News Superman : le logo "officiel" au CinemaCon 2024 !

    Dans un peu plus d'un an, le film Superman sera les écrans de cinéma du monde entier comme la première étape du Plan de 10 ans de DC Studios. Le tournage actuellement en cours, tous les fans sont à l'affût de toute information inédite. Alors quand se tient du 8 au 11 avril 2024 "le plus grand et le plus important rassemblement de l'industrie cinématographique mondiale", le CinemaCon à Las Vegas, on pouvait attendre de Warner Bros. Pictures sur les films à venir et notamment Superman. Et pas de déception, James Gunn et Warner étaient bien sur le coup ! Warner Bros. Pictures et son panel au CinemaCon 2024 La convention avait programmé le mardi 9 avril le panel de la branche Films de Warner au Colosseum. Durant cette après-midi (16 à 18h), Warner Bros. a fait sa présentation annuelle de ses sorties cinéma à venir. On trouvera donc : Furiosa: A Mad Max Saga de George Miller pour mai 2024 The Watchers (Les Observateurs ou Guetteurs) d'Ishana Night Shyamalan pour juin 2024. Horizon: An American Saga de Kevin Costner en deux parties pour l'été 2024 Trap de M. Night Shyamalan pour août 2024 Beetlejuice Beetlejuice (Beetlejuice 2) de Tim Burton pour septembre 2024 Joker: Folie à Deux de Todd Philipps pour octobre 2024 Mickey 17 de Bong Joon-ho pour janvier 2025 etc. Cependant au cœur de cette présentation, Superman fait son apparition pour trois nouvelles exclusives. Superman est mis en avant 1 - 2025 : "L'été de Superman" James Gunn est actuellement à Atlanta sur les plateaux pour le tournage du film Superman. Ne pouvant participer au CinemaCon 2024 en chair et en os cette année, la réalisateur apparait à l'écran des spectateurs dans une vidéo pour présenter le film. J'ai hâte d'être à Vegas avec vous tous l'année prochaine pour donner le coup d'envoi de l'été de Superman. L'année prochaine sera pour James Gunn un événement que DC Studios présentera plus en détail lors du CinemaCon 2025 avec l'ensemble du cast du film en amont de la sortie du film le 11 juillet. Cela permettra de "donner le coup d'envoi de l'été de Superman". La vidéo se poursuit avec David Corenswet (Superman/Clark Kent) et Rachel Brosnahan (Lois Lane) pour passer un "spoiler" sur le ton de l'humour : "Pouvons-nous révéler quelque chose ? Il y a un homme avec une cape. Oui, il y a au moins un homme en cape. Ici, ils l'ont entendu en premier". 2 - Le logo Superman officiellement "officiel" ! En fin de la vidéo, le bouclier officiel de Superman "S" a été montré, conforme à ce que l'on a pu voir sur le costume teasé et sur le thème classique de Superman selon John Williams. Le voici officiellement... "officiel" ! Le nouveau logo Superman révèle une version rouge et or de l'emblème, "Jaune vif et rouge" avec un reflet de lumière, qui rappelle le symbole de Kingdom Come de Mark Waid et Alex Ross sans la connotation de la mort de Lois Lane. 3 - Super/Man pour septembre 2024 au cinéma Si rien n'a été montré du nouveau film Superman à venir, à l'exception du logo, le co-CEO Peter Safran présent au CinemaCon est monté sur scène pour présenter un autre film sur Superman dont Warner Bros a acheté les droits lors du festival Sundance : le documentaire Super/Man : The Christopher Reeve Story. Le producteur a rappelé son action avec James Gunn afin de pousser Warner Bros. à acquérir les droits du film documentaire de Ian Bonhôte et Peter Ettedgui. Il rappelait également que les deux CEO souhaitaient "faire tout ce qui était en leur pouvoir pour le sortir [au cinéma]". Il n'est pas courant que les studios agissent dans ce sens pour un documentaire. Toutefois, les circonstances et le contexte ont constitué une fantastique opportunité pour mettre en avant Superman et une de ses incarnations iconiques, Christopher Reeve. Comme à Sundance, l'émotion a touché les spectateurs à l'issue de la projection de la bande-annonce. Le documentaire sortira en salles en septembre 2024. La vague Superman se prépare donc à déferler sur le monde entier pour le plus grand plaisir des fans ! JA Sources : CinemaBlend, Superman Homepage, ComicBook

  • Superman apparaissait il y a 86 ans !

    Peut-être avez-vous pu lire de-ci de-là qu'en ce 18 avril 2024, c'est un "Superman Day" ! Encore... ! En effet, fin février on fêtait l'anniversaire consensuel de Superman, comme nous avions pu tenter de l'expliquer sur notre site. Or, la complexité relève du fait aussi que le Superman Day est depuis 2013 fixé par DC Entertainment au 12 juin... Mais c'est en fait l'équivalent du "Man of Steel Day"... que nous avons également tenté d'expliquer dans notre article. Superman Day ? Ce jeudi 18 avril 2024, L'homme d'acier fête le 86e anniversaire depuis sa première apparition dans l'Action Comics #1 paru en 1938. Le 18 avril 1938 est la date communément acceptée comme celle de la sortie de l'Action Comics #1 selon DC Comics et ses représentants de l'époque, l'éditeur Harry Donenfeld et son associé le directeur commercial Jack Liebowitz. Les deux hommes en procès en 1939 avait "certifié" à la court que la date de publication du premier numéro était le 18 avril 1938. Donc on associe cette date (à tort ou à raison) à une sorte d'anniversaire de Superman avec la première parution des aventures du super-héros de Jerry SIegel et Joe Shuster ! James Gunn soigne sa communication Ce jour est donc une sortie un peu immanquable pour les promoteurs du Dernier Fils de Krypton. C'est pourquoi à un peu plus d'un an de la sortie du prochaine film Superman, actuellement en tournage, James Gunn poursuit son opération séduction avec un message sur les réseaux parfaitement orchestré. C'est en ce jour de 1938 que le premier super-héros est entré dans notre atmosphère grâce à l'imagination de Jerry Siegel et Joe Shuster. Il nous a donné quelqu'un en qui croire, non pas en raison de sa grande puissance physique, mais en raison de son caractère et de sa détermination à faire ce qui est juste, quoi qu'il arrive. Bonne journée Superman à tous ! @dcofficial @superman rachelbrosnahan davidcorenswet On retrouve depuis les plateaux de tournage du film le duo David Corenswet/Clark/Superman et Rachel Brosnahan/Lois Lane avec leur réalisateur James Gunn en pleine lecture des classiques Superman. Magnifique communication avec le discours associée : outre la force surhumaine quasi divine que peut développer Superman, ce sont les valeurs qu'ils portent, transmettent ainsi que l'inspiration qu'il peut susciter dans toutes ses itérations, tous ses runs quelque soit l'artiste, quelque soit l'auteur. On pouvait espérer une révélation du costume de L'homme d'acier, mais ce n'est pas encore le moment on dirait. En tout cas, en ce 18 avril 2024, n'oubliez pas L'homme d'acier, l'espoir, Superman... ! Bon "Superman Day" d'apparition ! JA

  • News Superman : Jonathan Kent casté !

    Quelques semaines après le démarrage du tournage du film Superman de James Gunn le casting s'étend pour nous annoncer l'arrivée du père adoptif de Clark Kent, Jonathan Kent. D'après The Wrap, l'acteur Pruitt Taylor Vince sera la prochaine incarnation de Pa Kent ! Jonathan Kent : un pilier fondamental Le film Superman a pour objectif de traiter de l'héritage du Kryptonien et du côté humain de Clark Kent, une dualité fondamentale à mettre en place avec sensibilité et justesse, car constitue l'un des aspects les plus fascinants du personnage et un élément fondamental de son histoire. C'est à travers la relation avec ses deux pères (Jor-El et Jonathan Kent) et les valeurs qu'ils lui ont transmises que Superman trouve l'équilibre entre ses origines kryptoniennes et son éducation terrestre. Avec ce casting, le personnage-clé de Pa Kent sera présent pour atteindre cet objectif. Au cinéma, le personnage a été interprété en dernier lieu par Kevin Costner dans Man of Steel (2013) après Glenn Ford dans Superman: The Movie de 1978, le personnage n'apparaissant pas dans Superman Returns (2006). On retrouvait précédemment la figure paternelle de Clark dans le personnage d'Eben Kent interprété par Ed Cassidy dans les feuilletons Superman: The Serial de 1948 avec Kirk Alyn. On le retrouve aussi à la télévision avec Tom Fadden en tant qu'Eben Kent dans la série Les Aventures de Superman (Adventures of Superman, 1952-1958), avant de retrouver Jonathan Kent sous les traits d'Eddie Jones dans Lois & Clark: Les nouvelles aventures de Superman (1993-1997), puis de John Schneider dans la série Smallville (2001-2017). Dans la série Superman & Lois (2021-2024), Pa Kent n'est quasiment présent que dans le pilote sous les traits de Fred Henderson. Après tous ces acteurs, quelle sera la proposition de Pruitt Taylor Vince ? Pruitt Taylor Vince : un acteur d'expérience Pruitt Taylor Vince est un acteur américain de 63 ans, très expérimenté que l'on a vu comme Perry White/Wendell Pierce dans de nombreuses productions à la télévision comme au cinéma. Son profil et son parcours sont très similaires à Pierce : des rôles secondaires variés voire de vilains qui enrichissent les distributions. Actif depuis les années 1980, sous la direction d'Alan Parker et son Angel Heart (1987), puis son Mississippi Burning oscarisé (1988), il jouera aussi sous David Lynch (Sailor et Lula, 1990) et Oliver Stone (JFK en 1991 puis Tueurs Nés en 1994). L'acteur est également présent dans L'échelle de Jacob (1990), La légende du pianiste sur l'océan (1998), Identity et Monster en 2003, Constantine (2005), Dans la brume électrique (2009) et tout une série de films au succès plus mitigé mais auxquels il apporte son talent entre bonhomie et folie. En dernier lieu, on notera Bird Box en 2018. Depuis la fin des années 1980, Vince a endossé de multiples rôles à la télévision dans les séries à succès de l'époque comme les Deux Flics à Miami (1988), Code Quantum (1992), X-Files (1996), Les Experts (2004), Dr House (2006), etc.. On le voit plus couramment sur le petit écran en tant que Clifford Banks son rôle primé dans Murder One et sa suite (1997), Otis dans The Walking Dead (2011), Finn dans True Blood (2013), JJ LaRoche dans Mentalist (2010-2014) et Casper Abraham dans Heroes Reborn (2015). Ces dernières années, on a pu le voir aussi dans Stranger Things (2017), Agents of Shield (2017-2018) et Blacklist (2018). Acteur au CV plutôt fourni, Pruit Taylor Vince est un acteur polyvalent avec de la bouteille et nous sommes curieux de voir comment il interprétera le père adoptif de Clark Kent. Quelle nuance apportera-t-il au personnage de Jonathan Kent ? Et il nous reste évidemment une grande question : Ma Kent, c'est pour quand ? Nous suivrons cela aussi sur Planet Superman ! JA

  • News Superman : Perry White is in the place !

    Sitôt le démarrage du tournage annoncé par James Gunn avec les surprises du chef, les nouvelles continuent d'arriver pour lancer le film désormais intitulé Superman. D'après The Hollywood Reporter (THR), le Daily Planet sera dirigé par l'acteur Wendell Pierce qui jouera le rôle de notre fameux Perry White. Je ne vous cache pas que dans notre rédaction, l'attente du retour du personnage et celle de l'acteur pour l'incarner était particulièrement suivi. À la loupe même !! La nouvelle nous est tombée "toute crue" durant le live spécial anniversaire sur la chaine Geekology Comics du Captain Morpheus : Wendell Pierce sera le prochain Perry White !! Perry White est important dans le lore de Superman Comme en témoigne l'enthousiasme de nos chroniqueurs, il faut rappeler que le personnage de Perry White est un personnage fondamental du lore de L'homme d'acier. Le patron de Lois Lane et Clark Kent est introduit pour la première fois dans le feuilleton radiophonique The Adventures of Superman en 1940, en compagnie de Jimmy Olsen. Comme le rappelle à juste titre le média THR, "selon l'acteur qui l'incarne, il peut être un patron dur à cuire, un patron harcelé par ses journalistes ou une figure paternelle". Wendell Pierce succède à des acteurs qui ont apporté chacun une patte différente. Au cinéma, le personnage a été interprété sur le grand écran par Pierre Watkin dans le film Atom Man vs Superman de 1950 après les feuilletons Superman: The Serial de 1948 avec Kirk Alyn, mais surtout par Jackie Cooper (dans la saga Superman de Christopher Reeve), Frank Langella (dans le Superman Returns de Bryan Singer 2006) et Laurence Fishburne (dans la trilogie Snyder à partir de Man of Steel en 2013). On le retrouve également sur le petit écran avec John Hamilton dans la série des années 1950, Les Aventures de Superman (Adventures of Superman, 1952-1958), Michael McKean dans la série Smallville et surtout Lane Smith comme l'évoquait NCK dans Lois & Clark: Les nouvelles aventures de Superman, (1993-1997). Paul Jarrett l'a incarné pour la série Superman & Lois, mais de façon non significative. Quelle sera l'incarnation de l'acteur Wendell Pierce dans cette galaxie ? Wendell Pierce : un acteur de valeur Wendell Pierce est un acteur américain de 60 ans, issu de la Nouvelle-Orléans (Louisiane) et très expérimenté que l'on a vu dans de nombreuses productions à la télévision comme au cinéma. Il fait partie de ceux qui ne sont pas forcément la tête d'affiche, mais qui rendent l'œuvre meilleur. Depuis les années 1980. il entre dans la catégorie des rôles secondaires, fondamentaux par leur polyvalence et leur charisme, pour un réalisateur. Passé sous la direction de Brian de Palma (Outrages, 1989), Spike Lee (Malcolm X, 1992) ou encore Barry Levinson (Sleepers, 1996), Wendell Pierce est aussi présent dans Ray (2004), ainsi que nominé ou primé pour ses rôles dans La marche de l'espoir (2007), Four (2012), Selma (2014), Burning Cane (2019) et Don't Hang Up (2022). Il était même pressenti pour incarner B.B King dans un biopic sur le célèbre musicien. Pour beaucoup, il est connu pour ses rôles à la télévision comme le Détective William Bunk Morelant dans The Wire (Sur écoute, 2002-2008), Antoine Batiste dans Treme (2010-2013), Teddy dans The Odd Couple (2015-2017), Robert Zane dans Suits (Suits, avocats sur mesure, 2013-2019) et plus récemment comme James Greer dans la série Jack Ryan (2018-2023) ou Accused (2023). Engagé et puissant, il ne laisse pas indifférent et peut tout à fait poursuivre dans la lignée des incarnations précédentes. Nous ne sommes pas loin de penser que Wendell Pierce est un casting parfait pour Perry White. JA Pour rappel, voici la vidéo de la dernière émission Legacy de la rédaction de Planet Superman (du 25/02/2024) récapitulant les news autour du tournage en préparation et la question du logo Superman à venir :

  • News Superman : Corenswet est de sortie !

    Ces derniers jours ont circulé différentes informations concernant le nouvel Homme d'acier David Corenswet sur les réseaux et dans les médias. Entre interviews, promotion et publicité, l'acteur répond aux obligations à côté du tournage et évidemment tous les fans sont très curieux de connaitre son point de vue sur son rôle et de voir son évolution physique pour le jouer au mieux. Alors cela donne quoi ? David Corenswet, il y a quelques temps... Nous n'avions pas eu beaucoup de nouvelles de l'acteur incarnant L'homme d'acier à l'écran à l'exception de celles de sa préparation physique en salles avec son coach Paolo Mascitti ou furtivement. On l'avait retrouvé barbu et "bulk" en septembre, avant de la voir à la salle en décembre : Cependant il était toujours caché ou couvert afin de ne pas dévoiler son corps en pleine transformation pour le rôle. On l'a retrouvé à plusieurs occasions ces dernières semaines. David Corenswet s'exprime Tout d'abord, on a pu voir l'acteur dans une vidéo rapide partagée sur Twitter/X par le journaliste David Thompson de The Direct, alors qu'il assurait à Atlanta la promotion de son film de 2024, The Greatest Hits, après son avant-première au Festival SXSW en mars dernier et sa sortie le 5 avril en salle puis en streaming. Il y joue l'un des rôles principaux. Corenswet lui a donné à cette occasion quelques informations sur le film Superman et notamment, selon le journaliste, "les vibrations" du film, tout en témoignant d'une bonhomie toute supermanesque en lui signant son tshirt. Elles sont fondées sur les œuvres Superman For All Seasons et All-Star Superman, comme évoquées depuis le début du projet, mais tout en étant dit-il "totalement à part". Rien de vraiment neuf sur les sources d'inspiration, mais quelle sera la touche personnelle ? Les quelques photos disponibles nous montrent davantage l'acteur que la vidéo plutôt sombre. Il y apparait solide, mais pas non plus vraiment imposant, compte tenu de ce que l'on pouvait percevoir en décembre. Direction Mexico ! Ce samedi 14 avril, l'acteur s'est éloigné du tournage du film Superman. Il était à Mexico pour le tournage d'une publicité et la personne qui relate cet événement a d'abord cru rencontrer l'ancien Superman Henry Cavill, tant la ressemblance demeure saisissante. Vêtu d'un débardeur et d'un short noirs, mais aussi en chemise et pantalon noir sur la plage, David Corenswet ressemble en effet à s'y méprendre à l'acteur britannique. Mais c'était surtout l'occasion d'observer, si l'acteur s'est bien renforcé pour le rôle et quel sera sont allure pour la partie "Clark Kent". Les quelques photos montrant ses flancs, ses épaules et ses jambes. La musculature existe bel et bien. Le travail a été réalisé consciencieusement, sans que qu'il ne soit un buffle non plus, sa taille d'1m93 jouant beaucoup sur notre impression. Il reste dans la lignée des photographies de décembre dernier. Voilà pour les quelques news concernant David Corenswet. On peut commencer à se faire une petite idée de l'acteur en Clark et pour Superman, on attendre la photographie officielle en costume. Patience ! JA

  • Par où commencer les comics de Superman en France ? Partie 4 - Rebirth Year One

    La rédaction tente de répondre à une question souvent posée : Par où commencer les comics de Superman ? Accrochez-vous à cette belle série d'articles, voici la quatrième partie ! Le final du New 52 avec l'événement La Guerre de Darkseid, nous a montré que l'univers DC va encore souffrir des conséquences du Flashpoint ! Batman y apprend qu'il n'y a pas un Joker, mais trois ! Darkseid a été détruit, puis ressuscité nourrisson et la place de régent d'Apokolips revient désormais à Lex Luthor, en possession d'une boîte-mère et vêtu d'une armure au symbole de la maison des El ! Ensuite, le Superman du New 52 meurt dans les bras du Superman Post Crisis (1986-2011) qui est de retour sur Terre Prime grâce ou à cause (en fonction de vos préférences) de l'événement Convergence. Suite à la Convergence, il vit depuis dix ans en clandestinité dans le New 52, avec sa femme Lois et son fils Jonathan et a passé son temps à sauver des innocents et les membres de la Justice League sans se faire repérer par ces derniers. Pour finir, un autre vestige de la timeline Pré-Flashpoint fait aussi son retour par la voix de Wally West, le Kid Flash et Flash, perdu à travers les méandres du Flashpoint et que l'on voit subitement à la fin de Superman Requiem, Darkseid War et Titans. Wally tente alors de revenir en criant à l'aide à travers une faille spatio-temporelle ! Le New 52 n'était alors qu'une prémisse des conséquences au Flashpoint. L'univers DC poursuit donc sa renaissance avec le retour de Wally West et du Superman Pré-Flashpoint. Bienvenue en 2016 dans le DC Univers Rebirth, une épopée qui a commencé avec le Flashpoint et qui va continuer de nous faire découvrir la richesse du Multivers de DC Comics. Rebirth - Partie #1 ou Rebirth Year One !! Récit complet Justice League Hors Série N°1 : DC Univers Rebirth De Geoff JOHNS Un nouveau départ... Avec Geoff JOHNS au scénario ainsi que Ethan VAN SCIVER, Gary FRANK, Ivan REIS et Phil JIMENEZ au dessin, l'Univers DC est complètement remodelé pour associer ses personnages phares à ses héros historiques. L'éditeur américain offre une porte d'entrée accessible au plus grand nombre, du spécialiste au néophyte et invite le lecteur à parcourir un univers plus que jamais porté sur l'aventure et le merveilleux, où se tapit, dans l'ombre, une menace inattendue et redoutable ! Contenu : DC UNIVERS REBIRTH #1 Éditeur : Urban Comics Collection : Urban Press : Récit complet Justice League Hors-série Urban Comics a sorti aussi en parallèle un album Deluxe collectant tous les #1 de toutes les séries Rebirth avec en introduction ce one shot DC UNIVERS REBIRTH. À vous de voir ce que vous préférez pour votre collection. Hors Série N°2 : Justice League Ascension de Bryan HITCH Intrigues à grand spectacle ! La Ligue de Justice fait face à l'improbable en rencontrant une race extraterrestre directement branchée sur le Paradis. Les héros les plus puissants de la Terre se heurtent alors à des concepts dépassant l'entendement humain. En complément de cette histoire exceptionnelle, les deux derniers chapitres de la saga « Puissance et gloire » opposent la formidable équipe à la puissance de Rao, qui prétend être le dieu solaire des Kryptoniens et menace la planète entière. Le point commun de ces deux sagas d'envergure est le dessinateur Bryan HITCH. Associé au scénariste Mark WAID à l'occasion de la saga « Ascension », il est à la tête du second récit, dont il réalise la conclusion avec la complicité de Tony BEDARD et de Tom DERENICK. Contenu : JLA: HEAVEN'S LADDER, JUSTICE LEAGUE OF AMERICA (2016) #9 et #10 Éditeur : Urban Comics Collection : Urban Press : Récit complet Justice League Hors Série Le premier récit est un arc de Bryan Hitch de l'an 2000 mais ce kiosque est intéressant pour les numéros #9 et #10 de la série Justice League of America pré Rebirth qui mena juste après au dernier arc du Superman New52 : Superman Requiem qu'on a vu précédemment dans la partie 3 de Par où commencer les comics de Superman. De plus Bryan Hitch succède à Geoff Johns pour la série Justice League après ça. Sous l'ère Rebirth, les séries consacrées à l'Homme d'acier sont toujours Superman et Action Comics. En France, Urban Comics publie en exclusivité la série Superman Rebirth en album et la série Action Comics dans le kiosque Justice League Rebirth. La série Action Comics ne s'intitule pas Rebirth contrairement aux autres séries car elle reprends sa numérotation originale depuis 1938 pour préparer l'arrivée en fanfare d'Action Comics #1000. La série Action Comics commence son ère Rebirth avec le numéro #957. Celle-ci ce concentre sur Lex Luthor en protecteur de Metropolis comme on a pu le voir à la fin du New52. Pour ce guide, nous avons choisi de nous concentrer uniquement sur le retour du Clark Kent pré Flashpoint et sa famille à travers donc la série Superman Rebirth. Superman Rebirth : Tome 1 De Peter J. TOMASI À la mort du Superman de la Renaissance, l'esprit de vérité et de justice qu'il représentait a semblé disparaître avec lui. Mais un Homme d'Acier bien plus aguerri restait à l'affût, opérant dans l'ombre. Et il est grand temps pour ce protecteur d'une Metropolis parallèle de reprendre le flambeau, car l'Eradicator est en route pour la Terre et aucune forme de vie ne semble pouvoir lui résister... Contenu : Superman Rebirth #1 + Superman #1 à 6 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth La revue du comics est disponible sur le site Planet Superman : Tome 1 : Le fils de Superman ! Justice League Rebirth : Tome 1 De Bryan HITCH À l'aube d'une nouvelle ère, les plus grands héros de la Terre restent unis contre l'adversité. Endeuillés par la perte de l'Homme d'Acier, ils continuent de défendre leur planète de ses pires dangers. Et pour ce faire, la Justice League accueille trois nouveaux membres dans son équipe, incluant un certain... Superman ! Qui est cet être venu d'un monde mort et peut-on seulement lui faire confiance ? Contenu : Justice League Rebirth #1 + Justice League #1 à 5 Éditeur : Urban comics Collection : DC Rebirth Superman Rebirth : Tome 2 De Peter J. TOMASI Maintenant que Superman a repris le flambeau de son prédécesseur, il est redevenu le justicier le plus puissant de la Terre. Mais la difficulté est double pour l'Homme d'Acier, qui doit également s'occuper de sa famille, et tout particulièrement de son fils, Jonathan, qui apprend peu à peu à maîtriser ses nouveaux pouvoirs. Et si s'occuper de l'île aux dinosaures peut paraître un jeu d'enfants pour le jeune Kryptonien, la rivalité avec Robin, le fils de Batman, risque bien de ne pas être de tout repos... Contenu : Superman #7 à 13 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth La revue du comics est disponible sur le site Planet Superman : Tome 2 : Au nom du Père ! Justice League Rebirth : Tome 2 De Bryan HITCH Il existe des forces capables de manipuler l'esprit et de nous confronter à nos pires angoisses. Et quand celles-ci s'attaquent à la plus grande équipe de super-héros, c'est la Terre entière qui est en danger, poussant les membres de la Ligue de Justice à s'en prendre les uns aux autres. Seuls des héros entraînés à contrôler leur peur pourront en venir à bout... Jessica Cruz et Simon Baz, les deux novices de l'équipe, parviendront-ils à repousser cette nouvelle menace ? Contenu : Justice League #6 à 11 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth Nous arrivons au premier crossover de l'ère Rebirth, un blockbuster "plaisir coupable", Justice League VS Suicide Squad. Je vous conseille de lire avant les 2 premiers tomes de Suicide Squad Rebirth qui introduisent cet événement et dans les volumes suivant traiteront des répercutions. Justice League vs. Suicide Squad De Joshua WILLIAMSON La Ligue de Justice défend depuis des années la Terre des menaces cosmiques les plus redoutables ! La Suicide Squad, elle, remplit les missions les plus dangereuses pour le compte du gouvernement et, surtout, de leur chef, Amanda Waller. Bien que Batman voie d'un mauvais oeil ce groupe, un nouvel adversaire surpuissant va forcer les deux équipes à s'allier... si elles ne s'entredéchirent pas avant ! Contenu : Justice League vs. Suicide Squad #1 à 6, Suicide Squad #8 à 10, Justice League #12 à 13 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth Bonus : Récit complet Justice League N°7 avec le nouveau Super-Man Made in China Le nouveau surhomme Made in China ! Le jeune Kenan Kong n'est pas le citoyen le plus honorable qui soit dans les rues de Shanghai. Cependant, voici qu'il est pris comme cobaye dans les expériences du Docteur Omen, et acquiert de prodigieux pouvoirs dérivés de ceux de Superman, le célèbre protecteur de Metropolis. Le jeune homme doit apprendre à utiliser ses nouvelles capacités de la manière la plus efficace et la plus noble possible, tout en affrontant des menaces spatiales à l'image d'une invasion de Starro, et en rencontrant les Dix, défenseurs de la grande nation chinoise. Un nouveau héros fait aujourd'hui ses premiers pas, grâce à Gene Luen YANG et Victor BOGDANOVIC. Contenu : NEW SUPER-MAN #1 à 6 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Press : Récit complet Justice League Superman Rebirth : Tome 3 De Peter J. TOMASI et Patrick GLEASON Kenan Kong, le nouveau Superman de Chine, vient d'être enlevé. Kal-L, le Superman de Earth-30, a disparu. Sunshine Superman, le protecteur mystique du Monde des rêves, est lui aussi introuvable... Quelqu'un... ou quelque chose... semble s'en prendre aux Supermen de tout le Multivers. Et Kal-El, le protecteur de la planète Terre est le prochain sur la liste. Pour stopper cette terreur trans-dimensionnelle, l'Homme d'Acier et son fils n'auront d'autre choix que de s'allier à une équipe d'êtres hors norme : la Ligue de Justice Incarnée. Contenu : Superman #14 à 17 + Annual #1 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth La revue du comics est disponible sur le site Planet Superman : Tome 3 : Mes doubles et moi ! Super Sons : Tome 1 De Peter J. TOMASI Si Jon Kent est le fils du plus grand super-héros, Damian Wayne est celui du plus dangereux... Et malgré l'amitié que se portent les deux membres de la Ligue de Justice Superman et Batman, leur progéniture, elle, a plus de mal à s'entendre. La menace de Kid Amazo va cependant lier à jamais les deux jeunes héros, Superboy et Robin, dans un tandem destiné à reprendre les rênes de leurs parents dans la lutte contre le crime ! Contenu : Super Sons #1 à 5 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth Justice League Rebirth : Tome 3 De Bryan HITCH Une armée d'extraterrestres vient d'attaquer la Terre. Seule la Ligue de Justice, dernier rempart de l'humanité, semble être en mesure de les arrêter, mais ses membres ont été disséminés dans le temps, à des moments clés de leur histoire. Ainsi, Wonder Woman est transportée lors de la naissance des dieux de l'Olympe, tandis que Cyborg est envoyé au XXXIe siècle, et tous ont un âpre combat à livrer, car s'ils échouent, les super-héros pourraient bien n'avoir jamais existé... Contenu : Justice League #14 à 19 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth DC Univers Rebirth : Superman De Dan JURGENS Depuis la mort du Superman de cette Terre, un nouvel Homme d'Acier a pris la place du protecteur de l'humanité. Entouré de sa femme Lois et de son fils Jonathan, il est à l'affût de la moindre menace pesant sur la planète. Il reste cependant une énigme qu'il n'a pu résoudre : qui donc est celui qui se fait appeler Clark Kent et qui a repris la vie de son homonyme au Daily Planet ? Il est temps de le découvrir, surtout que la vie de Superman semble peu à peu s'effacer, et Jonathan avec elle ! Pour sauver son fils, l'Homme d'Acier va devoir affronter un ennemi bien particulier, intimement lié à la chronologie de l'Univers DC. Contenu : Superman #18 à 19 + Action Comics #975 à 978 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth Maintenant que le statu quo avec le Superman pré Flashpoint est rétabli, cela nous même à la suite de DC Univers Rebirth et aux conséquences du Flashpoint. Ce n'est pas du Superman mais il sera bientôt au centre de cette histoire... DC Univers Rebirth : Le badge De Joshua WILLIAMSON et Tom KING Depuis le retour de Wally West, Batman et Flash enquêtent sur la mystérieuse entité qui a enlevé dix ans aux super-héros de la Terre. Le Chevalier Noir a même trouvé au sein de sa batcave un indice intrigant : un badge jaune taché de sang. Mais leur investigation se trouve compromise lorsque l'ennemi juré de Flash, le professeur Zoom, réapparait et attaque violemment Batman. Contenu : Batman #21-22 + Flash #21-22 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth Superman Rebirth : Tome 4 De Peter J. TOMASI et Patrick GLEASON Depuis la mort du Superman de la Renaissance, un nouvel Homme d'Acier a pris la place du protecteur de l'humanité. Entouré de sa femme Lois et de son fils Jonathan, il est à l'affût de la moindre menace pesant sur la planète. Il reste cependant une énigme qu'il n'a pu résoudre : qui donc est celui qui se fait appeler Clark Kent et qui a repris la vie de son homonyme au Daily Planet ? Il est temps de le découvrir, surtout que la vie de Superman semble peu à peu s'effacer, et Jonathan avec elle ! Pour sauver son fils, l'Homme d'Acier va devoir affronter ses pires ennemis, l'amenant à découvrir un secret aux multiples implications pour l'Univers DC. Contenu : Superman #20 à 26 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth La revue du comics est disponible sur le site Planet Superman : Tome 4 : Aube Noire ! Super Sons : Tome 2 De Peter J. TOMASI Mettant leurs différends de côté, Superboy et Robin patrouillent dans les rues. Mais la rencontre des Teen Titans et de vilains oubliés risque de leur réserver bien des surprises. L'un de leur adversaire plie le temps à sa volonté, au point que Robin est soudain trop vieux pour être appelé le chef des « Teen » Titans... Les deux jeunes justiciers se voient ensuite propulser dans une autre dimension où ils doivent venir en aide aux derniers survivants d'un monde décimé... Contenu : Super Sons #6 à 10 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth Justice League Rebirth : Tome 4 De Bryan HITCH La Ligue de Justice n'est plus. Manhattan est détruite. Et le responsable ne serait autre que... Flash ! Un adversaire mystérieux doté d'une arme surpuissante le prend pour cible et accuse le super-héros le plus rapide du monde d'être responsable de la mort de sa famille. Et à chaque fois que Flash entre en contact avec l'énergie de son arme, il est renvoyé dans le passé... Aidé de Batman, les deux justiciers réussiront-ils à résoudre ce mystère temporel ? Contenu : Justice League #20 à 25 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth Superman Rebirth : Tome 5 De Peter J. TOMASI et Patrick GLEASON La famille Kent a dû faire face à bien des soucis dernièrement, à commencer par la découverte des pouvoirs du jeune Jonathan. Aussi, il est désormais grand temps de prendre quelques vacances... Mais les plans initiaux prennent une toute autre tournure lorsque l'Homme d'Acier se voit propulsé dans un univers d'antimatière où son unique espoir de survie repose sur un ancien Green Lantern bien connu : Sinestro. Contenu : Superman #27 à 32 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth La revue du comics est disponible sur le site Planet Superman : Tome 5 : Point de rupture ! Super Sons : Tome 3 De Peter J. TOMASI Jonathan Kent n'a pas l'étoffe d'un Teen Titan, ce n'est qu'un garçon de dix ans après tout. En tout cas, c'est ce que pense Damian Wayne. Mais avec ces super-pouvoirs, il pourrait blesser bien des gens sans le vouloir... Et selon Tim Drake, revenu d'un lointain futur où il a repris le rôle de Batman, c'est exactement ce qui va se produire. Pour éviter les catastrophes à venir, il demande donc aux Teen Titans de tuer Superboy ! Quel camp Damian va-t-il choisir, celui de son meilleur ami ou celui de ses camarades des Teen Titans, bien décidés à changer le cours du temps ? Contenu : Super Sons #11-12, Superman #37-38, Teen Titans #15 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth Justice League Rebirth : Tome 5 De Bryan HITCH Les membres de la Ligue de Justice sont morts... Et vingt-deux ans plus tard, la planète n'est plus qu'une terre désolée, sous le joug d'une déesse connue sous le nom de Souveraine. Mais les plus grands super-héros de la Terre ont laissé derrière eux une force capable de sauver le monde : leur héritage. Les enfants de la Ligue, eux-mêmes des héros à présent, doivent revenir dans le passé pour empêcher la déesse de tuer leurs parents respectifs et d'asseoir son règne. Mais l'identité de Souveraine risque de les surprendre et de remettre en cause leur quête. Contenu : Justice League #26 à 31 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth Il est temps de découvrir le Multivers Noir ! Le Multivers Noir Batman Métal : Tome 1 De Scott SNYDER et James TYNION IV Enquêtant sur l'existence et les propriétés de différents métaux disséminés à travers la planète depuis des millénaires, Batman découvre un portail ouvrant sur un anti-multivers ; des dimensions parallèles où l'Histoire a déraillé et où des Chevaliers Noirs terrifiants ont supprimé les membres de la Ligue de Justice. Aujourd'hui, ces derniers décident d'envahir notre dimension. Contenu : Dark Days: The Forge #1, Dark days: The Casting #1, Darn Knights Metal #1-2, Teen Titans #12, Nightwing #29, Suicide Squad #26, Green Arrow #32 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth Batman Métal : Tome 2 De Scott SNYDER et James TYNION IV Alors que les plans de Barbatos concernant Batman apparaissent au grand jour, ses agents du Multivers Noir pénètrent notre réalité et confrontent leurs membres référents de la Ligue de Justice. Mais qui sont en réalité le Dévastateur, Red Death, la Noyée ou bien encore le Batman qui Rit, ces Chevaliers Noirs qui tous semblent être une version déformée du plus grand des justiciers, Batman ? Contenu : Batman: Red Death, Batman: Murder Machine, Batman: Dawnbreaker, Batman: The Drowned, Dark Nights: Metal #3, Batman: The Merciless, Batman: The Devastator, Dark Nights: The Batman Who Laughs, Batman Lost Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth Batman Métal : Tome 3 De Scott SNYDER et James TYNION IV Les Chevaliers Noirs contre la Ligue de Justice : le Multivers contre le Multivers Noir. Alors que Batman et Superman se retrouvent capturés et prisonniers d'une des tours de Barbatos, les derniers super-héros libres tentent tant bien que mal de réunir les différents métaux capables de leur assurer une victoire décisive et de leur permettre de sauver de l'extinction les nombreuses réalités parallèles. Contenu : Dark Nights Metal #4-6 + The Flash #33 + Justice League #32-33 + Hal Jordan and the Green Lantern Corps #32 + Hawkman Found #1 + Dark Knights Rising: The Wild Hunt #1 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth Justice League Rebirth : Tome 6 De Christopher PRIEST En pleine mission, la Ligue de Justice tente de libérer les victimes d'une prise d'otages mais commet une erreur qui aura de lourdes conséquences. Seuls responsables aux yeux de la justice américaine, les super-héros ne sont plus les bienvenus et sont appelés à comparaître, car il est temps de rendre des comptes. Et c'est à cet instant critique de remise en question qu'un ennemi redoutable entre en jeu, s'attaquant non pas à la Ligue mais à ses accusateurs et faisant des juges et des journalistes ses cibles principales... Contenu : Justice League #34 à 43 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth Superman Rebirth : Tome 6 De Peter J. TOMASI et Patrick GLEASON Lex Luthor a toujours été le plus grand adversaire de Superman. Mais contre toute attente, la chute de Darkseid et la horde de prétendants au trône d'Apokolips va précipiter l'alliance des ennemis d'hier dans l'espoir de maintenir un semblant de paix dans la galaxie. Mais qui pourrait prédire ce que fera son allié de fortune s'ils parviennent à remporter la victoire ? Contenu : Superman #33 à 36 - #39 à 45 + Superman Special #1 Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth La revue du comics est disponible sur notre site Planet Superman : Tome 6 : Imperius Lex ! Super Sons : Tome 4 De Peter J. TOMASI Si Superboy a été élevé par des parents à la moralité irréprochable, il en est autrement de Robin. Aujourd'hui sous l'égide du Chevalier Noir, Damian a grandi au sein de la Ligue des Assassins, créée par son grand-père, Ra's al Ghul, et dirigée par sa mère Talia al Ghul. Et si cette dernière décidait de reprendre son fils sous son aile, de lui rouvrir les portes de son monde, obscur et sinistre ? Robin y cèderait-il ? Robin se joindrait-il à sa mère pour prendre le dessus sur Superboy ? Ou le duo que forme les Super-Sons parviendrait-il à l'arrêter... ? Contenu : Super Sons #13 à 16, Annual #1, DC Rebirth Holiday Special Éditeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth Justice League: No Justice De Scott SNYDER et James TYNION IV Après la destruction du mur cosmique de la Source (Batman METAL), Brainiac attaque une fois de plus Metropolis et force la Ligue de Justice à trouver de nouveaux alliés pour le contrer. Son but ? Les préparer à affronter les Titans Oméga : des entités représentant les énergies qui régissent l'Univers tels le Merveilleux, la Sagesse, le Mystère et l'Entropie. Chacune des entités tient à renverser les autres afin de devenir la seule puissance régentant la création. Contenu : No Justice #1-4 + extraits de DC Nation #0 – contenu inédit Editeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth Il est l'heure, l'horloge de l'apocalypse va de nouveau sonner ! L'année une de Rebirth peut se conclure en beauté avec l'événement le plus surprenant répondant à toutes les questions laissées en suspens depuis le Flashpoint jusqu'au DC Univers Rebirth ! Superman Reborn et Le Badge nous ont préparé à l'arrivée de l'univers de Watchmen dans l'univers DC ! Et si le Dr Manhattan est responsable des paradoxes temporels de l'univers DC, il est temps de répondre à l'éternelle question, pourquoi ?! Doomsday Clock De Geoff JOHNS Il y a trente ans, sur une Terre où le cours de l'Histoire a évolué de manière bien différente, un justicier milliardaire nommé Ozymandias a tenté de sauver l'humanité d'une guerre nucléaire imminente en concevant une machination effroyable... et réussit. Mais, ses plans ayant été révélés, ce dernier dut prendre la fuite et tente à présent de retrouver le seul être capable de restaurer un équilibre sur sa planète : le Dr Manhattan, surhomme omnipotent. Un seul problème s'offre à lui : le Dr Manhattan a quitté sa dimension pour visiter celle de la Ligue de Justice et interférer avec le cours des événements, manipulant à leur insu les héros de cet univers. Mais pour Ozymandias, ce défi n'est qu'un obstacle de plus dans sa quête d'une paix éternelle pour son monde et ses habitants : résolu, il décide de franchir la barrière entre les dimensions quitte à y affronter ces métahumains. Contenu : Doomsday Clock #1-12 Editeur : Urban Comics Collection : DC Deluxe Le Multivers Noir Avant de plonger dans l'année deux de l'ère Rebirth vous pouvez découvrir comment ce sont déroulés les plus grands événements de l'univers DC à travers le Multivers Noir. Batman Métal - Le Multivers Noir : Tome 1 Et si Azrael avait refusé de rendre la cape du Chevalier Noir à Bruce Wayne ? Et si, après la mort de son mari, Lois Lane avait hérité de Superman ses pouvoirs pour faire régner la justice à sa place ? Et si les Black Lanterns avaient consommé la quasi-totalité de l'Univers lors de la Crise Blackest Night ? Et si, les plus grands événements de DC avaient eu une tournure différente dans un autre monde ? Bienvenue dans les univers dystopiques du Batman qui Rit. Contenu : Tales of the Dark Multiverse Editeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth Batman Métal - Le Multivers Noir : Tome 2 Tempus Fuginaut, le voyageur des mondes, qui a la faculté d'être témoin des événements qui se déroulent sur toutes les planètes du Multivers, continue son observation des moments les plus sombres de la dimension du Batman qui Rit. Ce Multivers Noir, où des instants fondateurs des autres réalités, comme le Flashpoint, la confrontation entre Batman et Silence ou encore la Crise des Terres Infinies, ont aussi pris des tournures plus tragiques les unes que les autres. Contenu : Tales of the Dark Multiverse Editeur : Urban Comics Collection : DC Rebirth Voici nous achevons ensemble la première partie, nous vous invitons à suivre l'année 2 de l'ère REBIRTH dans : Par où commencer les comics Superman en France ? Partie 5 : Rebirth Year Two !

  • News Superman : du vilain mais lequel ?

    Il y a quelques jours, de nouvelles rumeurs ont circulé concernant le film Superman de James Gunn afin de répondre à la question suivante : "quel antagoniste pour L'homme d'acier ?" Selon Comic Book Movies comme d'autres relayant différents scoopers, la rumeur a mené vers Ultraman. La précision évoquée de l'antagoniste coïnciderait avec un Luthor utilisant une partie de l'ADN de Superman pour créer un clone exact du héros emblématique, "un doppelgänger" de lui-même tel le personnage de Bizarro ! Et, bizarrement ;), ce n'est pas celui-ci que l'on devrait retrouver. Cette piste Ultraman sera démenti par le James Gunn quelques jours plus tard. On fait le point ensemble sur le sujet. Qui est Ultraman ? Il y a en réalité plusieurs itérations du personnage avec des origines et une destinée qui varient, dans un contexte multiversel. On écarte dans ce débat le personnage du Golden Age créé en novembre 1939, Gary Concord Jr, le Grand Modérateur d'Amérique du Nord, ou l'Ultra-Man de l'an 2239 (All-American Comics #8), héritier d'un père qui recherchait la paix par la science. Ultraman est créé par Gardner Fox et Mike Sekowsky dans Justice League of America #29 (août 1964). Associé à d'autres Super-vilains, il forme le Syndicat du Crime pour faire régner la terreur sur son monde. Homologue kryptonien de Superman venant de la Terre-3, il a des pouvoirs similaires, mais développés par des éléments opposés : la kryptonite le renforce au lieu de l'affaiblir et, bonus, lui donne une "ultravision" au-délà des dimensions pour voir les autres univers et les autres terres. Son idée ? Montrer sa supériorité. Il s'opposera à la Justice League of America (JLA, sur la Terre-1) et à la Justice Society of America (JSA, sur la Terre-2) jusqu'au Crisis of Infinite Earths et la destruction de sa planète. Ensuite, on trouvera une autre version d'Ultraman selon Grant Morrison et Frank Quitely dans JLA: Earth-2 (Justice League : Terre 2) en 2000. Il est cette fois-ci un humain, le lieutenant Clark Kent, un astronaute victime d'un accident spatial et dont le corps est reconstruit par des extraterrestres. Son pouvoir provient de l'anti-kryptonite et, grâce à cela, il va imposer également sa domination. Ce trait est une constante pour toutes les versions d'Ultraman. Alexander Luthor viendra chercher l'aide de la Justice League pour contrecarrer le Syndicat du Crime. L'histoire nous placera dans deux univers d'Antimatière et de Matière (ou Positif). Toutes les séries comics des années 2000 nous mènent ensuite à une trilogie de crises qui vont chacune impliquer Superman et chambouler l'univers de DC jusqu'au grand final : Identity Crisis (2004), Infinite Crisis (2005-2006) et Final Crisis (2008-2009). On y retrouve Ultraman prêt à servir le mal notamment dans Final Crisis: Superman Beyond (#1 et #2, 2008) et Final Crisis #7 (2009) selon Grant Morrison. L'Ultraman du New 52 est, dans le récit de Geoff Johns (Justice League #23, 2013), un Kal-Il dont l'histoire est quasi symétrique à celle du Kal-El classique dans ses origines et son cheminement, mais négativement. Son père Jor-Il l'envoie sur la Terre-3 dans une idée de vengeance et il est "formaté" selon une idéologie maléfique dès son voyage : il faut être le plus fort. Recueilli par les Kent, il finira par les tuer. Il trouve son pouvoir dans la kryptonite et dans l'absence de rayons solaires (il déplacera la lune pour créer une éclipse perpétuelle dans Forever Evil #1, 2013). Il sera également le leader du Syndicat du Crime, mais sera confronté à la guerre contre Darkseid. Libéré au cours du récit, il fait de nouveau face à Superman et à la Justice League, puis à l'Anti-Monitor Mobius qu'il combattra car responsable de la destruction de sa planète (Justice League #48, 2016). Lors de la période Rebirth, on retrouve le Syndicat du Crime et la Terre-3 avec le retour de Superboy à travers les univers. Il rencontre Ultraman qui le détiendra un moment avant de s'échapper et d'être confronté à sa mère maléfique SuperWoman/Lois Lane (Superman #9 et #10, 2019). En 2020, l'événement Dark Nights: Death Metal de Scott Snyder et Greg Capulo donnera également une place à Ultraman dans le multivers contrôlé par Perpetua. Enfin, plus récemment, sur une Terre-3 restaurée, on retrouve Ultraman dans une nouvelle story origin (Crime Syndicate #1, 2021). Egalement retrouvé par les Kent, l'enfant Kal-El est élevé par le couple, mais selon des valeurs bien différentes de soumission à la société. Perverti et manipulé depuis toujours pour ses pouvoirs, mis à l'écart, le jeune homme apprend ses origines extraterrestres comme un choc et une libération violente. Il bascule et devient Ultraman. Il forme le Syndicat du Crime. Capable au fil de cet arc de retrouver les autres Superman, il se met à les traquer jusqu'à se retrouver face à Jon Kent et Val-Zod, le Superman de Terre-2, et l'issue du récit avec le Superman de la Terre-49 (Adventures of Superman: Jon Kent #2). Le personnage d'Ultraman est donc relativement récurrent comme anti-Superman et on pourrait comprendre qu'il puisse apparaitre... à un moment donné. Néanmoins, il serait bien trop tôt de procéder à cela alors qu'on ouvrira tout un univers autour de Superman. Dès le premier film, on se retirerait la possibilité d'exploiter les arcs de type "Crisis" ainsi que le Syndicat du Crime qui pourra être une opposition à la Justice League plus tard. De plus, la notion de clone est un tout de même rébarbative et on serait alors sur un Superman IV bis avec un Ultraman en guise de Nuclear Man ! Le démenti de Gunn Cette rumeur a fait le tour jusqu'à que James Gunn ne décide d'intervenir : Le principal protagoniste de Superman est, étonnamment, Superman. Le principal méchant de Superman est, étonnamment, Lex Luthor. Je ne sais pas d'où viennent toutes ces histoires qui prétendent qu'il s'agit d'autre chose. Il y a tellement d'histoires qui sortent chaque jour qu'il est difficile de s'y retrouver et à chaque fois que je raye quelque chose, je lui accorde de l'attention. Donc, je le répète, ne croyez rien tant que vous ne l'avez pas vu ICI (et pourquoi voudriez-vous tout savoir avant que le film ne sorte de toute façon ?) ❤️🧜‍♂️ Outre l'agacement, le réalisateur annonce un point intéressant : une lutte intérieure avec une part importante de Superman dans l'histoire. C'est SON film et il le fait savoir. l'approche était de montrer l'héritage kryptonien en plus de la nature humaine, une lutte pour des valeurs différentes. Le casting induit aussi un développement du trio du Daily Planet, une approche des Terrifics et de The Authority, etc. Dans toutes ces approches, comme pourrait-on imaginer intégrer Ultraman ? Ce n'est pas si simple. Un point de déception peut-être serait que le principal vilain de l'histoire du film à venir soit de nouveau Lex Luthor. On oublierait alors l'originalité espérée. Malgré cela, restons ouverts. Quels seront l'angle et l'approche choisie entre les deux personnages, ainsi que celle entre les personnages de tout l'univers en construction ? Une affaire à suivre sur Planet Superman ! JA

  • News Supergirl : bientôt son réalisateur ?

    Après les annonces en novembre de la scénariste Ana Nogueira, puis fin janvier de l'actrice Milly Alcock pour incarner la nouvelle Supergirl de l'univers DC, nous étions particulièrement surpris de ne pas avoir de réalisateur pour le film Supergirl: Woman of Tomorrow. Au point même de penser que le co-CEO James Gunn pourrait faire le back-to-back ? L'attente semble bientôt trouver sa fin avec les informations évoquées par Deadline le 3 avril dernier : Craig Gillespie serait proche de trouver un accord pour réaliser le métrage ! Le réalisateur et producteur australien de 57 ans est un réalisateur polyvalent versé dans le cinéma, les séries ainsi que les spots publicitaires ou les clips musicaux. Depuis Monsieur Woodstock et surtout Une fiancée par comme les autres en 2007, l'homme est particulièrement connu pour son travail sur des séries primées comme United States of Tara (2009-2010), le sulfureux Pam & Tommy (2022) et Mike (Tyson, 2022). Au cinéma, Gillespie délivrait Fright Night (2011), Million Dollar Arm (2014), The Finest Hours (2016), I, Tonya (2017) avant les films Cruella (2021 et le suivant actuellement en préproduction). Selon le média, DC prévoirait de "tourner le film pour le quatrième trimestre après avoir terminé le Superman de James Gunn [...] en tournage en Géorgie [pour une] sortie en salle le 11 juillet 2025". Selon Deadline également, Chantal Nong, vice-présidente exécutive de DC, serait chargée de la production exécutive du film Supergirl. La cousine de L'homme d'acier serait alors enfin traité conformément au plan de DC du duo James Gunn/Peter Safran. Mais les directeurs des studios n'ont pas encore confirmé ou infirmé. Affaire à suivre... Restez connectés à PlanetSuperman.fr pour plus d'infos sur cet univers en expansion. JA

  • David Corenswet : la métamorphose impressionnante d'un Superman en devenir

    Dans le monde des super-héros, la transformation physique est souvent une prouesse aussi impressionnante que les pouvoirs des personnages eux-mêmes. Aujourd'hui, nous nous penchons sur l'évolution remarquable de David Corenswet, acteur talentueux et étoile montante, dont la métamorphose rappelle celle d'Henry Cavill, le Superman de notre génération. Un parcours inspirant David Corenswet, connu pour ses rôles dans des séries comme The Politician de Netflix, s'est lancé dans un parcours de transformation physique qui a captivé les fans et les médias. Rappelons que l'acteur évoquait à Entertainment Weekly en 2019 que son "ambition la plus folle était de jouer Superman" dans une version "optimiste et retro". Sa prise de masse musculaire, rigoureuse et méthodique, souligne non seulement son engagement envers son métier, mais aussi son dévouement à incarner au mieux ses rôles. Un régime et un entraînement dignes de Superman Le parcours de transformation de Corenswet a été méticuleux. Avec un régime alimentaire riche en protéines et un entraînement axé sur la force et la masse musculaire, il a suivi un chemin similaire à celui de Cavill. À titre d'exemple, voici quelques photographies de son évolution : Il est pris en charge par le coach sportif réputé d'Hollywood Paolo Mascitti et son corps a particulièrement bien évolué. L'entraineur publiait en novembre 2023 sur son compte Instagram une photo de Corenswet à la salle, relayée sur notre site et sur les réseaux. Le même coach œuvre aussi auprès des autres acteurs de la distribution de Superman: Legacy : Edi Gathegi qui jouera Mister Terrific et María Gabriela De Faría, la future Ingénieur. Des séances de musculation intensives, combinées à des entraînements de fonctionnalité et d'agilité, ont permis à Corenswet de développer une musculature impressionnante, tout en maintenant une grande mobilité - une nécessité pour tout acteur aspirant à jouer un super-héros. Une ressemblance avec Henry Cavill En observant cette photographie relayée sur le compte Instagram de Multivers DC en janvier 2024, on ne peut qu''être particulièrement frappé chez Corenswet par sa ressemblance avec le britannique Henry Cavill, célèbre pour son rôle de Superman dans le DCEU sous la direction de Zack Snyder à partir de 2013. Comme Cavill, Corenswet a embrassé un régime intense de musculation et de nutrition pour se sculpter un corps digne de Krypton. Cette transformation n'est pas seulement physique, elle reflète aussi un état d'esprit, une détermination et une force de caractère qui sont au cœur de l'essence de Superman. Plus qu'une simple transformation physique Au-delà de l'aspect physique, cette transformation est le témoignage de la passion et de la persévérance de Corenswet. C'est une inspiration pour de nombreux fans, rappelant que derrière chaque super-héros se trouve un travail acharné, de la discipline et une détermination sans faille. Conclusion David Corenswet, avec sa transformation digne de celle d'Henry Cavill, s'impose non seulement comme un acteur de talent, mais aussi comme une source d'inspiration. Son parcours rappelle aux fans de Superman et du monde des super-héros que les véritables pouvoirs résident dans le travail acharné et la détermination à atteindre ses rêves. Restez à l'écoute pour plus d'actualités et d'analyses sur le monde fascinant de Superman ! Captain Morpheus

bottom of page